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Auction archive: Lot number 1

Raden Syarif Bastaman SALEH (Semarang

Estimate
€150,000 - €200,000
ca. US$186,450 - US$248,600
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 1

Raden Syarif Bastaman SALEH (Semarang

Estimate
€150,000 - €200,000
ca. US$186,450 - US$248,600
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

Raden Syarif Bastaman SALEH (Semarang, Indonésie 1811 ou 1814 - Bogor 1880), "La Chasse au taureau sauvage (Banteng)", toile, 110 x 180 cm, signée et datée en bas à droite "Raden Saleh 1855", (Au revers du châssis, un n° 20ASW. Restaurations anciennes et accidents) * Provenance : Collection Jules Stanislas Sigisbert Cézard. Sa vente aux enchères à Batavia (aujourd'hui Jakarta) le 1er mai 1859. * Expert : Cabinet Turquin, Paris. Jules Stanislas Sigisbert Cézard, né à Batavia en 1829, était le fils de riches négociants français qui, associés à J. Schounten & Co, exportaient du café et du sucre et importaient des produits européens. Il fit ses études en France de 1839 à 1852, date à laquelle il retourna à Batavia et se maria avec A. C. Vrede Bik, fille du gouverneur hollandais de l'île Célèbes. Jules Stanislas Sigisbert Cézard reprend le commerce de sucre de son père et de transport vers l'Europe. Il est probablement le commanditaire de notre tableau, Raden Saleh étant lui aussi à Batavia depuis 1851. En 1859, il quitta les Indes Orientales pour rentrer en métropole. A cette occasion, il vendit tout le mobilier et les décors intérieurs de sa maison, dont le tableau de Raden Saleh comme l'annonce le journal Java-Bode du 30 avril 1859 : " een schilderstuk van Raden Saleh voorstellende eene banteng Jagt " (cet historique nous a été indiqué par le Dr Werner Kraus). Raden Saleh est le premier artiste moderne des Indes orientales néerlandaises. Il était déjà très célèbre au milieu du XIXème siècle, mais sa renommée a grandi ces vingt dernières années au fil des redécouvertes de ses tableaux. Après la rétrospective au Lindenau-Museum d'Altenburg en 2013, il fait actuellement l'objet d'une exposition à Singapour (Between worlds : Raden Saleh and Juan Luna, National Gallery Singapore, 16 novembre 2017- 11 mars 2018). Montrant des dispositions pour le dessin, le jeune prince Raden Saleh fut envoyé à Batavia par son oncle, le régent de Semarang (sur l'île de Java), pour étudier auprès du peintre belge Antoine Payen (1792-1853). Il obtint une bourse du gouvernement néerlandais en 1829, afin de compléter sa formation à Amsterdam avec le portraitiste Cornelis Kruseman (1797-1857) et le paysagiste Andreas Schelfhout (1787-1870). Il vécut en Hollande jusqu'en 1839, puis fit un voyage d'étude de six mois en Europe. Après avoir visité la France, la Suisse, l'Angleterre, l'Ecosse et l'Allemagne, l'artiste s'installa à Dresde durant quatre ans. Contrairement aux discriminations qu'il avait subies dans la Hollande conservatrice, Raden Saleh était considéré à la cour de Saxe comme un personnage particulièrement fascinant, cultivé et exotique, et fut un proche du duc Ernest II de Saxe-Cobourg et Gotha (1818-1893). Il rencontra alors le sculpteur danois Berthel Thorvaldsen (1770-1844) et le peintre norvégien Johann Christian Dahl (1788-1857), dont l'influence est perceptible dans ses paysages. En 1845, il partit pour Paris où il loua un atelier au 31, avenue des Veuves (connue sous le nom actuel d'avenue Montaigne). Il rencontra enfin Horace Vernet qu'il appréciait depuis longtemps, dans son atelier à Versailles (il l'accompagna peut-être plusieurs mois en Algérie en 1849). Le comte de Pourtales lui acheta deux tableaux. Il commença à peindre une large toile, La Chasse au cerf, destinée au roi de Hollande, ainsi qu'une Chasse au tigre qui fut achetée en 1846 par le roi Louis-Philippe sur les conseils de sa fille Clémentine pour deux mille cinq cents francs, une somme très élevée (l'œuvre a probablement disparu lors de la destruction du château de Neuilly en 1848). En 1847, la Chasse au cerf dans l'île de Java exposée au Salon (239 x 346 cm) reçut un accueil très favorable du public et de la critique (Théophile Gautier le compare aux grands peintres animaliers de l'époque). Acquis par le roi pour trois mille francs, ce tableau est actuellement conservé à la mairie de Saint-Amand-Montrond dans le Berry (dépôt du Louvre). En 1851, après plus de vingt

Auction archive: Lot number 1
Auction:
Datum:
27 Jan 2018
Auction house:
Jack-Philippe Ruellan - Maison de Ventes aux Enchères
8 rue du Dr J. Audic
Z.A.C. du Ténénio - BP 37
56000 Vannes
France
ruellan.cpriseur@orange.fr
+ 33 (0)2 97472632
+33 (0)2 97479182
Beschreibung:

