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Auction archive: Lot number 37

TROMBLON DE MAMELUCK Très rare tromblon

Estimate
€15,000 - €20,000
ca. US$21,855 - US$29,140
Price realised:
€37,176
ca. US$54,166
Auction archive: Lot number 37

TROMBLON DE MAMELUCK Très rare tromblon

Estimate
€15,000 - €20,000
ca. US$21,855 - US$29,140
Price realised:
€37,176
ca. US$54,166
Beschreibung:

TROMBLON DE MAMELUCK Très rare tromblon de Mameluck de la Garde Impériale. Canon rond, tromblonné à la bouche, à pans au tonnerre, frappé G1810 et poinçonné J.F., dans son bleui d'origine. Platine de la carabine de cavalerie 1793, poinçonnée N et marquée Mre Imple de Versailles, à corps plat, chien col de cygne à corps rond. Bassinet à pare étincelles. Garnitures en laiton, découpées, poinçonnées D. Crosse en noyer à joue, poinçonnée JD sur le dos et vers la plaque de couche, frappée sous la joue du cachet réglementaire, 1810, EF , DC, J. Baguette en fer à tête en forme de quille. J.D. : marque de contrôle de Jean Baptiste Deschaseaux, 1er contrôleur. D : poinçon du réviseur Dombret. N : poinçon d'inspecteur. F : poinçon de réviseur. Seulement 73 tromblons auraient été fabriqués, dont 25 en 1810 (48 en 1806). T.B.E. Le tromblon de mameluck est la seule arme de ce type qui soit réglementaire. Les mamelucks devaient utiliser le tromblon en le chargeant de plusieurs balles ; n'employant pas de cartouche, mais la poire à poudre, la balle supérieure enveloppée d'un calpin devait faire office de bourre en maintenant la charge bien en place. D'après les chiffres des fabrications, c'est seulement la moitié de l'effectif (avant 1813) qui était équipée de tromblons. Historique : En Egypte, séduit par la folle bravoure de ces fougueux cavaliers, Bonaparte décide d'incorporer les mamelouks dans sont armée. Silhouettes chamarrées et insolites, les mamelouks seront de toutes les campagnes de l'Empire et entreront dans toutes les capitales d'Europe. Au fil du temps, leur nombre allant décroissant, de nombreux français seront incorporés chez les mamelouks. Mamelouk de la Garde Impériale Le décret du 29 juillet 1804, qui réorganise la Garde Impériale, prévoit que la compagnie des mamelouks serait attachée au régiment des chasseurs à cheval. En 1812, 75 mamelouks participeront à la Campagne de Russie sous les ordres du général Guyot. Le costume des mamelouks, aux couleurs vives, comprend tout d'abord la coiffe, appelée "cahouc", sorte de shako, qui est un fût cannelé recouvert de drap vert ou rouge, dépourvu de visière, et dont la base est entourée d'un "schâl" de mousseline blanche formant un turban. Le "béniche" de soie est une chemise à longues manches enfilée dans un pantalon bouffant nommé "charoual" de couleur rouge ou blanche. Par dessus le "béniche", le mamelouk porte un "yolek", gilet sans manche orné de broderies d'or ou d'argent. Le pantalon est maintenu par une large ceinture de soie qui porte le nom de "hezam". Les bottines, ou "khouffs", sont en maroquin cramoisi, jaune ou vert. Hormis la couleur du cahouc et du charoual qui est à peu près uniformisée, le reste du costume est fait de diverses couleurs allant du rouge au vert en passant par le bleu. On imagine aisément la bigarrure de cette troupe orientale. Au combat, le mamelouk dispose d'un véritable arsenal : un sabre courbe à la turque, un tromblon, un poignard, une paire de pistolets d'arçon et une paire de pistolets portée soit à la ceinture, soit dans un étui appelé "koubour". Le type des armes n'est pas uniforme; chaque cavalier possédant ses propres armes. Fin du XVIIIè siècle.

