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Auction archive: Lot number 165

Théodore Géricault (Rouen,...

Estimate
€15,000 - €20,000
ca. US$16,521 - US$22,028
Price realised:
€21,896
ca. US$24,116
Auction archive: Lot number 165

Théodore Géricault (Rouen,...

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€15,000 - €20,000
ca. US$16,521 - US$22,028
Price realised:
€21,896
ca. US$24,116
Beschreibung:

Le Cavalier du Parthénon Cire appliquée sur deux planches de bois. Accidents et manques H : 45,2 - L : 53,9 cm Provenance : - Général Antoine-Fortuné de Brack (1789-1850), Evreux, mentionné dans sa collection par Charles Blanc en 1845 ; - Fortuné Chabert de brack (? - 1928), petit-fils du précédent ; - Edouard Mortier, duc de Trévise (1883-1946), mentionné dans sa collection en 1928 ; - sa vente, Hôtel Drouot, Paris, 8 décembre 1947, lot 20 (adjugé 26000 fr.) ; - Hubert de Saint-Senoch (1913-1983) ; - sa vente, Sotheby Park Benet, Monaco, 4-6 décembre 1983, lot 667 (adjugé 51 060 fr.) ; - Seibu Department Stores ltd, Tokyo, Japon. Exposition : Exposition d'Œuvres de Géricault, Hôtel Jean Charpentier, Paris, 24 avril au 16 mai 1924, n°347. Bibliographie : - C. Blanc, Histoire des peintres français au XIXe siècle, Paris, 1845, t. I, p. 434 ; - C. Blanc, Histoire des peintres, école française, t. III, Paris, 1863, p. 10 ; - E. de Lalaing, Les Vernet, Géricault et Delaroche, Lille, 1888, p. 212 ; - C. de Beaulieu, Peintres célèbres du XIXe siècle, Paris, 1894, p. 223 ; - G. Oprescu, Géricault, Paris, s. d. [1927], p. 171 ; - L. Benoist, La sculpture romantique, Paris, s. d. [1928], pp. 39, note 1, 173 ; - J. Peignot, « Géricault sculpteur », in Connaissance des Arts, janvier 1965, p. 50 (repr.) - M. Rheims, La sculpture au XIXe siècle, Paris, 1972, pp. 296, n°3, [300], fig. 3 ; - P. Grunchec, Tout l'œuvre peint de Gericault, Milan, Paris, 1978, p. 148, n° S 8 (repr.) ; - P. Grunchec, « Géricault, problèmes de méthode », in Revue de l'art, 1979, n°43, p. 40 (repr.) ; - C. Sells, « Gericault, Dedreux-Dorcy et la pierre artificielle », in Bulletin de la société de l'art français, 1985, p. 215, note 35 ; - G. Bazin, Théodore Géricault étude critique, documents et catalogue raisonné, t. V, Paris, 1992, pp. 22-23, cat. 1455 (repr.). De la main de Géricault, icône de la peinture romantique, on ne connait, tout au plus, que six sculptures considérées comme autographes. Mis à part notre Cavalier du Parthénon, elles sont toutes sculptées en ronde-bosse. Notre unique bas-relief est fait de cire modelée et appliquée sur deux planches de bois. On peut dater ce rare morceau de sculpture du second séjour londonien du peintre en 1820. Il s'agit d'une copie réduite de l'un des personnages de la frise ouest du temple du Parthénon. L'ensemble de la frise est alors connu des artistes à travers toute l'Europe par le biais de dessins et de gravures. Thomas Bruce, comte d'Elgien et ambassadeur de Grande-Bretagne en possède des fragments et des moulages rapportés de l'Acropole en 1799 qu'il cède par la suite, en 1816, au British Museum. C'est là que Géricault a pu les admirer. De la part du peintre rouannais on ne s'étonne guère du choix d'un tel sujet parmi toutes les figures antiques dont il aurait pu s'inspirer. Il a dû retrouver ici l'élégance virile et la fougue brutale du spectacle de la course de chevaux libres qui l'a tant impressionné à Rome quelques années plus tôt. On pourrait même affirmer que la figure du cheval cabré symbolise à elle seule et la vie et l'œuvre de Géricault. Il a tant peint et dessiné l'animal dans cette posture fière et farouche, et l'on sait qu'une chute de cheval lui sera fatale trop peu d'années plus tard. Le peintre devait faire grand cas de cette œuvre unique pour l'avoir d'abord et, malgré sa grande fragilité, rapportée d'Angleterre puis, sans doute gardée dans son atelier jusqu'à sa mort (inventaire après décès du peintre, sous le n° 90 on trouve « ...un modèle de cheval monté par un cavalier en cire... »). Par la suite, le formidable pedigree de l'œuvre rend hommage à cet attachement : elle passe entre les mains des plus grands connaisseurs et collectionneurs du peintre, entre autres le général de Brack (1789-1850) et le duc de Trévise (1883-1956). Et c'est en bonne place qu'on retrouve le Cavalier du Parthénon dans l'exposition rétrospective du Centenaire en 1924 (n°347). Dans son Histoire des peintres français au