Raden Syarif Bastaman SALEH (Semarang, Indonésie 1811 ou 1814 - Bogor 1880), "La Chasse au taureau sauvage (Banteng)", toile, 110 x 180 cm, signée et datée en bas à droite "Raden Saleh 1855", (Au revers du châssis, un n° 20ASW. Restaurations anciennes et accidents) * Provenance : Collection Jules Stanislas Sigisbert Cézard. Sa vente aux enchères à Batavia (aujourd'hui Jakarta) le 1er mai 1859. * Expert : Cabinet Turquin, Paris. Jules Stanislas Sigisbert Cézard, né à Batavia en 1829, était le fils de riches négociants français qui, associés à J. Schounten & Co, exportaient du café et du sucre et importaient des produits européens. Il fit ses études en France de 1839 à 1852, date à laquelle il retourna à Batavia et se maria avec A. C. Vrede Bik, fille du gouverneur hollandais de l'île Célèbes. Jules Stanislas Sigisbert Cézard reprend le commerce de sucre de son père et de transport vers l'Europe. Il est probablement le commanditaire de notre tableau, Raden Saleh étant lui aussi à Batavia depuis 1851. En 1859, il quitta les Indes Orientales pour rentrer en métropole. A cette occasion, il vendit tout le mobilier et les décors intérieurs de sa maison, dont le tableau de Raden Saleh comme l'annonce le journal Java-Bode du 30 avril 1859 : " een schilderstuk van Raden Saleh voorstellende eene banteng Jagt " (cet historique nous a été indiqué par le Dr Werner Kraus). Raden Saleh est le premier artiste moderne des Indes orientales néerlandaises. Il était déjà très célèbre au milieu du XIXème siècle, mais sa renommée a grandi ces vingt dernières années au fil des redécouvertes de ses tableaux. Après la rétrospective au Lindenau-Museum d'Altenburg en 2013, il fait actuellement l'objet d'une exposition à Singapour (Between worlds : Raden Saleh and Juan Luna, National Gallery Singapore, 16 novembre 2017- 11 mars 2018). Montrant des dispositions pour le dessin, le jeune prince Raden Saleh fut envoyé à Batavia par son oncle, le régent de Semarang (sur l'île de Java), pour étudier auprès du peintre belge Antoine Payen (1792-1853). Il obtint une bourse du gouvernement néerlandais en 1829, afin de compléter sa formation à Amsterdam avec le portraitiste Cornelis Kruseman (1797-1857) et le paysagiste Andreas Schelfhout (1787-1870). Il vécut en Hollande jusqu'en 1839, puis fit un voyage d'étude de six mois en Europe. Après avoir visité la France, la Suisse, l'Angleterre, l'Ecosse et l'Allemagne, l'artiste s'installa à Dresde durant quatre ans. Contrairement aux discriminations qu'il avait subies dans la Hollande conservatrice, Raden Saleh était considéré à la cour de Saxe comme un personnage particulièrement fascinant, cultivé et exotique, et fut un proche du duc Ernest II de Saxe-Cobourg et Gotha (1818-1893). Il rencontra alors le sculpteur danois Berthel Thorvaldsen (1770-1844) et le peintre norvégien Johann Christian Dahl (1788-1857), dont l'influence est perceptible dans ses paysages. En 1845, il partit pour Paris où il loua un atelier au 31, avenue des Veuves (connue sous le nom actuel d'avenue Montaigne). Il rencontra enfin Horace Vernet qu'il appréciait depuis longtemps, dans son atelier à Versailles (il l'accompagna peut-être plusieurs mois en Algérie en 1849). Le comte de Pourtales lui acheta deux tableaux. Il commença à peindre une large toile, La Chasse au cerf, destinée au roi de Hollande, ainsi qu'une Chasse au tigre qui fut achetée en 1846 par le roi Louis-Philippe sur les conseils de sa fille Clémentine pour deux mille cinq cents francs, une somme très élevée (l'œuvre a probablement disparu lors de la destruction du château de Neuilly en 1848). En 1847, la Chasse au cerf dans l'île de Java exposée au Salon (239 x 346 cm) reçut un accueil très favorable du public et de la critique (Théophile Gautier le compare aux grands peintres animaliers de l'époque). Acquis par le roi pour trois mille francs, ce tableau est actuellement conservé à la mairie de Saint-Amand-Montrond dans le Berry (dépôt du Louvre). En 1851, après plus de vingt

Auction archive: Lot number 1
Auction:
Datum:
27 Jan 2018
Auction house:
Jack-Philippe Ruellan - Maison de Ventes aux Enchères
8 rue du Dr J. Audic
Z.A.C. du Ténénio - BP 37
56000 Vannes
France
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+ 33 (0)2 97472632
+33 (0)2 97479182
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