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Auction archive: Lot number 204

Maurice DENIS (1870-1943) "Pardon du

Estimate
€60,000 - €80,000
ca. US$67,850 - US$90,467
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 204

Maurice DENIS (1870-1943) "Pardon du

Estimate
€60,000 - €80,000
ca. US$67,850 - US$90,467
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

Maurice DENIS (1870-1943) "Pardon du Folgoët au Calvaire" hst sbd datée 1921 106x68. Bibliographie : André Suarès, Le Crépuscule sur la mer, chez l'auteur, Paris, 1933, illustré par des gravures sur bois de Jacques Beltrand d'après Maurice Denis L'une des illustrations est le dessin préparatoire du Pardon du Folgoët au calvaire. Expositions : 1922, 6-17 février, Paris, galerie Druet, n° 1 1926, 14 octobre-5 décembre, Pittsburgh, Carnegie Institute, Twenty-fifth Annual International Exhibition of Paintings , n° 244 (The Pardon of Folgoët), prêté par Gabriel Thomas 1985, 13 juillet-29 septembre Morlaix, Musée des Jacobins, Maurice Denis et la Bretagne, n° 108, repr. p. 60 1988-1989, 22 octobre 1988-12 février 1989, Marcq-en-Barœul, Fondation Septentrion, Maurice Denis 1870-1943, n° 29, repr. p. 24. Historique : Acquis par Gabriel Thomas, Meudon, entre 1922 et 1926. Vente 9 juillet 1948, Paris, Hôtel Drouot, étude Ader, n° 99. Vente 24 novembre 1948, Paris, Hôtel Drouot, étude Ader, n° 52. Acquis par Dominique Denis, fils du peintre Sa descendance. La peinture est inscrite dans le Catalogue raisonné de l'œuvre de Maurice Denis sous la référence : 921.0048. Depuis Perros-Guirec, Maurice Denis entreprend chaque été un voyage à travers la Bretagne. Certains lieux ont sa faveur comme les chapelles du Faouët, l’église de Kernascléden avec sa danse macabre ou la basilique Notre-Dame du Folgoët. A partir de 1921, il se rend au moins cinq fois dans ce bourg du Léon afin d’assister au célèbre pardon qui réunit le premier dimanche de septembre plusieurs dizaines de milliers de pèlerins, venant parfois de très loin. Il écrit en 1921 dans son Journal (p. 23, tome 3, Paris, 1959) : « Pèlerinage du Folgoët, admirable », puis en 1926 (p. 57) : « C’est toujours très beau et très édifiant ». Maurice Denis est certainement sensible à l’histoire de ce sanctuaire, et au miracle de l’apparition, sur la tombe du « fou du bois », d’un lys sur les fleurs duquel on pouvait lire, en lettres d’or, les mots : Ave Maria ! Mais la dizaine de toiles consacrées au pardon, qui vont de 1921 à 1932, montrent aussi son plaisir de peintre devant le spectacle des pèlerins portant des costumes traditionnels ou devant certains temps forts du pardon comme « le baiser des bannières » lorsque les pèlerins de diverses paroisses se rencontrent en inclinant les bannières jusqu’à se toucher. Pour cette toile, précédée par un croquis aquarellé dessiné sur place, Maurice Denis choisit l’espace le long du bas-côté sud. Il détaille la foule des pèlerins qui attendent près de la porte d’entrée de la basilique le départ de la procession. Au fond, sur la place devant le sanctuaire, on distingue des bannières qui arrivent. Pour équilibrer la composition par rapport à la tour sud de la basilique, le peintre rehausse de quelques marches le socle du calvaire. Cela lui permet de mettre en valeur le groupe de jeunes femmes aux allures de touristes qui domine la foule. Un peu plus haut, il peint suivant deux positions un jeune garçon vêtu d’un tricot marin, qui s’est hissé jusqu’à la plateforme où sont disposées quelques statues afin de bénéficier d’un magnifique observatoire. Il s’agit de son fils Dominique alors âgé de 12 ans. Maurice Denis s’en souviendra lors de sa venue l’année suivante et lui écrit le 8 sur une carte postale du Folgoët : « Cher Domi, Reconnais-tu le calvaire où tu faisais l’acrobate l’année dernière ? ». Au-delà de cette scène amusante, c’est la présence du groupe de femmes portant le costume traditionnel du pays Pagan qui est prétexte, pour le peintre, à élaborer cette composition très économe dans sa construction et basée sur une gamme restreinte de couleurs peu nuancées. Ces femmes provenant d’une commune du pays Pagan comme Kerlouan, Brignogan ou Plounéour-Trez, portent l’habit de Damas, le châle double en tulle et la coiffe de cérémonie dite kernapa. Maurice Denis restitue parfaitement les costumes sans tomber dans l’excès de détails : il a remarqué les m

