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Auction archive: Lot number 150

Saint-Simon, Louis de Rouvroy, duc

Estimate
€40,000 - €60,000
ca. US$43,616 - US$65,424
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 150

Saint-Simon, Louis de Rouvroy, duc

Estimate
€40,000 - €60,000
ca. US$43,616 - US$65,424
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

Saint-Simon, Louis de Rouvroy, duc deMémoires de Saint Simon.Manuscrit. [Vers 1765-1770].
2100 pages foliotées, plus 16 feuillets de titres et de tables des matières, non paginés, à chaque tome (à l’exception du tome VI) et quelques feuillets blancs, en 7 volumes in-4 (310 x 230 mm). Texte à l’encre brune réglé par un filet rouge ou ligné au crayon, sur vergé épais. Cartonnage de papier bleu de l’époque. Sous trois emboîtages et chemises à dos transparents de Devauchelle.Aux tomes I, IV et V, notes manuscrites, d’une main plus tardive, sur 9 pages in-8, présentant une liste de sujets abordés dans le texte, avec indication des pages correspondantes. Une des toutes premières copies de ce monument de la littérature française, témoignage unique sur la vie à la cour de Louis XIV, rédigé jusqu'en 1749.
Une des quatre en mains privées, parmi les onze connus. Exemplaire très probablement passé entre les mains d’Adélaïde de France, fille du roi Louis XV.
Saint-Simon avait signifié lui-même qu'il faudrait attendre au moins une ou deux générations pour que soient publiés ces Mémoires, conscient des ressentiments que sa plume caustique et parfois vengeresse aurait pu provoquer. Mais il ne put empêcher qu'à titre posthume, ses manuscrits n'attisent la curiosité publique. C'est ainsi que, sous l'autorité du duc de Choiseul, il fut décidé d'en retranscrire certains passages et, quelques années après la mort du mémorialiste, des copies manuscrites circulèrent au sein de sociétés choisies, copies qui donnèrent matière à des éditions parcellaires à la fin du XVIIIe siècle avant la grande édition des Mémoires "publiés pour la première fois sur le manuscrit original" par Sautelet, en 21 volumes, en 1829-1830.
Les "papiers" de Saint-Simon. Après la mort du duc de Saint-Simon en 1755, l’ensemble des manuscrits de son cabinet fut remis à la garde du notaire chargé de sa succession, menacée par d’innombrables créanciers. À la fin de l’année 1760, l’une des héritières, la comtesse de Valentinois-Grimadi, en obtint la mise sous séquestre, ordonnée par le duc de Choiseul, alors secrétaire d’État aux Affaires étrangères. C’est ainsi que le manuscrit original des Mémoires, composé de plus de 2800 pages conservées dans onze portefeuilles reliés aux armes de Louis de Rouvroy, se retrouva dans les archives du ministère, échappant ainsi au démantèlement et à la dispersion. Il faudra attendre la Restauration pour que soit publiée la première édition complète du texte.C’est Claude-Henri de Fusée, dit l’abbé de Voisenon, qui fut officiellement chargé de l’examen des papiers de Saint-Simon conservés aux Affaires étrangères, et notamment de faire faire des copies d’extraits historiques pour servir à l’instruction des princes de la famille royale, et bien sûr aussi pour satisfaire la curiosité de quelques privilégiés, une curiosité aiguisée par la mise au secret. C’est ainsi, par exemple, que Mme du Deffand put éprouver des "plaisirs indicibles" à la lecture de la copie faite à l’intention du duc de Choiseul par l’abbé de Voisenon (et dont les 9 volumes figurent aujourd’hui à l’inventaire du ministère des Affaires étrangères, Mémoires et documents, n° 231 à 239).
Les autres copies manuscrites des Mémoires. Parmi les autres versions et extraits manuscrits des Mémoires qui circulèrent en amont de leurs éditions et que l’on retrouva dans d’illustres bibliothèques, on peut citer l’exemplaire de l’évêque de Cambrai, relié en maroquin rouge, celui de la duchesse de Gramont, celui de la marquise de Sartine (en 4 volumes reliés par Derôme et acquis par le baron Alphonse de Ruble puis par George-Emmanuel Lang), ou encore les 4 volumes qui figurèrent dans la Bibliothèque du château de la Roche-Guyon (Monaco, 1987, n° 856).
