Beschreibung:

VOISIN Gabriel [Belleville-sur-Saône, 1880 - Ozenay, 1973], ingénieur et industriel français, constructeur d'avions et d'automobiles. Ensemble de deux lettres autographes signées. - Paris, 28 décembre 1957 ; 2 page in-4 sur papier à en-tête à son nom. « Deux ou trois fois, dans ma longue vie, j'ai pu croire un instant qu'il n'était pas inutile de faire confiance au destin. Ta lettre vient de m'apporter l'une de ces joies, et je t'en remercie du fond de mon coeur. Ne te met pas martel en tête pour le 13 janvier. La journée sera mortelle d'ennui officiel, et de longueur inutile. (FROID) Reste chez toi. Soigne tes streptocoques. J'ai bien cru en crever il y a vingt cinq ans. Mais les Dieux en avaient décidé autrement. Un très bon médecin est chose rarissime. Quand on le rencontre, il peut évidemment nous apporter des soins précieux. Mais je crois plutôt à ce qu'on apporte soi même, avec des raisonnements primitifs. Arroser des salades avec un arrosoir percé est une occupation dangereuse à 60 ans. Il faut pour commencer, se casser le cul à remplir sans cesse l'arrosoir. Enfin, la fuite peut te mouiller les pieds. Tu t'enrhume. Le médecin intervient alors et signe notre rhume. Mais comment peut-il connaitre l'origine de l'incident? ». - La Cadolle Tournus "Saône et Loire", 25 août 1958 ; 4 pages in-4°. Lettre autographe signée à la femme d'un ami très proche et qui est convalescent pour plusieurs mois. « Ma chère amie, [...] André retrouvera la santé mais ce retour peut être long pour son impatience, au nombre de mes amis, une bonne douzaine ont succombé comme a succombé mon fils - par les centres nerveux- et tous sans exception, ont retrouvé leur santé, mais après trois ou quatre mois de "repos". [...] si André, au lieu de se ronger rue du commerce avait partagé mes travaux, en plein air et presque au grand soleil, il aurait échappé à cette abominable aventure qui va le tenir couché pendant de longues semaines