RAVEL (Maurice). Lettre autographe signée en 2 endroits (« Maurice Ravel » et « Ravel »), adressée à Marie Gaudin. Saint-Cloud, 30 août 1919. 1 p. in-12, adresse au dos. « Ma chère Marie, voici longtemps que je voulais vous écrire : j'ai eu une foule d'occupations, même d'ennuis. Ma pauvre tante étant morte, et mon oncle très malade [le peintre Jean-Édouard Ravel, fixé à Genève, qui mourrait en 1920, et dont Maurice Ravel hériterait], j'ai dû aller à Genève, où je l'ai trouvé en proie à des héritiers moins soucieux de ses intérêts que des leurs. Mon voyage n'a pas été inutile. Qu'êtes-vous devenue ? Et que s'est-il passé depuis que je vous ai entrevue au Cirque d'hiver ? Édouard [le frère de Maurice Ravel] m'a assuré que v[ou]s lui aviez promis de venir nous voir à St-Cloud. Y a-t-il un malentendu ? Pourquoi n'avez-vous pas au moins écrit un mot, ou téléphoné ? J'aurais été vous voir, vous pensez bien. Rassurez-moi, et donnez-moi des nouvelles de vous tous. Édouard va bien. Moi, je ne vais pas trop mal, mais je parviens difficilement à reprendre le boulot. Mme Bonnet [épouse de Victor Bonnet, associé du frère de Maurice Ravel dans des ateliers automobiles à Levallois], très patraque, va être obligée de subir une opération. Écrivez-moi vite. Je vous embrasse tous bien affectueusement. Votre vieil ami Maurice Ravel. »
RAVEL (Maurice). Lettre autographe signée en 2 endroits (« Maurice Ravel » et « Ravel »), adressée à Marie Gaudin. Saint-Cloud, 30 août 1919. 1 p. in-12, adresse au dos. « Ma chère Marie, voici longtemps que je voulais vous écrire : j'ai eu une foule d'occupations, même d'ennuis. Ma pauvre tante étant morte, et mon oncle très malade [le peintre Jean-Édouard Ravel, fixé à Genève, qui mourrait en 1920, et dont Maurice Ravel hériterait], j'ai dû aller à Genève, où je l'ai trouvé en proie à des héritiers moins soucieux de ses intérêts que des leurs. Mon voyage n'a pas été inutile. Qu'êtes-vous devenue ? Et que s'est-il passé depuis que je vous ai entrevue au Cirque d'hiver ? Édouard [le frère de Maurice Ravel] m'a assuré que v[ou]s lui aviez promis de venir nous voir à St-Cloud. Y a-t-il un malentendu ? Pourquoi n'avez-vous pas au moins écrit un mot, ou téléphoné ? J'aurais été vous voir, vous pensez bien. Rassurez-moi, et donnez-moi des nouvelles de vous tous. Édouard va bien. Moi, je ne vais pas trop mal, mais je parviens difficilement à reprendre le boulot. Mme Bonnet [épouse de Victor Bonnet, associé du frère de Maurice Ravel dans des ateliers automobiles à Levallois], très patraque, va être obligée de subir une opération. Écrivez-moi vite. Je vous embrasse tous bien affectueusement. Votre vieil ami Maurice Ravel. »
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