Parmi les exemplaires aujourd’hui conservés dans les collections publiques, on compte :- Bibliothèque nationale de France, Mémoires du duc de Saint-Simon, t. III et IV d'une copie (Fonds français, 13730-13731) ;- Bibliothèque de l'Arsenal, dont le fonds ancien provient des Paulmy d'Argenson (8 volumes avec "table générale et analytique", m.s.s., 3575-3582 et autres extraits 5005-5006) ;- Bibliothèque Mazarine (m.s.s., 2287-2289) ;- Bibliothèque de Condom, don de M. Dauvin en 1844 (2 tomes en un volume, m.s.s., 1-2, E 1, 597-668) ;- Bibliothèque d'Orléans, ancienne collection Guyot (m.s.s., 926) ;- Bibliothèque de Toulouse, 170 folios non reliés, années 1713-1718 (m.s.s. 984) ;- Archives Diplomatiques (A.E., France, 131-133 d'une part, 231-239 d'autre part, sous l'intitulé "Anecdotes historiques, extraits des Mémoires de Saint-Simon", avec la mention : "Fait à Paris le 17 avril 1764 par l'Abbé de Voisenon") et A.E., France, 1903-1910, huit volumes acquis en Grande-Bretagne en 1820, avec annotations et corrections).
Provenance du manuscrit.Une note manuscrite, d'une écriture légèrement postérieure à la rédaction, est fixée au premier contreplat du tome I :"Avant qu’on ait permis d’imprimer les mémoires du duc de St Simon, on en communiquât le manuscrit à Madame Adélaïde, fille de Louis 15. Elle en donnât une copie à M. de Roquelaure alors évêque de Senlis et son aumônier. Ce dernier, devenu archevêque de Malines, l’a laissé à Monsieur le Marquis d’Herbouville, préfet du département des Deux-Nèthes [région du Brabant] en 1804".
Il pourrait donc s’agir, soit d’une copie réalisée pour Adélaïde de France elle-même, femme lettrée et bibliophile véritable s'il en est, soit d’une copie de cette copie, offerte par elle à Armand de Roquelaure, évêque de Senlis de 1754 à 1801, nommé premier aumônier du roi en 1764, puis archevêque de Malines en 1802. C’est dans ce diocèse constitué des départements de la Dyle et des Deux-Nèthes qu’il put faire connaissance de Charles Joseph d'Herbouville, préfet des Deux-Nèthes de 1799 à 1806, et qui recueillit alors ce manuscrit.Il est à noter que c’est Voisenon lui-même, cheville ouvrière des copies manuscrites des Mémoires, qui reçut Roquelaure à l’Académie française en 1771.
"Une des rares résurgences des copies résultants des travaux initiaux de Voisenon" (F. Formel-Levavasseur).
Si ce manuscrit ne présente pas, à l’instar de toutes les copies du temps, l'intégralité des Mémoires de Saint-Simon, qu'on y relève quelques légères variantes stylistique ou grammaticales, qu’il ne respecte pas toujours l’ordre et la chronologie du texte original, il n’en est pas moins un précieux exemple de la passion et de la partialité qui animent Saint-Simon dans ses descriptions des mœurs et de la politique de son temps.
Le tome I (divisé en deux parties) débute avec des considérations concernant le mariage du duc de Chartres (et futur Régent) avec Mademoiselle de Blois, fille de Louis XIV et de la marquise de Montespan : "Le roi occupé continuellement de ses bâtards qu’il agrandissoit de jour en jour, avoit marié deux de ses filles à deux princes du sang". Le septième et dernier volume s’achève sur le destin de Mme de Sabran et d'autres maîtresses du Régent. "Toutes ces maîtresses avoient en même tems chacune leur tour, ce qu’il y avoit d’heureux, c’est qu’elles pouvoient fort peu de chose et n’avoient part en aucun secret d’affaires, mais tiroit de l’argent encore assez médiocrement. Le Régent s’en amusoit, et en faisoit le cas qu’il en devoit faire".
