YOURCENAR (Marguerite). Le Temps, ce grand sculpteur. Essais. Paris, Gallimard, 1983. In-8, veau pourpre entièrement estampé de motifs imitant la corrosion, dos lisse titré en long au palladium, doublures argentées imitant l'acier vieilli, gardes de box pourpre estampé, non rogné, couverture et dos, chemise et étui gainés du même box (Louise Bescond, 2014 – C. Ribal). Édition originale. Un des 42 exemplaires de tête sur vergé blanc de Hollande (n°41). Élégante reliure triplée en veau corrodé de Louise Bescond, au décor signé de Claude Ribal, réalisée par estampage d'une plaque de cuivre profondément mordue à l’eau-forte sur une peau à tannage végétal. « Louise Bescond chercha à maîtriser l’érosion du cuir, à le défigurer, à le maltraiter. [...] Toutes ses premières reliures sont ainsi exclusivement des veaux estampés selon ce procédé, souvent monochromes, aux couleurs sourdes, noir, gris, brun, mastic, à l’ombre mouvante, au relief inégal, au touché grenu et accidenté. Un tableau somptueux, d’une sobriété et d’une élégance extrêmes, évoquant tour à tour la corrosion des sculptures de Richard Serra la rugosité des compositions de Dubuffet ou de Tapies, et qu’on est prié de "toucher", selon la fameuse injonction de Marcel Duchamp de 1947. » (Marie Minssieux-Chamonard, catalogue de l'exposition Louise Bescond – Reliures organisée par la Librairie Nicaise du 4 avril au 18 mai 2013).
YOURCENAR (Marguerite). Le Temps, ce grand sculpteur. Essais. Paris, Gallimard, 1983. In-8, veau pourpre entièrement estampé de motifs imitant la corrosion, dos lisse titré en long au palladium, doublures argentées imitant l'acier vieilli, gardes de box pourpre estampé, non rogné, couverture et dos, chemise et étui gainés du même box (Louise Bescond, 2014 – C. Ribal). Édition originale. Un des 42 exemplaires de tête sur vergé blanc de Hollande (n°41). Élégante reliure triplée en veau corrodé de Louise Bescond, au décor signé de Claude Ribal, réalisée par estampage d'une plaque de cuivre profondément mordue à l’eau-forte sur une peau à tannage végétal. « Louise Bescond chercha à maîtriser l’érosion du cuir, à le défigurer, à le maltraiter. [...] Toutes ses premières reliures sont ainsi exclusivement des veaux estampés selon ce procédé, souvent monochromes, aux couleurs sourdes, noir, gris, brun, mastic, à l’ombre mouvante, au relief inégal, au touché grenu et accidenté. Un tableau somptueux, d’une sobriété et d’une élégance extrêmes, évoquant tour à tour la corrosion des sculptures de Richard Serra la rugosité des compositions de Dubuffet ou de Tapies, et qu’on est prié de "toucher", selon la fameuse injonction de Marcel Duchamp de 1947. » (Marie Minssieux-Chamonard, catalogue de l'exposition Louise Bescond – Reliures organisée par la Librairie Nicaise du 4 avril au 18 mai 2013).
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