Poète, auteur de fables et de contes en vers très exquis, Ivan Dmitriev exerça également des fonctions politiques, notamment comme ministre de la Justice sous Alexandre Ier. C'est Karamzine, son parent, qui influença beaucoup ses travaux littéraires. En revanche, c'est grâce à Dmitriev que Kryloff, le La Fontaine russe, se consacra entièrement à l'écriture de fables. Enfin, Dmitriev est aussi considéré comme maître de Pouchkine, celui-ci l'évoquant dans ces poésies: Dmitriev, aussi nous approuva; Et le gardien des murs de la Russie, Il laissa ses tablettes pour nous écouter Et caresser notre muse timide. Réf.: Trésors du siècle d'or russe, de Pouchkine à Tolstoï. Cologny-Genève, Fondation Martin Bodmer; Paris, éditions des Syrtes, 2009, pp.108-109. L.A.S. à Dupré de Saint-Maure. Moscou, 22 juin 1821. 2 pp. in-4. En français. Dmitriev félicite Dupré de Saint-Maure pour la traduction qu'il a faite, dans l'anthologie, du poème de son ami comte Khvostoff. «Je ne doute nullement que le chant d'Yermak ne soit bien rendu en vers français, et je vous sais un gré infini d'entreprendre ce travail». Il refuse néanmoins de lui envoyer ses fables et contes, les jugeant (à tort!) de peu d'intérêt
Poète, auteur de fables et de contes en vers très exquis, Ivan Dmitriev exerça également des fonctions politiques, notamment comme ministre de la Justice sous Alexandre Ier. C'est Karamzine, son parent, qui influença beaucoup ses travaux littéraires. En revanche, c'est grâce à Dmitriev que Kryloff, le La Fontaine russe, se consacra entièrement à l'écriture de fables. Enfin, Dmitriev est aussi considéré comme maître de Pouchkine, celui-ci l'évoquant dans ces poésies: Dmitriev, aussi nous approuva; Et le gardien des murs de la Russie, Il laissa ses tablettes pour nous écouter Et caresser notre muse timide. Réf.: Trésors du siècle d'or russe, de Pouchkine à Tolstoï. Cologny-Genève, Fondation Martin Bodmer; Paris, éditions des Syrtes, 2009, pp.108-109. L.A.S. à Dupré de Saint-Maure. Moscou, 22 juin 1821. 2 pp. in-4. En français. Dmitriev félicite Dupré de Saint-Maure pour la traduction qu'il a faite, dans l'anthologie, du poème de son ami comte Khvostoff. «Je ne doute nullement que le chant d'Yermak ne soit bien rendu en vers français, et je vous sais un gré infini d'entreprendre ce travail». Il refuse néanmoins de lui envoyer ses fables et contes, les jugeant (à tort!) de peu d'intérêt
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