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Auction archive: Lot number 39

Nicolas de LARGILLIèRE (1656-1746) Portrait...

Estimate
€100,000 - €150,000
ca. US$117,799 - US$176,699
Price realised:
€127,400
ca. US$150,076
Auction archive: Lot number 39

Nicolas de LARGILLIèRE (1656-1746) Portrait...

Estimate
€100,000 - €150,000
ca. US$117,799 - US$176,699
Price realised:
€127,400
ca. US$150,076
Beschreibung:

Nicolas de LARGILLIèRE (1656-1746) Portrait de Marie Thérèse Jacquet de la Bussières, épouse de Jean Louis Arnaud, conseiller et secrétaire du roi, trésorier général de l'extraordinaire des guerres Toile. Restaurations anciennes. 140 x 106 cm Provenance : Château de Chacenay (près de Bar-sur-Aube); vente Paris, Ader Picard Tajan, Palais d'Orsay, 28 mars 1979, n° 180 (racheté par la famille). Resté depuis dans la même famille. Expositions : Paris, Palais des Beaux-Arts (Petit Palais), Nicolas de Largillière mai-juin 1928, n°75 de la première édition du catalogue, n°83 de la deuxième édition. Bibliographie : N. de Largillière, Bibliothèque nationale, Cabinet des Estampes (Da 58/fol), t. I. 25e feuillet ; Les Sires et les barons de Chacenay par l'Abbé Lalore, Troyes, Librairie Léopold Lacroix, 1885 (avec inversion d'attribution entre les deux portraits du couple) ; Catalogue de l'exposition Largilliere and the Eighteenth-Century Portrait, Montréal, Musée des Beaux-arts, 19 septembre-15 novembre 1981, p. 214, fig. 42a. Portrait gravé par Château en 1710, d'une manière assez libre, sans mention du nom du modèle et accompagné de vers galants. Née en 1658, Marie Thérèse Jacquet de la Bussières épouse Jean-Louis Arnault en 1696 (dont nous présentons le portrait au lot suivant). De dix ans son cadet, ce conseiller et secrétaire du roi, promis à un bel avenir, se donne ainsi la possibilité de faire entrer sa descendance dans les rangs de la noblesse. Devenu fermier général en 1702, il décède en 1707. Leur fille unique, Elisabeth Monique (1700-1779) épouse Claude-François-Ponchet, puis achète le château de Chacenay qu'elle fait aménager et agrandir. Marie Thérèse Jacquet se remarie avec Nicolas Dupuis de Baillet. Notre tableau a probablement été commandé à l'occasion de son premier mariage, ou juste après, comme l'indique la petite levrette, symbole de fidélité. Il s'inscrit dans un groupe de plusieurs portraits féminins de Largillière, la plupart liés aux noces de leurs modèles, peints au tournant du siècle, vers 1700, parmi lesquels on peut citer : Portrait d'une femme avec son esclave noir (New York, Metropolitan Museum, 1696); Portrait d'une femme à sa toilette (Saint Louis Museum of Art, 1696); Portrait de Mademoiselle de La Fayette (château de Parentignat, 1697); Portrait présumé d'Elisabeth de Beauharnais (musée de Grenoble, vers 1701); Portrait de la duchesse Quentin de Lorge (Hôtel Drouot, 17 mars 1987, n° 155); Portrait de Femme en robe rouge (catalogue exposition Toulouse, musée Paul-Dupuy, les collectionneurs toulousains au XVIIIe siècle, 2001, pp. 79 - 80, n ° 19); Madame La Live de Bellegarde (collection particulière); La belle Strasbourgeoise (deux versions, dont une au musée de Strasbourg, 1703). Ces toiles sont extraordinaires de qualité picturale, de coloris vif et d'inventivité. La robe rouge qui arrête le regard suit les recommandations de Roger de Piles (William B. Macgregor, «Le Portrait de gentilhomme» de Largillière : un exercice d'attention », Revue de l'Art, 1993, n° 100 p. 29-43, et sur le «rôle du rouge», p. 35-38), plaçant Largillière dans le camp des coloristes «rubénistes». Les jeunes femmes en mouvement, entourées de mobilier récent, mettent en valeur la mode du temps : la robe « à pièce d'estomac », la coiffure à la Fontange, très haute, avec les deux accroche-coeurs sur le front (les «cruches») et la large tresse bouclée dans le cou, les rubans de couleurs. Le tempo de la mode est désormais lancé depuis Paris, une mode somptueuse, fraîche et extravagante qui renie la sobriété du siècle précédent, l'austérité de madame de Maintenon à Versailles, et qui annonce la fantaisie du XVIIIe siècle. Largillière abandonne les prétextes mythologiques ou théâtraux de ses portraits antérieurs, ou que pratiquent ses collègues, et, l'un des premiers, diffuse l'image d'une Française belle et élégante dans un cadre luxueux. Cela lui permet aussi de montrer sa virtuosité dans des genres divers, le portrait bien sûr, la pe