Tout au long de ces pages, couvertes d’une large et belle écriture régulière, on retrouve bien évidemment un grand nombre des plus célèbres épisodes et portraits des Mémoires, comme ceux des abbés Dubois, Fleury ou Fénelon, le récit des infortunes ou bonnes fortunes des personnages de la cour, celui des conquêtes ou des défaites militaires, des décisions royales et, bien sûr, une foule d’anecdotes, du débarquement à Cadix d’une flottille chargée de caisses destinées aux Jésuites où l’on retrouva de l’or dissimulé sous plusieurs couches de chocolat ou de l’extraordinaire parcours du diamant dit du Régent, arrivé en Europe grâce à un employé des mines de diamants qui l'avait dissimulé dans son fondement…
"Saint-Simon est le plus grand peintre de son siècle, de ce siècle de Louis XIV dans son entier épanouissement. […] toute époque qui n'a pas eu son Saint-Simon paraît d'abord comme déserte et muette, et décolorée ; elle a je ne sais quoi d'inhabité" (Sainte-Beuve, Introduction aux Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon, Hachette, 1856).  
"Ce monument d’un maître et dominateur de la langue restera ‘pour l’immortalité’ (reprenons la formule de Chateaubriand !) un texte majeur de la littérature universelle" (Y. Coirault, En français dans le texte, 146).
[On joint :]Copie manuscrite, d'une écriture très similaire, des portraits de l’abbé Fénelon et de Achille de Harlay par le chancelier d’Aguesseau (8 pages in-8, liées par un ruban bleu).
Note manuscrite. Fragment d’une page de souscription adressée à "Monsieur Anquetil, prieur / à Château-Renard" (1 page in-16). 

Auction archive: Lot number 150
Auction:
Datum:
26 Jun 2023 - 4 Jul 2023
Auction house:
Sotheby's
34-35 New Bond St.
London, W1A 2AA
United Kingdom
+44 (0)20 7293 5000
+44 (0)20 7293 5989
Beschreibung:

Saint-Simon, Louis de Rouvroy, duc deMémoires de Saint Simon.Manuscrit. [Vers 1765-1770].
2100 pages foliotées, plus 16 feuillets de titres et de tables des matières, non paginés, à chaque tome (à l’exception du tome VI) et quelques feuillets blancs, en 7 volumes in-4 (310 x 230 mm). Texte à l’encre brune réglé par un filet rouge ou ligné au crayon, sur vergé épais. Cartonnage de papier bleu de l’époque. Sous trois emboîtages et chemises à dos transparents de Devauchelle.Aux tomes I, IV et V, notes manuscrites, d’une main plus tardive, sur 9 pages in-8, présentant une liste de sujets abordés dans le texte, avec indication des pages correspondantes. Une des toutes premières copies de ce monument de la littérature française, témoignage unique sur la vie à la cour de Louis XIV, rédigé jusqu'en 1749.
Une des quatre en mains privées, parmi les onze connus. Exemplaire très probablement passé entre les mains d’Adélaïde de France, fille du roi Louis XV.
Saint-Simon avait signifié lui-même qu'il faudrait attendre au moins une ou deux générations pour que soient publiés ces Mémoires, conscient des ressentiments que sa plume caustique et parfois vengeresse aurait pu provoquer. Mais il ne put empêcher qu'à titre posthume, ses manuscrits n'attisent la curiosité publique. C'est ainsi que, sous l'autorité du duc de Choiseul, il fut décidé d'en retranscrire certains passages et, quelques années après la mort du mémorialiste, des copies manuscrites circulèrent au sein de sociétés choisies, copies qui donnèrent matière à des éditions parcellaires à la fin du XVIIIe siècle avant la grande édition des Mémoires "publiés pour la première fois sur le manuscrit original" par Sautelet, en 21 volumes, en 1829-1830.