Auction archive: Lot number 204
Auction:
Datum:
4 May 2019
Auction house:
Thierry-Lannon & Associés
Lieu de la vente BREST CENTRE 26 rue du Château 29200 BREST Hôtel des Ventes
Beschreibung:

Maurice DENIS (1870-1943) "Pardon du Folgoët au Calvaire" hst sbd datée 1921 106x68. Bibliographie : André Suarès, Le Crépuscule sur la mer, chez l'auteur, Paris, 1933, illustré par des gravures sur bois de Jacques Beltrand d'après Maurice Denis L'une des illustrations est le dessin préparatoire du Pardon du Folgoët au calvaire. Expositions : 1922, 6-17 février, Paris, galerie Druet, n° 1 1926, 14 octobre-5 décembre, Pittsburgh, Carnegie Institute, Twenty-fifth Annual International Exhibition of Paintings , n° 244 (The Pardon of Folgoët), prêté par Gabriel Thomas 1985, 13 juillet-29 septembre Morlaix, Musée des Jacobins, Maurice Denis et la Bretagne, n° 108, repr. p. 60 1988-1989, 22 octobre 1988-12 février 1989, Marcq-en-Barœul, Fondation Septentrion, Maurice Denis 1870-1943, n° 29, repr. p. 24. Historique : Acquis par Gabriel Thomas, Meudon, entre 1922 et 1926. Vente 9 juillet 1948, Paris, Hôtel Drouot, étude Ader, n° 99. Vente 24 novembre 1948, Paris, Hôtel Drouot, étude Ader, n° 52. Acquis par Dominique Denis, fils du peintre Sa descendance. La peinture est inscrite dans le Catalogue raisonné de l'œuvre de Maurice Denis sous la référence : 921.0048. Depuis Perros-Guirec, Maurice Denis entreprend chaque été un voyage à travers la Bretagne. Certains lieux ont sa faveur comme les chapelles du Faouët, l’église de Kernascléden avec sa danse macabre ou la basilique Notre-Dame du Folgoët. A partir de 1921, il se rend au moins cinq fois dans ce bourg du Léon afin d’assister au célèbre pardon qui réunit le premier dimanche de septembre plusieurs dizaines de milliers de pèlerins, venant parfois de très loin. Il écrit en 1921 dans son Journal (p. 23, tome 3, Paris, 1959) : « Pèlerinage du Folgoët, admirable », puis en 1926 (p. 57) : « C’est toujours très beau et très édifiant ». Maurice Denis est certainement sensible à l’histoire de ce sanctuaire, et au miracle de l’apparition, sur la tombe du « fou du bois », d’un lys sur les fleurs duquel on pouvait lire, en lettres d’or, les mots : Ave Maria ! Mais la dizaine de toiles consacrées au pardon, qui vont de 1921 à 1932, montrent aussi son plaisir de peintre devant le spectacle des pèlerins portant des costumes traditionnels ou devant certains temps forts du pardon comme « le baiser des bannières » lorsque les pèlerins de diverses paroisses se rencontrent en inclinant les bannières jusqu’à se toucher. Pour cette toile, précédée par un croquis aquarellé dessiné sur place, Maurice Denis choisit l’espace le long du bas-côté sud. Il détaille la foule des pèlerins qui attendent près de la porte d’entrée de la basilique le départ de la procession. Au fond, sur la place devant le sanctuaire, on distingue des bannières qui arrivent. Pour équilibrer la composition par rapport à la tour sud de la basilique, le peintre rehausse de quelques marches le socle du calvaire. Cela lui permet de mettre en valeur le groupe de jeunes femmes aux allures de touristes qui domine la foule. Un peu plus haut, il peint suivant deux positions un jeune garçon vêtu d’un tricot marin, qui s’est hissé jusqu’à la plateforme où sont disposées quelques statues afin de bénéficier d’un magnifique observatoire. Il s’agit de son fils Dominique alors âgé de 12 ans. Maurice Denis s’en souviendra lors de sa venue l’année suivante et lui écrit le 8 sur une carte postale du Folgoët : « Cher Domi, Reconnais-tu le calvaire où tu faisais l’acrobate l’année dernière ? ». Au-delà de cette scène amusante, c’est la présence du groupe de femmes portant le costume traditionnel du pays Pagan qui est prétexte, pour le peintre, à élaborer cette composition très économe dans sa construction et basée sur une gamme restreinte de couleurs peu nuancées. Ces femmes provenant d’une commune du pays Pagan comme Kerlouan, Brignogan ou Plounéour-Trez, portent l’habit de Damas, le châle double en tulle et la coiffe de cérémonie dite kernapa. Maurice Denis restitue parfaitement les costumes sans tomber dans l’excès de détails : il a remarqué les m

Auction archive: Lot number 204
Auction:
Datum:
4 May 2019
Auction house:
Thierry-Lannon & Associés
Lieu de la vente BREST CENTRE 26 rue du Château 29200 BREST Hôtel des Ventes
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