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Auction archive: Lot number 145

1974 LIGIER JS2

Estimate
€750,000 - €1,100,000
ca. US$921,633 - US$1,351,729
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 145

1974 LIGIER JS2

Estimate
€750,000 - €1,100,000
ca. US$921,633 - US$1,351,729
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

1974 LIGIER JS2 Carte grise française Châssis 253873 03 - Gagnante du Tour de France Automobile 1974 - 2e aux 24 Heures du Mans 1975 Née pour gagner Une voiture capable de remporter le Tour de France Auto et de terminer seconde les 24 Heures du Mans ! Vous cherchez ? La Ferrari 250 GTO ! Oui, et aussi la Ligier JS2. De plus, c'est la même auto qui a signé les deux exploits, et vous l'avez sous les yeux. C'était un temps remuant sur le plan des règlements. Et la JS2 était aux ordres d'un patron qui l'était tout autant, remuant. Née avec une vocation multiple de voiture de série, de rallye, de circuit, taillée pour la compétition-client, la JS2 connaît une évolution sportive météorique, jusqu'à cette apothéose : la greffe d'un V8 Cosworth et d'une aérodynamique de pointe, qui en font une redoutable bête à gagner. La JS2 de série est bien loin, mais la belle silhouette de la JS1 dessinée par Pietro Frua se reconnaît encore parfaitement, sous l'imposant accastillage de la course. " Silhouette ", le mot a désigné par la suite des autos n'ayant qu'un rapport technique très relatif avec la carrosserie de série qui les habillait. La JS2 est une annonciatrice des redoutables Porsche 935; celles-ci ne conservaient guère de la 911 que le pare-brise, la portière, l'architecture générale et l'écusson sur le museau. Tout comme les redoutables allemandes, la Ligier est une vraie-fausse GT, capable d'en remontrer aux prototypes de même puissance. D'ailleurs, elle l'a prouvé. La Ligier JS2 engagée au Tour Auto 1973, avec une version compétition, poussée à 330 ch, du V6 Maserati qui l'équipe désormais en série, elle domine nettement l'épreuve : qu'il s'agisse d'étroites spéciales sous la pluie, de circuits roulants, comme Nogaro, ou sinueux comme Charade, Guy Chasseuil et Gérard Larrousse remportent 14 épreuves sur 17 ! Les Porsche Carrera sont surclassées, la Lancia Stratos " usine " de Sandro Munari clairement distancée. Pourtant, une stupide panne (fuite au réservoir !) et une distribution cassée privent respectivement Chasseuil et Larrousse de leur belle course et c'est la Lancia qui l'emporte. En 1974, Guy Ligier a enfin convaincu les grands argentiers du sérieux de sa démarche et Citroën comme Total aident au développement sérieux de la JS2 de course. Dès le début de saison, les JS2 Maserati empochent les Quatre Heures du Mans, encore une épreuve remporté par la voiture présentée. Puis vient le Tour de France, " leur " épreuve. Gérard Larrousse et Jean-Pierre Nicolas se succèdent au côté du journaliste navigateur Johnny Rives, pour conduire " 253873 03 " (3419 QB 03), l'auto qui nous occupe. Darniche et Jaubert conduisent une seconde auto. Cette fois encore, face à une opposition relevée constituée de deux Lancia Stratos et d'une nuée de bonnes Porsche Carrera, les deux autos dominent l'épreuve, qui comprend aussi bien le passage du Tourmalet que le circuit Bugatti au Mans, et elles se classent première (notre auto !) et seconde. Malgré ce triomphe, la fabrication en série insuffisante prive toujours la JS2 d'une homologation en GT. L'équipe de Guy Ligier, à présent renforcée de Jean Sage comme directeur de course, choisit " la fuite en avant ". En 1975, Matra cesse la course et Guy Ligier récupère les V8 Cosworth DFV, ainsi que l'équipe des pilotes. Cette même année donc, deux des Ligier JS2 sont équipées du furieux V8, dont celle de la vente. La voiture, dans l'opération, passe de 340 à 460 chevaux… Mais elle les supporte crânement ! Il faut dire que l'adaptation a bénéficié de l'appui de Gérard Ducarouge, récemment anobli par les succès des Matra. L'aérodynamique, notamment, a beaucoup progressé, avec le très apparent aileron arrière géant et les ouïes de " débourrage " d'air sur les ailes avant. L'objectif est de disputer le Championnat du monde des marques (Mugello, Dijon, Monza, Spa) mais surtout les 24 Heures du Mans. Trois voitures y sont inscrites, dont deux avec le Cosworth. Leur course est brillante. La Maserati (Beltoise-Jarie

