Temps Sombrero Huile sur toile 73 x 60 cm Signé et daté en bas à droite Victor Brauner 2 mai 1948. Titré en bas à gauche Temps sombrero Porte au dos la marque au pochoir du marchand de toiles Lefebvre Foinet à Paris Sera inclus au catalogue raisonné de l'oeuvre de Victor Brauner actuellement en préparation par Samy Kinge et Margaret Montagne Un certificat de Monsieur Samy Kinge sera remis à l'acquéreur Provenance: Collection Jacques Ullmann, Paris Collection particulière Expositions: Galerie Daniel Malingue, Paris, Victor Brauner octobre-décembre 2011 Entre 1946 entre 1948, Victor Brauner retrouve une inspiration issue de l'art populaire qu'il soit mexicain ou roumain, souvenirs nouveaux comme ancestraux des cultures qu'il va amalgamer avec les sources de l'art classique et qui va le placer en regard de l'art abstrait de l'époque moderne. «...Les cultures pour lesquelles l'art est l'illusion de la vie prône l'impair; - celles qui voient dans l'art un reflet de l'organisation du monde, qui en appellent à la symétrie, gage de stabilité. Or, malgré son fort coefficient de défaveur au XXème siècle, la symétrie intervient comme un élément essentiel dans la peinture de Victor Brauner dès avant guerre: Entre le jour et la nuit (1938) est partagé par un axe vertical, partiellement matérialisé par un trait, comme il le serait par un miroir placé perpendiculairement à son plan légèrement incliné. Pour Signe (1945) c'est un axe horizontal qui est comme un miroir posé sous la sculpture pour la redoubler....» Comme dans Rencontre avec moi- même aux quatre chats du monde (1948) ou Temps sombrero (1948) la symétrie et l'équilibre parfait de la composition symbolise de la représentation que Victor Brauner se fait du monde et du rôle qu'il y joue. «...On pourrait imaginer que Victor Brauner retrouve le mode d'être de l'homme des origines, qui inventait des mythes tout en les imaginant soufflés par quelque instance supérieure. Qu'il se place en somme, et se voit, très exactement au point d'intersection de la boucle du signe infini représentation mathématique de l'infini qui devient à partir de 1948 sa signature - il est comme un guetteur posté sur l'axe de symétrie générale qui partage le macrocosme du microcosme (nombre, créature enceinte à l'infini comme une poupée gigogne figure leur enchainement en abîme) la conscience et l'inconscient, le passé et l'avenir dont l'isomorphie autorise la prémonition au même titre que le souvenir...» in Didier Semin, Victor Brauner 1990(f)
Temps Sombrero Huile sur toile 73 x 60 cm Signé et daté en bas à droite Victor Brauner 2 mai 1948. Titré en bas à gauche Temps sombrero Porte au dos la marque au pochoir du marchand de toiles Lefebvre Foinet à Paris Sera inclus au catalogue raisonné de l'oeuvre de Victor Brauner actuellement en préparation par Samy Kinge et Margaret Montagne Un certificat de Monsieur Samy Kinge sera remis à l'acquéreur Provenance: Collection Jacques Ullmann, Paris Collection particulière Expositions: Galerie Daniel Malingue, Paris, Victor Brauner octobre-décembre 2011 Entre 1946 entre 1948, Victor Brauner retrouve une inspiration issue de l'art populaire qu'il soit mexicain ou roumain, souvenirs nouveaux comme ancestraux des cultures qu'il va amalgamer avec les sources de l'art classique et qui va le placer en regard de l'art abstrait de l'époque moderne. «...Les cultures pour lesquelles l'art est l'illusion de la vie prône l'impair; - celles qui voient dans l'art un reflet de l'organisation du monde, qui en appellent à la symétrie, gage de stabilité. Or, malgré son fort coefficient de défaveur au XXème siècle, la symétrie intervient comme un élément essentiel dans la peinture de Victor Brauner dès avant guerre: Entre le jour et la nuit (1938) est partagé par un axe vertical, partiellement matérialisé par un trait, comme il le serait par un miroir placé perpendiculairement à son plan légèrement incliné. Pour Signe (1945) c'est un axe horizontal qui est comme un miroir posé sous la sculpture pour la redoubler....» Comme dans Rencontre avec moi- même aux quatre chats du monde (1948) ou Temps sombrero (1948) la symétrie et l'équilibre parfait de la composition symbolise de la représentation que Victor Brauner se fait du monde et du rôle qu'il y joue. «...On pourrait imaginer que Victor Brauner retrouve le mode d'être de l'homme des origines, qui inventait des mythes tout en les imaginant soufflés par quelque instance supérieure. Qu'il se place en somme, et se voit, très exactement au point d'intersection de la boucle du signe infini représentation mathématique de l'infini qui devient à partir de 1948 sa signature - il est comme un guetteur posté sur l'axe de symétrie générale qui partage le macrocosme du microcosme (nombre, créature enceinte à l'infini comme une poupée gigogne figure leur enchainement en abîme) la conscience et l'inconscient, le passé et l'avenir dont l'isomorphie autorise la prémonition au même titre que le souvenir...» in Didier Semin, Victor Brauner 1990(f)
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