RUSSIE, XIXè siècle. Icône de la Mère de Dieu dite "Aux trois mains" Huile sur panneau. 35,5 x 31,5 cm. (Quelques repeints sur la bordure inférieure, petits éclats et infime fente) L’origine de cette icone remonte au VIIIème siècle lorsque l'empereur Léon III l'Isaurien souhaitant répandre l’hérésie, ordonna la destruction des saintes images. Alors grand défenseur du culte des icônes et ministre du calife, saint Jean Damascène est victime d’un complot fomenté par l’empereur qui souhaite le compromettre auprès du calife, entrainant comme sentence d’’avoir la main tranchée. Le saint s’adresse à la Vierge et présente son membre : « Très pure Vierge Marie qui avez enfanté mon Dieu, vous savez pourquoi on m'a coupé la main droite, vous pouvez, s'il vous plaît, me la rendre et la rallier à mon bras. Je vous demande avec instance cette grâce pour que je l'emploie désormais à écrire les louanges de votre Fils et les vôtre ». Apparaissant durant son sommeil et accomplissant un miracle elle lui répondit : « Vous êtes maintenant guéri, composez des hymnes, écrivez mes louanges, accomplissez ainsi votre promesse. ». En remerciement, saint Jean fit placer en ex-voto une troisième main sur cette icône. Quelques repeints sur la bordure inférieure, petits éclats et infime fente sur manteau de l’enfant Jésus.
RUSSIE, XIXè siècle. Icône de la Mère de Dieu dite "Aux trois mains" Huile sur panneau. 35,5 x 31,5 cm. (Quelques repeints sur la bordure inférieure, petits éclats et infime fente) L’origine de cette icone remonte au VIIIème siècle lorsque l'empereur Léon III l'Isaurien souhaitant répandre l’hérésie, ordonna la destruction des saintes images. Alors grand défenseur du culte des icônes et ministre du calife, saint Jean Damascène est victime d’un complot fomenté par l’empereur qui souhaite le compromettre auprès du calife, entrainant comme sentence d’’avoir la main tranchée. Le saint s’adresse à la Vierge et présente son membre : « Très pure Vierge Marie qui avez enfanté mon Dieu, vous savez pourquoi on m'a coupé la main droite, vous pouvez, s'il vous plaît, me la rendre et la rallier à mon bras. Je vous demande avec instance cette grâce pour que je l'emploie désormais à écrire les louanges de votre Fils et les vôtre ». Apparaissant durant son sommeil et accomplissant un miracle elle lui répondit : « Vous êtes maintenant guéri, composez des hymnes, écrivez mes louanges, accomplissez ainsi votre promesse. ». En remerciement, saint Jean fit placer en ex-voto une troisième main sur cette icône. Quelques repeints sur la bordure inférieure, petits éclats et infime fente sur manteau de l’enfant Jésus.
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