Les "papiers" de Saint-Simon. Après la mort du duc de Saint-Simon en 1755, l’ensemble des manuscrits de son cabinet fut remis à la garde du notaire chargé de sa succession, menacée par d’innombrables créanciers. À la fin de l’année 1760, l’une des héritières, la comtesse de Valentinois-Grimadi, en obtint la mise sous séquestre, ordonnée par le duc de Choiseul, alors secrétaire d’État aux Affaires étrangères. C’est ainsi que le manuscrit original des Mémoires, composé de plus de 2800 pages conservées dans onze portefeuilles reliés aux armes de Louis de Rouvroy, se retrouva dans les archives du ministère, échappant ainsi au démantèlement et à la dispersion. Il faudra attendre la Restauration pour que soit publiée la première édition complète du texte.C’est Claude-Henri de Fusée, dit l’abbé de Voisenon, qui fut officiellement chargé de l’examen des papiers de Saint-Simon conservés aux Affaires étrangères, et notamment de faire faire des copies d’extraits historiques pour servir à l’instruction des princes de la famille royale, et bien sûr aussi pour satisfaire la curiosité de quelques privilégiés, une curiosité aiguisée par la mise au secret. C’est ainsi, par exemple, que Mme du Deffand put éprouver des "plaisirs indicibles" à la lecture de la copie faite à l’intention du duc de Choiseul par l’abbé de Voisenon (et dont les 9 volumes figurent aujourd’hui à l’inventaire du ministère des Affaires étrangères, Mémoires et documents, n° 231 à 239).
Les autres copies manuscrites des Mémoires. Parmi les autres versions et extraits manuscrits des Mémoires qui circulèrent en amont de leurs éditions et que l’on retrouva dans d’illustres bibliothèques, on peut citer l’exemplaire de l’évêque de Cambrai, relié en maroquin rouge, celui de la duchesse de Gramont, celui de la marquise de Sartine (en 4 volumes reliés par Derôme et acquis par le baron Alphonse de Ruble puis par George-Emmanuel Lang), ou encore les 4 volumes qui figurèrent dans la Bibliothèque du château de la Roche-Guyon (Monaco, 1987, n° 856).
Parmi les exemplaires aujourd’hui conservés dans les collections publiques, on compte :- Bibliothèque nationale de France, Mémoires du duc de Saint-Simon, t. III et IV d'une copie (Fonds français, 13730-13731) ;- Bibliothèque de l'Arsenal, dont le fonds ancien provient des Paulmy d'Argenson (8 volumes avec "table générale et analytique", m.s.s., 3575-3582 et autres extraits 5005-5006) ;- Bibliothèque Mazarine (m.s.s., 2287-2289) ;- Bibliothèque de Condom, don de M. Dauvin en 1844 (2 tomes en un volume, m.s.s., 1-2, E 1, 597-668) ;- Bibliothèque d'Orléans, ancienne collection Guyot (m.s.s., 926) ;- Bibliothèque de Toulouse, 170 folios non reliés, années 1713-1718 (m.s.s. 984) ;- Archives Diplomatiques (A.E., France, 131-133 d'une part, 231-239 d'autre part, sous l'intitulé "Anecdotes historiques, extraits des Mémoires de Saint-Simon", avec la mention : "Fait à Paris le 17 avril 1764 par l'Abbé de Voisenon") et A.E., France, 1903-1910, huit volumes acquis en Grande-Bretagne en 1820, avec annotations et corrections).
Provenance du manuscrit.Une note manuscrite, d'une écriture légèrement postérieure à la rédaction, est fixée au premier contreplat du tome I :"Avant qu’on ait permis d’imprimer les mémoires du duc de St Simon, on en communiquât le manuscrit à Madame Adélaïde, fille de Louis 15. Elle en donnât une copie à M. de Roquelaure alors évêque de Senlis et son aumônier. Ce dernier, devenu archevêque de Malines, l’a laissé à Monsieur le Marquis d’Herbouville, préfet du département des Deux-Nèthes [région du Brabant] en 1804".
