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Auction archive: Lot number 81

1982 FERRARI 512 BBI

Estimate
€150,000 - €180,000
ca. US$152,307 - US$182,768
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 81

1982 FERRARI 512 BBI

Estimate
€150,000 - €180,000
ca. US$152,307 - US$182,768
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

1982 FERRARI 512BBi Numéro de série ZFFJA09B000038831 Carnet et manuels d’entretien d’époque Vendue neuve à Monaco Même propriétaire depuis 1998 Carte grise française L’histoire de la Ferrari 512 « Berlinetta Boxer » est à rapprocher de l’adoption du moteur 12 cylindres en V par la marque au cheval cabré dès le début de l’aventure en 1946. A l’époque, seules deux marques américaines proposaient cette motorisation d’exception et le jeune Enzo Ferrari fut fasciné par la puissance de cette mécanique. Petit à petit, son nom devient associé à cette particularité et ses modèles V12 se placèrent comme le nec plus ultra de l’automobile sportive de série. Très attaché à ce moteur, il refusa même d’apposer son nom sur le capot des modèles équipés de V6 ou de V8, il se servit du prénom de son défunt fils pour créer la première berlinette de la marque d’abord boudée par les amateurs car considérée comme la « petite Ferrari ». Mais la lignée de la berlinette à moteur en position central arrière était née et signa une importante transition mécanique et esthétique chez Ferrari. Plusieurs prototypes d’une imposante GT à moteur central arrière furent présentés dans les différents salons automobiles dès le milieu des années 1960 où les coupés à V12 avant étaient encore légion pour la marque au cheval cabré. Le design de la future BB est proposé à Pininfarina qui collabore déjà avec la marque depuis quelques années. Le carrossier dessina donc cette nouvelle voiture en s’appuyant sur la Daytona ; l’influence des années 1970 aux courbes acérées et aux lignes tendues est très présente pour ce modèle. Malgré la position de la mécanique, l’habitacle est assez reculé sur le train arrière et ce capot plongeant donne l’effet d’un félin prêt à bondir sur sa proie. Proposée d’abord avec des feux avant placés sous plexiglas, le projet final arbora des feux escamotables plus modernes et qui ne casse pas la ligne de la voiture une fois abaissés. Si son dessin est au service de la beauté, il n’en est pas moins au service de la technique avec un travail important réalisé sur l’aérodynamisme de l’ensemble ainsi que sur le refroidissement de la mécanique ce qui lui donne cet arrière à double bosselage si particulier et très apprécié par la critique à l’époque. Si la voiture fera le tour des salons (souvent présentée par Sergio Pininfarina lui-même) en 1971 et 1972, elle disparut ensuite des écrans radars pendant 2 ans sans pour autant se faire oublier. Niveau mécanique, la première BB (365 GT4/BB) reprend sa mécanique de la F1 de l’époque avec une cylindrée augmentée par rapport aux 3 litres de la compétition et le remplacement de l’injection Lucas par 4 carburateurs Weber triple-corps. Évolution esthétique et mécanique de la 365, le modèle 512 voit son moteur Boxer passer de 4,4L à 5L pour 345 chevaux, soit 20 de moins que son prototype. Cette décision de baisser sa puissance fut prise par l’équipe d’ingénieur de De Angelis pour un meilleur rendu sur la souplesse et la reprise de cette nouvelle Ferrari. La 512 fut présentée au salon de Paris en 1976 mais était déjà entrée en production pour répondre à l’attaque violente de Lamborghini et de Porsche avec leur (respectivement) Countach et 930. Plus simple à manier que sa grande sœur 365, la 512 se veut aussi plus puissante, plus imposante et plus confortable ; elle fut énormément appréciée à sa sortie et beaucoup la considérait comme une F1 travestie. Proposé comme sa devancière avec des carburateurs Weber, le millésime 1982 verra l’apparition d’une petite lettre accolée aux deux B sur le capot arrière ; en effet, le « i » de « injection » vient justifier le changement de l’alimentation en essence de l’imposante mécanique. Les signes esthétiques ne diffèrent que très peu et il n’y a que très peu de changement au point de vue de la fiche technique ; l’injection Bosch K-Jetronic ne vient pas chambouler les 340 chevaux de la BB du début des années 1980. Plus flagrant, l’intérieur sera légèrement remanié et Ferrari c

