Beschreibung:

Rarissime paire de boucles de chaussures en or fondu et ciselé à deux tons, à décor de palmettes et fleurs sur fond amati. Ardillons et chapes en or fondu, pivot peut-être en un autre métal. Possiblement Marseille ou Grasse seconde moitié du XVIIIe siècle. Portent chacune un poinçon de maître-orfèvre typique de Grasse et Marseille, initiales GT une fleur de lys et un grain de remède sous une couronne, et un poinçon ICC dans un rectangle. Tous deux non identifiés. Poids brut, 201g «Un arrêt de 1679 précise que si les boucles de baudriers étaient marquées et contremarquées, les bouts et bâtes desdites garnitures étant marquées du poinçon de maître, les petits objets comme les boucles de souliers ne portaient que le poinçon de maître. Avec l'augmentation des dimensions des boucles et donc du poids de métal précieux, la question du marquage des boucles serties ainsi que celui des boucles en «similor» ou en doublé a alimenté de nombreux débats au sein de la corporation des orfèvres. Henry Nocq rapporte qu'en janvier 1763 les orfèvres parisiens s'agitent, tiennent réunions pour décider si on demandera l'obligation de faire marquer les boucles montées de fausses pierres leur décision ouvre une période où les boucles serties ne sont pas marquée, cette décision sera modifiée en septembre 1783, la cour des Monnaies ordonne que tous objets d'or ou d'argent, même très petit, même monté soient marqués.» extrait de: François Doré, Les boucles de costumes en France 1650-1830. Massin, 2008. Ces boucles sont typiques des boucles de chaussures de la période 1765-1820, les ardillons et chapes eux même en or et non en acier indiquent une fabrication de grande qualité; cependant les poinçons, dont un est typique des poinçons de maître-orfèvre de l'Ancien Régime à Marseille et Grasse, ne sont pas identifiés et ne permettent pas une datation ni une localisation précise.