Auction archive: Lot number 39
Auction:
Datum:
6 Oct 2020
Auction house:
Daguerre
5bis rue du Cirque
75008 Paris
France
infos@daguerre.fr
+33 (0)1 45630260
+33 (0)1 45630261
Beschreibung:

Nicolas de LARGILLIèRE (1656-1746) Portrait de Marie Thérèse Jacquet de la Bussières, épouse de Jean Louis Arnaud, conseiller et secrétaire du roi, trésorier général de l'extraordinaire des guerres Toile. Restaurations anciennes. 140 x 106 cm Provenance : Château de Chacenay (près de Bar-sur-Aube); vente Paris, Ader Picard Tajan, Palais d'Orsay, 28 mars 1979, n° 180 (racheté par la famille). Resté depuis dans la même famille. Expositions : Paris, Palais des Beaux-Arts (Petit Palais), Nicolas de Largillière mai-juin 1928, n°75 de la première édition du catalogue, n°83 de la deuxième édition. Bibliographie : N. de Largillière, Bibliothèque nationale, Cabinet des Estampes (Da 58/fol), t. I. 25e feuillet ; Les Sires et les barons de Chacenay par l'Abbé Lalore, Troyes, Librairie Léopold Lacroix, 1885 (avec inversion d'attribution entre les deux portraits du couple) ; Catalogue de l'exposition Largilliere and the Eighteenth-Century Portrait, Montréal, Musée des Beaux-arts, 19 septembre-15 novembre 1981, p. 214, fig. 42a. Portrait gravé par Château en 1710, d'une manière assez libre, sans mention du nom du modèle et accompagné de vers galants. Née en 1658, Marie Thérèse Jacquet de la Bussières épouse Jean-Louis Arnault en 1696 (dont nous présentons le portrait au lot suivant). De dix ans son cadet, ce conseiller et secrétaire du roi, promis à un bel avenir, se donne ainsi la possibilité de faire entrer sa descendance dans les rangs de la noblesse. Devenu fermier général en 1702, il décède en 1707. Leur fille unique, Elisabeth Monique (1700-1779) épouse Claude-François-Ponchet, puis achète le château de Chacenay qu'elle fait aménager et agrandir. Marie Thérèse Jacquet se remarie avec Nicolas Dupuis de Baillet. Notre tableau a probablement été commandé à l'occasion de son premier mariage, ou juste après, comme l'indique la petite levrette, symbole de fidélité. Il s'inscrit dans un groupe de plusieurs portraits féminins de Largillière, la plupart liés aux noces de leurs modèles, peints au tournant du siècle, vers 1700, parmi lesquels on peut citer : Portrait d'une femme avec son esclave noir (New York, Metropolitan Museum, 1696); Portrait d'une femme à sa toilette (Saint Louis Museum of Art, 1696); Portrait de Mademoiselle de La Fayette (château de Parentignat, 1697); Portrait présumé d'Elisabeth de Beauharnais (musée de Grenoble, vers 1701); Portrait de la duchesse Quentin de Lorge (Hôtel Drouot, 17 mars 1987, n° 155); Portrait de Femme en robe rouge (catalogue exposition Toulouse, musée Paul-Dupuy, les collectionneurs toulousains au XVIIIe siècle, 2001, pp. 79 - 80, n ° 19); Madame La Live de Bellegarde (collection particulière); La belle Strasbourgeoise (deux versions, dont une au musée de Strasbourg, 1703). Ces toiles sont extraordinaires de qualité picturale, de coloris vif et d'inventivité. La robe rouge qui arrête le regard suit les recommandations de Roger de Piles (William B. Macgregor, «Le Portrait de gentilhomme» de Largillière : un exercice d'attention », Revue de l'Art, 1993, n° 100 p. 29-43, et sur le «rôle du rouge», p. 35-38), plaçant Largillière dans le camp des coloristes «rubénistes». Les jeunes femmes en mouvement, entourées de mobilier récent, mettent en valeur la mode du temps : la robe « à pièce d'estomac », la coiffure à la Fontange, très haute, avec les deux accroche-coeurs sur le front (les «cruches») et la large tresse bouclée dans le cou, les rubans de couleurs. Le tempo de la mode est désormais lancé depuis Paris, une mode somptueuse, fraîche et extravagante qui renie la sobriété du siècle précédent, l'austérité de madame de Maintenon à Versailles, et qui annonce la fantaisie du XVIIIe siècle. Largillière abandonne les prétextes mythologiques ou théâtraux de ses portraits antérieurs, ou que pratiquent ses collègues, et, l'un des premiers, diffuse l'image d'une Française belle et élégante dans un cadre luxueux. Cela lui permet aussi de montrer sa virtuosité dans des genres divers, le portrait bien sûr, la pe

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Auction:
Datum:
6 Oct 2020
Auction house:
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