STATUE D'ÉPHÈBE. Grande et exceptionnelle statue représentant un jeune homme. Il est nu, debout, légèrement déhanché, en contrapposto, en appui sur la jambe droite, la gauche en faible retrait, les talons légèrement décollés du sol. Il tend le bras droit en avant, la paume de la main ouverte devait présenter une phiale rapportée ; le bras gauche, légèrement fléchi, est dégagé le long du corps. Les ongles sont parfaitement rendus. La tête, tournée vers sa droite, présente un visage aux traits délicats adolescents ; la pupille des yeux est gravée et la bouche esquisse un sourire. Sa coiffure est composée de courtes mèches bouclées désordonnées et dégage les oreilles. Ces caractères juvéniles contrastent avec le corps robuste et plus lourd, à la musculature à peine développée et le manque de tension. La musculature du dos est, elle aussi, adoucie, avec seulement un léger modelé de part et d'autre de la colonne vertébrale, et des épaules basses et arrondies. Bronze. Art Étrusque, IIIe-IIe siècle av. J. -C. H_67,3 cm Outstanding etruscan bronze statue of a youth. 3rd - 2nd century B. C. 26 1/2 in. high Ancienne collection Nelson Bunker Hunt & Herbert Hunt. Publication : Wealth of the Ancient World. The Nelson Bunker & William Herbert Hunt Collections, catalogue d'exposition, Fort Worth, 1983, pp. 132-133, n° 47. Expositions : Kimbell Art Museum, 25 juin-18 septembre 1983. Virginia Museum of Fine Art, 19 octobre-11 décembre 1983. Detroit Institute of Arts, Ier fevrier-24 mars 1984. Dallas Museum of Art, 25 avril-10 juin 1984. La statuaire de bronze a largement prospéré dans l'antiquité et fut l'un des vecteurs les plus répandus dans la réalisation d'oeuvres spectaculaires. L'art étrusque, d'une grande richesse de production, influencé par ses contacts commerciaux avec les civilisations du bassin méditerranéen, témoigne de l'habileté de ses artistes et de ses artisans. Il obéit à des canons plus symboliques privilégiant le mouvement. L'oeuvre présentée ici, n'est pas sans rappeler le célèbre Idolino conservé au musée archéologique de Florence, réplique romaine d'un original grec, retrouvé en 1530 à Pessaro. L'équilibre du corps, l'épaule relevée du côté de la jambe fléchie, la tête tournée vers la jambe d'appui, le menton arrondi ainsi que la musculature au niveau des hanches, rappellent la grande tradition des modèles grecs classiques de Polyclète.
STATUE D'ÉPHÈBE. Grande et exceptionnelle statue représentant un jeune homme. Il est nu, debout, légèrement déhanché, en contrapposto, en appui sur la jambe droite, la gauche en faible retrait, les talons légèrement décollés du sol. Il tend le bras droit en avant, la paume de la main ouverte devait présenter une phiale rapportée ; le bras gauche, légèrement fléchi, est dégagé le long du corps. Les ongles sont parfaitement rendus. La tête, tournée vers sa droite, présente un visage aux traits délicats adolescents ; la pupille des yeux est gravée et la bouche esquisse un sourire. Sa coiffure est composée de courtes mèches bouclées désordonnées et dégage les oreilles. Ces caractères juvéniles contrastent avec le corps robuste et plus lourd, à la musculature à peine développée et le manque de tension. La musculature du dos est, elle aussi, adoucie, avec seulement un léger modelé de part et d'autre de la colonne vertébrale, et des épaules basses et arrondies. Bronze. Art Étrusque, IIIe-IIe siècle av. J. -C. H_67,3 cm Outstanding etruscan bronze statue of a youth. 3rd - 2nd century B. C. 26 1/2 in. high Ancienne collection Nelson Bunker Hunt & Herbert Hunt. Publication : Wealth of the Ancient World. The Nelson Bunker & William Herbert Hunt Collections, catalogue d'exposition, Fort Worth, 1983, pp. 132-133, n° 47. Expositions : Kimbell Art Museum, 25 juin-18 septembre 1983. Virginia Museum of Fine Art, 19 octobre-11 décembre 1983. Detroit Institute of Arts, Ier fevrier-24 mars 1984. Dallas Museum of Art, 25 avril-10 juin 1984. La statuaire de bronze a largement prospéré dans l'antiquité et fut l'un des vecteurs les plus répandus dans la réalisation d'oeuvres spectaculaires. L'art étrusque, d'une grande richesse de production, influencé par ses contacts commerciaux avec les civilisations du bassin méditerranéen, témoigne de l'habileté de ses artistes et de ses artisans. Il obéit à des canons plus symboliques privilégiant le mouvement. L'oeuvre présentée ici, n'est pas sans rappeler le célèbre Idolino conservé au musée archéologique de Florence, réplique romaine d'un original grec, retrouvé en 1530 à Pessaro. L'équilibre du corps, l'épaule relevée du côté de la jambe fléchie, la tête tournée vers la jambe d'appui, le menton arrondi ainsi que la musculature au niveau des hanches, rappellent la grande tradition des modèles grecs classiques de Polyclète.
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