Auction archive: Lot number 81
Auction:
Datum:
18 Jul 2022
Auction house:
Osenat Maison de vente aux enchères
9-11 rue Royale
77300 Fontainebleau
France
contact@osenat.com
+33 (0)1 64222762
Beschreibung:

1982 FERRARI 512BBi Numéro de série ZFFJA09B000038831 Carnet et manuels d’entretien d’époque Vendue neuve à Monaco Même propriétaire depuis 1998 Carte grise française L’histoire de la Ferrari 512 « Berlinetta Boxer » est à rapprocher de l’adoption du moteur 12 cylindres en V par la marque au cheval cabré dès le début de l’aventure en 1946. A l’époque, seules deux marques américaines proposaient cette motorisation d’exception et le jeune Enzo Ferrari fut fasciné par la puissance de cette mécanique. Petit à petit, son nom devient associé à cette particularité et ses modèles V12 se placèrent comme le nec plus ultra de l’automobile sportive de série. Très attaché à ce moteur, il refusa même d’apposer son nom sur le capot des modèles équipés de V6 ou de V8, il se servit du prénom de son défunt fils pour créer la première berlinette de la marque d’abord boudée par les amateurs car considérée comme la « petite Ferrari ». Mais la lignée de la berlinette à moteur en position central arrière était née et signa une importante transition mécanique et esthétique chez Ferrari. Plusieurs prototypes d’une imposante GT à moteur central arrière furent présentés dans les différents salons automobiles dès le milieu des années 1960 où les coupés à V12 avant étaient encore légion pour la marque au cheval cabré. Le design de la future BB est proposé à Pininfarina qui collabore déjà avec la marque depuis quelques années. Le carrossier dessina donc cette nouvelle voiture en s’appuyant sur la Daytona ; l’influence des années 1970 aux courbes acérées et aux lignes tendues est très présente pour ce modèle. Malgré la position de la mécanique, l’habitacle est assez reculé sur le train arrière et ce capot plongeant donne l’effet d’un félin prêt à bondir sur sa proie. Proposée d’abord avec des feux avant placés sous plexiglas, le projet final arbora des feux escamotables plus modernes et qui ne casse pas la ligne de la voiture une fois abaissés. Si son dessin est au service de la beauté, il n’en est pas moins au service de la technique avec un travail important réalisé sur l’aérodynamisme de l’ensemble ainsi que sur le refroidissement de la mécanique ce qui lui donne cet arrière à double bosselage si particulier et très apprécié par la critique à l’époque. Si la voiture fera le tour des salons (souvent présentée par Sergio Pininfarina lui-même) en 1971 et 1972, elle disparut ensuite des écrans radars pendant 2 ans sans pour autant se faire oublier. Niveau mécanique, la première BB (365 GT4/BB) reprend sa mécanique de la F1 de l’époque avec une cylindrée augmentée par rapport aux 3 litres de la compétition et le remplacement de l’injection Lucas par 4 carburateurs Weber triple-corps. Évolution esthétique et mécanique de la 365, le modèle 512 voit son moteur Boxer passer de 4,4L à 5L pour 345 chevaux, soit 20 de moins que son prototype. Cette décision de baisser sa puissance fut prise par l’équipe d’ingénieur de De Angelis pour un meilleur rendu sur la souplesse et la reprise de cette nouvelle Ferrari. La 512 fut présentée au salon de Paris en 1976 mais était déjà entrée en production pour répondre à l’attaque violente de Lamborghini et de Porsche avec leur (respectivement) Countach et 930. Plus simple à manier que sa grande sœur 365, la 512 se veut aussi plus puissante, plus imposante et plus confortable ; elle fut énormément appréciée à sa sortie et beaucoup la considérait comme une F1 travestie. Proposé comme sa devancière avec des carburateurs Weber, le millésime 1982 verra l’apparition d’une petite lettre accolée aux deux B sur le capot arrière ; en effet, le « i » de « injection » vient justifier le changement de l’alimentation en essence de l’imposante mécanique. Les signes esthétiques ne diffèrent que très peu et il n’y a que très peu de changement au point de vue de la fiche technique ; l’injection Bosch K-Jetronic ne vient pas chambouler les 340 chevaux de la BB du début des années 1980. Plus flagrant, l’intérieur sera légèrement remanié et Ferrari c

Auction archive: Lot number 81
Auction:
Datum:
18 Jul 2022
Auction house:
Osenat Maison de vente aux enchères
9-11 rue Royale
77300 Fontainebleau
France
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