Il pourrait donc s’agir, soit d’une copie réalisée pour Adélaïde de France elle-même, femme lettrée et bibliophile véritable s'il en est, soit d’une copie de cette copie, offerte par elle à Armand de Roquelaure, évêque de Senlis de 1754 à 1801, nommé premier aumônier du roi en 1764, puis archevêque de Malines en 1802. C’est dans ce diocèse constitué des départements de la Dyle et des Deux-Nèthes qu’il put faire connaissance de Charles Joseph d'Herbouville, préfet des Deux-Nèthes de 1799 à 1806, et qui recueillit alors ce manuscrit.Il est à noter que c’est Voisenon lui-même, cheville ouvrière des copies manuscrites des Mémoires, qui reçut Roquelaure à l’Académie française en 1771.
"Une des rares résurgences des copies résultants des travaux initiaux de Voisenon" (F. Formel-Levavasseur).
Si ce manuscrit ne présente pas, à l’instar de toutes les copies du temps, l'intégralité des Mémoires de Saint-Simon, qu'on y relève quelques légères variantes stylistique ou grammaticales, qu’il ne respecte pas toujours l’ordre et la chronologie du texte original, il n’en est pas moins un précieux exemple de la passion et de la partialité qui animent Saint-Simon dans ses descriptions des mœurs et de la politique de son temps.
Le tome I (divisé en deux parties) débute avec des considérations concernant le mariage du duc de Chartres (et futur Régent) avec Mademoiselle de Blois, fille de Louis XIV et de la marquise de Montespan : "Le roi occupé continuellement de ses bâtards qu’il agrandissoit de jour en jour, avoit marié deux de ses filles à deux princes du sang". Le septième et dernier volume s’achève sur le destin de Mme de Sabran et d'autres maîtresses du Régent. "Toutes ces maîtresses avoient en même tems chacune leur tour, ce qu’il y avoit d’heureux, c’est qu’elles pouvoient fort peu de chose et n’avoient part en aucun secret d’affaires, mais tiroit de l’argent encore assez médiocrement. Le Régent s’en amusoit, et en faisoit le cas qu’il en devoit faire".
Tout au long de ces pages, couvertes d’une large et belle écriture régulière, on retrouve bien évidemment un grand nombre des plus célèbres épisodes et portraits des Mémoires, comme ceux des abbés Dubois, Fleury ou Fénelon, le récit des infortunes ou bonnes fortunes des personnages de la cour, celui des conquêtes ou des défaites militaires, des décisions royales et, bien sûr, une foule d’anecdotes, du débarquement à Cadix d’une flottille chargée de caisses destinées aux Jésuites où l’on retrouva de l’or dissimulé sous plusieurs couches de chocolat ou de l’extraordinaire parcours du diamant dit du Régent, arrivé en Europe grâce à un employé des mines de diamants qui l'avait dissimulé dans son fondement…
"Saint-Simon est le plus grand peintre de son siècle, de ce siècle de Louis XIV dans son entier épanouissement. […] toute époque qui n'a pas eu son Saint-Simon paraît d'abord comme déserte et muette, et décolorée ; elle a je ne sais quoi d'inhabité" (Sainte-Beuve, Introduction aux Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon, Hachette, 1856).  
"Ce monument d’un maître et dominateur de la langue restera ‘pour l’immortalité’ (reprenons la formule de Chateaubriand !) un texte majeur de la littérature universelle" (Y. Coirault, En français dans le texte, 146).
[On joint :]Copie manuscrite, d'une écriture très similaire, des portraits de l’abbé Fénelon et de Achille de Harlay par le chancelier d’Aguesseau (8 pages in-8, liées par un ruban bleu).
Note manuscrite. Fragment d’une page de souscription adressée à "Monsieur Anquetil, prieur / à Château-Renard" (1 page in-16). 

Auction archive: Lot number 150
Auction:
Datum:
26 Jun 2023 - 4 Jul 2023
Auction house:
Sotheby's
34-35 New Bond St.
London, W1A 2AA
United Kingdom
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