Beschreibung:

REGNAUD DE SAINT-JEAN-D'ANGÉLY (Michel-Louis-Étienne), et autour. Ensemble d'environ 400 lettres et pièces. 1794-1817 et s.d. — REGNAUD DE SAINT-JEAN-D'ANGÉLY (Michel-Louis-Étienne). Ensemble d'environ 300 lettres, essentiellement adressées à son épouse Laure Guesnon de Bonneuil. 1794-1816 et s.d. Belle correspondance intime débutée avant son ascension politique et poursuivie jusqu'après sa chute, et très abondante en raison de leurs fréquentes séparations : Laure résidait le plus souvent à la campagne et Regnaud de Saint-Jean-d'Angély travaillait à Paris puis vécut un exil de plus d'un an. Très amoureux de sa femme, épousée en 1795, il s'inquiète de sa santé, de son bonheur, de leur situation financière, etc. En filigrane, il évoque ses missions officielles (souvent pour excuser ses absences), notamment en Italie lors de la première campagne de Napoléon Bonaparte, par la suite au Conseil d'État, et transmet les nouvelles qu'il reçoit parmi les premiers à Paris des campagnes de Napoléon Ier, notamment en Autriche (1809), en Russie (1812), en Allemagne (1813) et en France (1814). Il parle de la carrière militaire de son fils, le futur maréchal Auguste Regnaud de Saint-Jean-d'Angély, débutée en 1812 sous la protection du comte de Flahaut auprès du général Corbineau. Il évoque les incertitudes de son sort en 1814, et mentionne ses démarches auprès des nouvelles autorités. Après l'épisode des Cent Jours, il écrit des lettres inquiètes des États-Unis, où il dut s'exiler après avoir été compris dans l'ordonnance de proscription de juillet 1815 signée par Louis XVIII, mais où il resta essentiellement préoccupé de la situation française et des possibilités d'un retour qui pouvaient s'offrir à lui. — JOURNAL COLLECTIF ADRESSE A REGNAUD DE SAINT-JEAN-D'ANGELY DURANT LE TEMPS DE SA PROSCRIPTION, 1815-1817. Il est écrit de la main de différentes personnes, des proches de Regnaud (environ 190 ff., principalement in-4). Pour le soutenir dans les épreuves de l'exil les membres de sa famille ou ses amis de passage dans sa propriété de l'abbaye du Val près de L'Isle-Adam, contribuaient aux feuillets d'un journal où les menus plaisirs de la vie qu'ils y menaient étaient consignés sur un ton enjoué. Cette œuvre collective lui était adressée par livraisons successives à intervalles réguliers. — REGNAUD DE SAINT-JEAN-D'ANGÉLY (Laure Gesnon de Bonneuil, comtesse). Environ 75 lettres à son mari Michel-Louis-Étienne Regnaud de Saint-Jean-d'Angély. [1815-1816]. Belle correspondance intime dans laquelle l'épouse de Regnaud de Saint-Jean d'Angély évoque ses difficultés financières, son état de santé, leurs proches, ses rencontres, et donne parfois des nouvelles de la vie politique française. — Environ 30 pièces diverses. [REGNAUD DE SAINT-JEAN-D'ANGELY (Michel-Louis-Étienne)] : contrat de mariage avec sa première épouse, Marie-Louise-Augustine Chénié, mère de son fils le maréchal Auguste Regnaud de Saint-Jean-d'Angély (1793). — [REGNAUD DE SAINT-JEAN-D'ANGELY (Michel-Louis-Étienne)] : une mèche de ses cheveux, conservée dans une enveloppe portant une mention autographe de son fils, « cheveux de mon père ». — Une lettre autographe signée de Charles de FLAHAUT DE LA BILLARDERIE (1812), une lettre autographe signée de François Du Pin de LA GUERIVIERE (1814), une lettre d'Antoine-Marie Chamans de LA VALETTE, directeur général des Postes (1814), 2 lettres autographes signées de Bernard MARET, duc de Bassano (1814), la plupart concernant la situation militaire du fils de Regnaud de Saint-Jean-d'Angély. — La copie manuscrite d'une lettre au prince de Talleyrand sur la situation dans le Puy-de-Dôme, alors qu'il remplissait une mission pour l'impératrice (Clermont, 14 avril 1814). — Une plaquette imprimée, plaidoyer pro domo sous forme de pièces justificatives sur sa conduite « comme chef de la deuxième légion de la Garde nationale de Paris, le 30 mars 1814 » : il avait été accusé de lâcheté car il avait quitté Paris pour remplir une mission ministérielle qu'il