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Auction archive: Lot number 32

Rare et exceptionnel groupe de quatre

ART AMERINDIEN
9 Dec 2013
Estimate
€60,000 - €80,000
ca. US$82,221 - US$109,628
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 32

Rare et exceptionnel groupe de quatre

ART AMERINDIEN
9 Dec 2013
Estimate
€60,000 - €80,000
ca. US$82,221 - US$109,628
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

Rare et exceptionnel groupe de quatre masques PUEBLO ANDAMAMAE (cf. Barton Wright). Circa milieu XIXéme siècle Nouveau-Mexique, USA. Le grand spécialiste Américain Barton Wright, dans une lettre adressée au collectionneur au sujet de ses chefs-d''uvres, précise que selon lui ces masques Andamamae apparaissaient uniquement par groupe de quatre durant les danses de nuit du solstice d'hiver, en une longue procession dont les pas de danse imitaient la reptation du serpent à sonnettes. Cependant, il remarque qu'il n'y avait pas de «Snake Clan» au Pueblo de Jemez (Nouveau Mexique). Par contre, il écrit plus loin que chez les Hopis de l'Arizona il existait à part leur Clan Chua (Snake), un très ancien clan du Serpent qui utilisait un masque très similaire, dont on ne savait plus rien en 1899 (cf. Fewkes, 1903 : Plate LXVII, p. 108). Par contre, l'artiste José Rey Toledo (1915-1994) nous montre sur une de ses 'uvres datant de 1936, quatre «Cavaliers-gardes» (hilé.yi, au sing.) portant les mêmes masques que ceux du présent catalogue. . On peut admirer cette remarquable peinture reproduite page 424 du «Handbook of North American Indians» en 1979(Voir les références). Selojn cet article ils avaient pour mission, avant 1900, d'éloigner les «non-indiens» des Danses Sacrées. Quoi qu'il en soit les deux sources confirment l'abandon de leur usage à la fin du XIX° siècle. José Rey Toledo avait pour oncle le célèbre peintre du Pueblo de Zia, Velino Shije Herrera. En 1936, ces précieux masques se trouvaient alors au Museum of New Mexico de Santa-Fé (Nouveau-Mexique) ainsi que la peinture originale de José Rey Toledo. Impressionnants masques en peau épaisse et rawhide. Ils sont munis de longues visières et leurs sommets filent en pointe. Les bouches sont incisées en circulaire, en rectangle, figuré par des coutures ou absente, selon le modèle. Leurs bases sont ornées d'épaisses lignes jaunes et rouges bordées de noir qui font le tour complet des masques. Ils sont généreusement et somptueusement ornés de peintures traditionnelles qui représentent des éclairs, des escaliers-du-ciel ainsi quelques motifs qui semblent représenter des étoiles. L'ensemble procure une belle impression d'art contemporain. Les motifs repeints en superposition indiquent un grand nombre de réemploi des masques au cours des âges. A l'arrière, les arêtes des masques sont garnies de solides enveloppes de feuilles de maïs ficelées qui parcourent toute la hauteur. A l'origine elles étaient ornées d'un splendide panache de plumes d'aigle (Voir le dessin de Daniel DUBOIS page précédente). Les sommets des masques sont peints en rouge ourlé de noir. Les bases de ces masques sont munies de lacets de cuir qui permettaient de solidement y fixer des collerettes ornementales. Sur certains d'entre eux, une coloration verdâtre de la taille d'un timbre est encore visible. Il semble que ce soit les restes d'«impression» de numéros d'inventaire

Auction archive: Lot number 32
Auction:
Datum:
9 Dec 2013
Auction house:
Eve Enchères SVV
rue Milton 9
75009 Paris
France
contact@auctioneve.com
+33 (0)1 53340404
Beschreibung:

Rare et exceptionnel groupe de quatre masques PUEBLO ANDAMAMAE (cf. Barton Wright). Circa milieu XIXéme siècle Nouveau-Mexique, USA. Le grand spécialiste Américain Barton Wright, dans une lettre adressée au collectionneur au sujet de ses chefs-d''uvres, précise que selon lui ces masques Andamamae apparaissaient uniquement par groupe de quatre durant les danses de nuit du solstice d'hiver, en une longue procession dont les pas de danse imitaient la reptation du serpent à sonnettes. Cependant, il remarque qu'il n'y avait pas de «Snake Clan» au Pueblo de Jemez (Nouveau Mexique). Par contre, il écrit plus loin que chez les Hopis de l'Arizona il existait à part leur Clan Chua (Snake), un très ancien clan du Serpent qui utilisait un masque très similaire, dont on ne savait plus rien en 1899 (cf. Fewkes, 1903 : Plate LXVII, p. 108). Par contre, l'artiste José Rey Toledo (1915-1994) nous montre sur une de ses 'uvres datant de 1936, quatre «Cavaliers-gardes» (hilé.yi, au sing.) portant les mêmes masques que ceux du présent catalogue. . On peut admirer cette remarquable peinture reproduite page 424 du «Handbook of North American Indians» en 1979(Voir les références). Selojn cet article ils avaient pour mission, avant 1900, d'éloigner les «non-indiens» des Danses Sacrées. Quoi qu'il en soit les deux sources confirment l'abandon de leur usage à la fin du XIX° siècle. José Rey Toledo avait pour oncle le célèbre peintre du Pueblo de Zia, Velino Shije Herrera. En 1936, ces précieux masques se trouvaient alors au Museum of New Mexico de Santa-Fé (Nouveau-Mexique) ainsi que la peinture originale de José Rey Toledo. Impressionnants masques en peau épaisse et rawhide. Ils sont munis de longues visières et leurs sommets filent en pointe. Les bouches sont incisées en circulaire, en rectangle, figuré par des coutures ou absente, selon le modèle. Leurs bases sont ornées d'épaisses lignes jaunes et rouges bordées de noir qui font le tour complet des masques. Ils sont généreusement et somptueusement ornés de peintures traditionnelles qui représentent des éclairs, des escaliers-du-ciel ainsi quelques motifs qui semblent représenter des étoiles. L'ensemble procure une belle impression d'art contemporain. Les motifs repeints en superposition indiquent un grand nombre de réemploi des masques au cours des âges. A l'arrière, les arêtes des masques sont garnies de solides enveloppes de feuilles de maïs ficelées qui parcourent toute la hauteur. A l'origine elles étaient ornées d'un splendide panache de plumes d'aigle (Voir le dessin de Daniel DUBOIS page précédente). Les sommets des masques sont peints en rouge ourlé de noir. Les bases de ces masques sont munies de lacets de cuir qui permettaient de solidement y fixer des collerettes ornementales. Sur certains d'entre eux, une coloration verdâtre de la taille d'un timbre est encore visible. Il semble que ce soit les restes d'«impression» de numéros d'inventaire

Auction archive: Lot number 32
Auction:
Datum:
9 Dec 2013
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rue Milton 9
75009 Paris
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