Auction archive: Lot number 145
Auction:
Datum:
7 Jul 2012
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

1974 LIGIER JS2 Carte grise française Châssis 253873 03 - Gagnante du Tour de France Automobile 1974 - 2e aux 24 Heures du Mans 1975 Née pour gagner Une voiture capable de remporter le Tour de France Auto et de terminer seconde les 24 Heures du Mans ! Vous cherchez ? La Ferrari 250 GTO ! Oui, et aussi la Ligier JS2. De plus, c'est la même auto qui a signé les deux exploits, et vous l'avez sous les yeux. C'était un temps remuant sur le plan des règlements. Et la JS2 était aux ordres d'un patron qui l'était tout autant, remuant. Née avec une vocation multiple de voiture de série, de rallye, de circuit, taillée pour la compétition-client, la JS2 connaît une évolution sportive météorique, jusqu'à cette apothéose : la greffe d'un V8 Cosworth et d'une aérodynamique de pointe, qui en font une redoutable bête à gagner. La JS2 de série est bien loin, mais la belle silhouette de la JS1 dessinée par Pietro Frua se reconnaît encore parfaitement, sous l'imposant accastillage de la course. " Silhouette ", le mot a désigné par la suite des autos n'ayant qu'un rapport technique très relatif avec la carrosserie de série qui les habillait. La JS2 est une annonciatrice des redoutables Porsche 935; celles-ci ne conservaient guère de la 911 que le pare-brise, la portière, l'architecture générale et l'écusson sur le museau. Tout comme les redoutables allemandes, la Ligier est une vraie-fausse GT, capable d'en remontrer aux prototypes de même puissance. D'ailleurs, elle l'a prouvé. La Ligier JS2 engagée au Tour Auto 1973, avec une version compétition, poussée à 330 ch, du V6 Maserati qui l'équipe désormais en série, elle domine nettement l'épreuve : qu'il s'agisse d'étroites spéciales sous la pluie, de circuits roulants, comme Nogaro, ou sinueux comme Charade, Guy Chasseuil et Gérard Larrousse remportent 14 épreuves sur 17 ! Les Porsche Carrera sont surclassées, la Lancia Stratos " usine " de Sandro Munari clairement distancée. Pourtant, une stupide panne (fuite au réservoir !) et une distribution cassée privent respectivement Chasseuil et Larrousse de leur belle course et c'est la Lancia qui l'emporte. En 1974, Guy Ligier a enfin convaincu les grands argentiers du sérieux de sa démarche et Citroën comme Total aident au développement sérieux de la JS2 de course. Dès le début de saison, les JS2 Maserati empochent les Quatre Heures du Mans, encore une épreuve remporté par la voiture présentée. Puis vient le Tour de France, " leur " épreuve. Gérard Larrousse et Jean-Pierre Nicolas se succèdent au côté du journaliste navigateur Johnny Rives, pour conduire " 253873 03 " (3419 QB 03), l'auto qui nous occupe. Darniche et Jaubert conduisent une seconde auto. Cette fois encore, face à une opposition relevée constituée de deux Lancia Stratos et d'une nuée de bonnes Porsche Carrera, les deux autos dominent l'épreuve, qui comprend aussi bien le passage du Tourmalet que le circuit Bugatti au Mans, et elles se classent première (notre auto !) et seconde. Malgré ce triomphe, la fabrication en série insuffisante prive toujours la JS2 d'une homologation en GT. L'équipe de Guy Ligier, à présent renforcée de Jean Sage comme directeur de course, choisit " la fuite en avant ". En 1975, Matra cesse la course et Guy Ligier récupère les V8 Cosworth DFV, ainsi que l'équipe des pilotes. Cette même année donc, deux des Ligier JS2 sont équipées du furieux V8, dont celle de la vente. La voiture, dans l'opération, passe de 340 à 460 chevaux… Mais elle les supporte crânement ! Il faut dire que l'adaptation a bénéficié de l'appui de Gérard Ducarouge, récemment anobli par les succès des Matra. L'aérodynamique, notamment, a beaucoup progressé, avec le très apparent aileron arrière géant et les ouïes de " débourrage " d'air sur les ailes avant. L'objectif est de disputer le Championnat du monde des marques (Mugello, Dijon, Monza, Spa) mais surtout les 24 Heures du Mans. Trois voitures y sont inscrites, dont deux avec le Cosworth. Leur course est brillante. La Maserati (Beltoise-Jarie

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Datum:
7 Jul 2012
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75008 Paris
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