Auction archive: Lot number 165
Auction:
Datum:
25 Mar 2022
Auction house:
Thierry de Maigret
Salle 1-7 - Hôtel Drouot, 9, rue Drouot 75009 Paris
Beschreibung:

Le Cavalier du Parthénon Cire appliquée sur deux planches de bois. Accidents et manques H : 45,2 - L : 53,9 cm Provenance : - Général Antoine-Fortuné de Brack (1789-1850), Evreux, mentionné dans sa collection par Charles Blanc en 1845 ; - Fortuné Chabert de brack (? - 1928), petit-fils du précédent ; - Edouard Mortier, duc de Trévise (1883-1946), mentionné dans sa collection en 1928 ; - sa vente, Hôtel Drouot, Paris, 8 décembre 1947, lot 20 (adjugé 26000 fr.) ; - Hubert de Saint-Senoch (1913-1983) ; - sa vente, Sotheby Park Benet, Monaco, 4-6 décembre 1983, lot 667 (adjugé 51 060 fr.) ; - Seibu Department Stores ltd, Tokyo, Japon. Exposition : Exposition d'Œuvres de Géricault, Hôtel Jean Charpentier, Paris, 24 avril au 16 mai 1924, n°347. Bibliographie : - C. Blanc, Histoire des peintres français au XIXe siècle, Paris, 1845, t. I, p. 434 ; - C. Blanc, Histoire des peintres, école française, t. III, Paris, 1863, p. 10 ; - E. de Lalaing, Les Vernet, Géricault et Delaroche, Lille, 1888, p. 212 ; - C. de Beaulieu, Peintres célèbres du XIXe siècle, Paris, 1894, p. 223 ; - G. Oprescu, Géricault, Paris, s. d. [1927], p. 171 ; - L. Benoist, La sculpture romantique, Paris, s. d. [1928], pp. 39, note 1, 173 ; - J. Peignot, « Géricault sculpteur », in Connaissance des Arts, janvier 1965, p. 50 (repr.) - M. Rheims, La sculpture au XIXe siècle, Paris, 1972, pp. 296, n°3, [300], fig. 3 ; - P. Grunchec, Tout l'œuvre peint de Gericault, Milan, Paris, 1978, p. 148, n° S 8 (repr.) ; - P. Grunchec, « Géricault, problèmes de méthode », in Revue de l'art, 1979, n°43, p. 40 (repr.) ; - C. Sells, « Gericault, Dedreux-Dorcy et la pierre artificielle », in Bulletin de la société de l'art français, 1985, p. 215, note 35 ; - G. Bazin, Théodore Géricault étude critique, documents et catalogue raisonné, t. V, Paris, 1992, pp. 22-23, cat. 1455 (repr.). De la main de Géricault, icône de la peinture romantique, on ne connait, tout au plus, que six sculptures considérées comme autographes. Mis à part notre Cavalier du Parthénon, elles sont toutes sculptées en ronde-bosse. Notre unique bas-relief est fait de cire modelée et appliquée sur deux planches de bois. On peut dater ce rare morceau de sculpture du second séjour londonien du peintre en 1820. Il s'agit d'une copie réduite de l'un des personnages de la frise ouest du temple du Parthénon. L'ensemble de la frise est alors connu des artistes à travers toute l'Europe par le biais de dessins et de gravures. Thomas Bruce, comte d'Elgien et ambassadeur de Grande-Bretagne en possède des fragments et des moulages rapportés de l'Acropole en 1799 qu'il cède par la suite, en 1816, au British Museum. C'est là que Géricault a pu les admirer. De la part du peintre rouannais on ne s'étonne guère du choix d'un tel sujet parmi toutes les figures antiques dont il aurait pu s'inspirer. Il a dû retrouver ici l'élégance virile et la fougue brutale du spectacle de la course de chevaux libres qui l'a tant impressionné à Rome quelques années plus tôt. On pourrait même affirmer que la figure du cheval cabré symbolise à elle seule et la vie et l'œuvre de Géricault. Il a tant peint et dessiné l'animal dans cette posture fière et farouche, et l'on sait qu'une chute de cheval lui sera fatale trop peu d'années plus tard. Le peintre devait faire grand cas de cette œuvre unique pour l'avoir d'abord et, malgré sa grande fragilité, rapportée d'Angleterre puis, sans doute gardée dans son atelier jusqu'à sa mort (inventaire après décès du peintre, sous le n° 90 on trouve « ...un modèle de cheval monté par un cavalier en cire... »). Par la suite, le formidable pedigree de l'œuvre rend hommage à cet attachement : elle passe entre les mains des plus grands connaisseurs et collectionneurs du peintre, entre autres le général de Brack (1789-1850) et le duc de Trévise (1883-1956). Et c'est en bonne place qu'on retrouve le Cavalier du Parthénon dans l'exposition rétrospective du Centenaire en 1924 (n°347). Dans son Histoire des peintres français au

Auction archive: Lot number 165
Auction:
Datum:
25 Mar 2022
Auction house:
Thierry de Maigret
Salle 1-7 - Hôtel Drouot, 9, rue Drouot 75009 Paris
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