Paire de vases dans le style des vases «de l'Alhambra», en fonte (alliage de fer et de carbone) d'aspect argenté, moulé en plusieurs parties. La panse ovoïde, reposant sur un pied à volutes, est surmontée par un haut col cylindrique évasé contre lequel s'appuient deux anses plates festonnées. Le décor moulé en fort relief est disposé en registres. La partie supérieure de la panse est ornée d'une rosace étoilée dans un médaillon polylobé formé par des rubans entrelacés sur un fond de palmettes, la partie médiane est ceinturée par une frise de cartouches calligraphiés de la devise nasride stylisée et la base est ornée de colonnes et d'arcatures parmi des arabesques de palmettes. Le pied est orné d'arabesques végétales. La base du col est agrémentée d'une frise de fl eurons sous un anneau d'étoiles à huit pointes et la corolle facettée est ornée de rubans noués d'où s'échappent des palmettes stylisées. Les anses sont décorées d'entrelacs végétaux autour d'une rosace inscrite dans un rondeau. Espagne, XIXème siècle. Hauteur : 55 et 55,5 cm. Poids : 13,55 et 14,35 kg. Cette paire de vase est directement inspirée des fameux vases des XIVe et Xve siècles dits « de l'Alhambra « qui ornaient jadis, dans le Palais nasride, de grandes niches disposées par paires. Le décor de ces deux vases est une adaptation d'un modèle nasride brisé en 1792 et publié par l'académie madrilène de San Fernando en 1780 (Antiguedades Arabes de Granada y Cordoba, Madrid, Academia de San Fernando, 1780, pl. XIX). Le vase nasride, uniquement connu par la gravure de 1780 est illustré dans l'article de Sophie Makariou, « L'Alhambra, de l'histoire des arts aux rêveries décoratives «, in : Purs décors ?, Musée des Arts Décoratifs, Paris, 2007, fi g.3 p.271. Une autre copie de ce vase, exécutée en céramique en Espagne au XIXème siècle, et illustrée sur le feuillet de présentation de « Deux vases de l'Alhambra ? «, Actualité du département des Antiquités orientales, section arts de l'Islam n°1, avril-juillet 2003, fi g. 7, reprend exactement le décor de la paire de vases en fonte, ce qui laisse supposer une même origine espagnole.
Paire de vases dans le style des vases «de l'Alhambra», en fonte (alliage de fer et de carbone) d'aspect argenté, moulé en plusieurs parties. La panse ovoïde, reposant sur un pied à volutes, est surmontée par un haut col cylindrique évasé contre lequel s'appuient deux anses plates festonnées. Le décor moulé en fort relief est disposé en registres. La partie supérieure de la panse est ornée d'une rosace étoilée dans un médaillon polylobé formé par des rubans entrelacés sur un fond de palmettes, la partie médiane est ceinturée par une frise de cartouches calligraphiés de la devise nasride stylisée et la base est ornée de colonnes et d'arcatures parmi des arabesques de palmettes. Le pied est orné d'arabesques végétales. La base du col est agrémentée d'une frise de fl eurons sous un anneau d'étoiles à huit pointes et la corolle facettée est ornée de rubans noués d'où s'échappent des palmettes stylisées. Les anses sont décorées d'entrelacs végétaux autour d'une rosace inscrite dans un rondeau. Espagne, XIXème siècle. Hauteur : 55 et 55,5 cm. Poids : 13,55 et 14,35 kg. Cette paire de vase est directement inspirée des fameux vases des XIVe et Xve siècles dits « de l'Alhambra « qui ornaient jadis, dans le Palais nasride, de grandes niches disposées par paires. Le décor de ces deux vases est une adaptation d'un modèle nasride brisé en 1792 et publié par l'académie madrilène de San Fernando en 1780 (Antiguedades Arabes de Granada y Cordoba, Madrid, Academia de San Fernando, 1780, pl. XIX). Le vase nasride, uniquement connu par la gravure de 1780 est illustré dans l'article de Sophie Makariou, « L'Alhambra, de l'histoire des arts aux rêveries décoratives «, in : Purs décors ?, Musée des Arts Décoratifs, Paris, 2007, fi g.3 p.271. Une autre copie de ce vase, exécutée en céramique en Espagne au XIXème siècle, et illustrée sur le feuillet de présentation de « Deux vases de l'Alhambra ? «, Actualité du département des Antiquités orientales, section arts de l'Islam n°1, avril-juillet 2003, fi g. 7, reprend exactement le décor de la paire de vases en fonte, ce qui laisse supposer une même origine espagnole.
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