MONTHERLANT Henry de (1896-1972) [AF 1960, 29e f]. MANUSCRIT autographe, Claudel et Montherlant, [1934] ; 4 pages in-4. Sous le masque d’un critique anonyme, Montherlant se consacre à une étude sur lui-même à l’occasion de la parution d’Encore un instant de bonheur (Grasset, 1934). Le manuscrit, à l’encre violette, avec des ratures et corrections, est écrit au verso du tapuscrit de sa bibliographie (p. 9-12) avec corrections et additions autographes. Montherlant poète rencontre les mêmes résistances que CLAUDEL ou Anna de NOAILLES : « ces trois poètes sont des lyriques, et il y a décidément chez les Français quelque chose d’imperméable au lyrisme ». VALÉRY est « un continuateur de la poësie “précieuse” du XVIIe siècle français. COCTEAU est lui aussi un précieux, et, en outre, un homme d’esprit, c’est-à-dire un produit doublement français. [...] Claudel et Montherlant sont des phénomènes dans la vie française, Claudel en faisant craquer les cadres par tout ce qui sort de lui, ses drames, sa prosodie, sa langue, Montherlant, d’un art beaucoup plus classique, la faisant craquer par son tempérament de feu »... etc. Seuls Edmond Jaloux et Francis de Miomandre ont salué Encore un instant de bonheur : « Les Français ne se rendent compte en aucune façon de ce qu’un tel volume, véritablement printanier, apporte d’air, de sang, de chant dans leur littérature contemporaine embourgeoisée, déshabituée de cette prodigalité de sève et de ce magnifique emportement à jouir des sentiments humains »... On joint une L.A.S. [1925, à Nicolas Beauduin], sur la mort de sa grand-mère ; le manuscrit autographe d’un texte « à l’enterrement Lefebvre », 2 décembre 1963 (2 p. in-4) ; une P.A.S. (citation du Maître de Santiago) ; une L.S., 1967, à propos de sa réception académique « en séance privée ».
MONTHERLANT Henry de (1896-1972) [AF 1960, 29e f]. MANUSCRIT autographe, Claudel et Montherlant, [1934] ; 4 pages in-4. Sous le masque d’un critique anonyme, Montherlant se consacre à une étude sur lui-même à l’occasion de la parution d’Encore un instant de bonheur (Grasset, 1934). Le manuscrit, à l’encre violette, avec des ratures et corrections, est écrit au verso du tapuscrit de sa bibliographie (p. 9-12) avec corrections et additions autographes. Montherlant poète rencontre les mêmes résistances que CLAUDEL ou Anna de NOAILLES : « ces trois poètes sont des lyriques, et il y a décidément chez les Français quelque chose d’imperméable au lyrisme ». VALÉRY est « un continuateur de la poësie “précieuse” du XVIIe siècle français. COCTEAU est lui aussi un précieux, et, en outre, un homme d’esprit, c’est-à-dire un produit doublement français. [...] Claudel et Montherlant sont des phénomènes dans la vie française, Claudel en faisant craquer les cadres par tout ce qui sort de lui, ses drames, sa prosodie, sa langue, Montherlant, d’un art beaucoup plus classique, la faisant craquer par son tempérament de feu »... etc. Seuls Edmond Jaloux et Francis de Miomandre ont salué Encore un instant de bonheur : « Les Français ne se rendent compte en aucune façon de ce qu’un tel volume, véritablement printanier, apporte d’air, de sang, de chant dans leur littérature contemporaine embourgeoisée, déshabituée de cette prodigalité de sève et de ce magnifique emportement à jouir des sentiments humains »... On joint une L.A.S. [1925, à Nicolas Beauduin], sur la mort de sa grand-mère ; le manuscrit autographe d’un texte « à l’enterrement Lefebvre », 2 décembre 1963 (2 p. in-4) ; une P.A.S. (citation du Maître de Santiago) ; une L.S., 1967, à propos de sa réception académique « en séance privée ».
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