6 L.A.S., [1953-1956], à Clément DUHOUR; 10 pages in-4 et 1 carte obl. in-12 (carte), la plupart à son adresse 18 Avenue Élisée-Reclus. BELLE CORRESPONDANCE A CLEMENT DUHOUR (1911-1983), ancien champion sportif, acteur, devenu producteur de Guitry. Sur les derniers films de Guitry, il aura toute sa confiance, et celui-ci délèguera beaucoup de responsabilités à Duhour, qui sera le producteur des grands films historiques, Si Versailles m'était conté, Napoléon, et Si Paris nous était conté, et réalisera le dernier scénario de Guitry La Vie à deux, en 1958. 14 septembre 1953, préparation de Si Versailles m'était conté. Il lui envoie la scène de Le Nôtre [jointe], et se réjouit qu'ils soient d'accord sur tous les points, « plus particulièrement sur le plan des 103 marches, plan capital qui sera considéré comme le couronnement du film - plan qu'on ne devrait jamais pouvoir égaler par la suite. Il ne faut donc pas qu'il soit médiocre ». Il cherche « le sujet d'une scène pour le charmant » Gérard PHILIPE [d'Artagnan]: « Il a les plus beaux dons du monde »... Il remercie Duhour: « Au cours de ces deux mois d'un travail éreintant, merveilleux, anormal, qui parfois vous tapait sur les nerfs - et pour cause ! -vous avez eu des gentillesses à mon égard et des attentions, des prévenances aussi que je ne suis pas homme à oublier, jamais ». Au dos de 2 pages dictées à Stéphane Prince sur la scène de Le Nôtre et des jardins de Versailles, Guitry explique les deux scènes qu'il faut tourner sur M. de Montespan, et deux plans à couper « impitoyablement ». [1954], lors du tournage de Napoléon où Guitry, malade, délègue certaines scènes à Clément DUHOUR: « Je suis là, l'oreille tendue - un peu triste mais si heureux du travail qui se poursuit. Je vous remercie de la Grandeur Militaire que vous apportez à mon film. Je maudis mon coeur qui me tient éloigné des combats - mais je bénis la sensibilité qui me rapproche de vous ». Il le prie de remercier toute l'équipe du film, et conseille de tourner « une vue générale des soldats mélangés (Français, Russes, Autrichiens) [...] à l'heure du repos, les hommes auprès de leurs tentes, mangeant la soupe », et de faire de temps à autre « sortir du champ un maréchal ou une estafette qu'on fera entrer plus tard dans un des champs de l'Empereur, de manière qu'il semble sans cesse en contact avec son armée »... [1955?], probablement lors du tournage de Si Paris nous était conté, où Duhour remplacera souvent Guitry malade: « Il y a là quelqu'un qui est bien malheureux - mais qui n'est pas inquiet puisqu'il a partagé sa confiance entre vous, [...] et les éminents comédiens qui vont m'interpréter et que j'embrasse de tout coeur. 10 heures 52 ! Moteur ! »... [Début 1956]. Il a été bien sensible à sa jolie lettre et sa délicatesse, et embrasse Duhour: « Prions pour "Paris" »... « Je ne suis pas trop mal placé pour vous comprendre et pour vous plaindre - et je déteste justement l'idée que vous souffrez »... - Carte pour la Saint Clément: « Bonne fête, mon cher ami, soyez heureux ». ON JOINT un télégramme de S. Guitry, et s 2 L.A.S du secrétaire de Guitry Stéphane PRINCE à Duhour, 1955-1956
6 L.A.S., [1953-1956], à Clément DUHOUR; 10 pages in-4 et 1 carte obl. in-12 (carte), la plupart à son adresse 18 Avenue Élisée-Reclus. BELLE CORRESPONDANCE A CLEMENT DUHOUR (1911-1983), ancien champion sportif, acteur, devenu producteur de Guitry. Sur les derniers films de Guitry, il aura toute sa confiance, et celui-ci délèguera beaucoup de responsabilités à Duhour, qui sera le producteur des grands films historiques, Si Versailles m'était conté, Napoléon, et Si Paris nous était conté, et réalisera le dernier scénario de Guitry La Vie à deux, en 1958. 14 septembre 1953, préparation de Si Versailles m'était conté. Il lui envoie la scène de Le Nôtre [jointe], et se réjouit qu'ils soient d'accord sur tous les points, « plus particulièrement sur le plan des 103 marches, plan capital qui sera considéré comme le couronnement du film - plan qu'on ne devrait jamais pouvoir égaler par la suite. Il ne faut donc pas qu'il soit médiocre ». Il cherche « le sujet d'une scène pour le charmant » Gérard PHILIPE [d'Artagnan]: « Il a les plus beaux dons du monde »... Il remercie Duhour: « Au cours de ces deux mois d'un travail éreintant, merveilleux, anormal, qui parfois vous tapait sur les nerfs - et pour cause ! -vous avez eu des gentillesses à mon égard et des attentions, des prévenances aussi que je ne suis pas homme à oublier, jamais ». Au dos de 2 pages dictées à Stéphane Prince sur la scène de Le Nôtre et des jardins de Versailles, Guitry explique les deux scènes qu'il faut tourner sur M. de Montespan, et deux plans à couper « impitoyablement ». [1954], lors du tournage de Napoléon où Guitry, malade, délègue certaines scènes à Clément DUHOUR: « Je suis là, l'oreille tendue - un peu triste mais si heureux du travail qui se poursuit. Je vous remercie de la Grandeur Militaire que vous apportez à mon film. Je maudis mon coeur qui me tient éloigné des combats - mais je bénis la sensibilité qui me rapproche de vous ». Il le prie de remercier toute l'équipe du film, et conseille de tourner « une vue générale des soldats mélangés (Français, Russes, Autrichiens) [...] à l'heure du repos, les hommes auprès de leurs tentes, mangeant la soupe », et de faire de temps à autre « sortir du champ un maréchal ou une estafette qu'on fera entrer plus tard dans un des champs de l'Empereur, de manière qu'il semble sans cesse en contact avec son armée »... [1955?], probablement lors du tournage de Si Paris nous était conté, où Duhour remplacera souvent Guitry malade: « Il y a là quelqu'un qui est bien malheureux - mais qui n'est pas inquiet puisqu'il a partagé sa confiance entre vous, [...] et les éminents comédiens qui vont m'interpréter et que j'embrasse de tout coeur. 10 heures 52 ! Moteur ! »... [Début 1956]. Il a été bien sensible à sa jolie lettre et sa délicatesse, et embrasse Duhour: « Prions pour "Paris" »... « Je ne suis pas trop mal placé pour vous comprendre et pour vous plaindre - et je déteste justement l'idée que vous souffrez »... - Carte pour la Saint Clément: « Bonne fête, mon cher ami, soyez heureux ». ON JOINT un télégramme de S. Guitry, et s 2 L.A.S du secrétaire de Guitry Stéphane PRINCE à Duhour, 1955-1956
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