Auction archive: Lot number 37
Auction:
Datum:
14 Dec 2007
Auction house:
Millon - Maison de ventes aux enchères
rue Grange Batelière 19
75009 Paris
France
contact@millon.com
+33 (0)1 48009944
Beschreibung:

TROMBLON DE MAMELUCK Très rare tromblon de Mameluck de la Garde Impériale. Canon rond, tromblonné à la bouche, à pans au tonnerre, frappé G1810 et poinçonné J.F., dans son bleui d'origine. Platine de la carabine de cavalerie 1793, poinçonnée N et marquée Mre Imple de Versailles, à corps plat, chien col de cygne à corps rond. Bassinet à pare étincelles. Garnitures en laiton, découpées, poinçonnées D. Crosse en noyer à joue, poinçonnée JD sur le dos et vers la plaque de couche, frappée sous la joue du cachet réglementaire, 1810, EF , DC, J. Baguette en fer à tête en forme de quille. J.D. : marque de contrôle de Jean Baptiste Deschaseaux, 1er contrôleur. D : poinçon du réviseur Dombret. N : poinçon d'inspecteur. F : poinçon de réviseur. Seulement 73 tromblons auraient été fabriqués, dont 25 en 1810 (48 en 1806). T.B.E. Le tromblon de mameluck est la seule arme de ce type qui soit réglementaire. Les mamelucks devaient utiliser le tromblon en le chargeant de plusieurs balles ; n'employant pas de cartouche, mais la poire à poudre, la balle supérieure enveloppée d'un calpin devait faire office de bourre en maintenant la charge bien en place. D'après les chiffres des fabrications, c'est seulement la moitié de l'effectif (avant 1813) qui était équipée de tromblons. Historique : En Egypte, séduit par la folle bravoure de ces fougueux cavaliers, Bonaparte décide d'incorporer les mamelouks dans sont armée. Silhouettes chamarrées et insolites, les mamelouks seront de toutes les campagnes de l'Empire et entreront dans toutes les capitales d'Europe. Au fil du temps, leur nombre allant décroissant, de nombreux français seront incorporés chez les mamelouks. Mamelouk de la Garde Impériale Le décret du 29 juillet 1804, qui réorganise la Garde Impériale, prévoit que la compagnie des mamelouks serait attachée au régiment des chasseurs à cheval. En 1812, 75 mamelouks participeront à la Campagne de Russie sous les ordres du général Guyot. Le costume des mamelouks, aux couleurs vives, comprend tout d'abord la coiffe, appelée "cahouc", sorte de shako, qui est un fût cannelé recouvert de drap vert ou rouge, dépourvu de visière, et dont la base est entourée d'un "schâl" de mousseline blanche formant un turban. Le "béniche" de soie est une chemise à longues manches enfilée dans un pantalon bouffant nommé "charoual" de couleur rouge ou blanche. Par dessus le "béniche", le mamelouk porte un "yolek", gilet sans manche orné de broderies d'or ou d'argent. Le pantalon est maintenu par une large ceinture de soie qui porte le nom de "hezam". Les bottines, ou "khouffs", sont en maroquin cramoisi, jaune ou vert. Hormis la couleur du cahouc et du charoual qui est à peu près uniformisée, le reste du costume est fait de diverses couleurs allant du rouge au vert en passant par le bleu. On imagine aisément la bigarrure de cette troupe orientale. Au combat, le mamelouk dispose d'un véritable arsenal : un sabre courbe à la turque, un tromblon, un poignard, une paire de pistolets d'arçon et une paire de pistolets portée soit à la ceinture, soit dans un étui appelé "koubour". Le type des armes n'est pas uniforme; chaque cavalier possédant ses propres armes. Fin du XVIIIè siècle.

Auction archive: Lot number 37
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Datum:
14 Dec 2007
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