25. Léopold SURVAGE (1879-1968) Porteuse d'eau à Collioure, 1926 Huile sur carton. Signée et datée 26 en bas à droite. 40 x 32 cm. Madame Anne-Marie Di Vieto nous a aimablement confirmé l'authenticité de cette oeuvre d'après photographie. Provenance : Paris, vente Ader-PicardTajan, 19 juin 1974, lot 185. Peintre du nord aux origines russes et finlandaises, Léopold Survage découvre les lumières méditerranéennes à Nice où il séjourne durant la Première Guerre Mondiale. C'est à Collioure, entre 1925 et 1932, que sa palette s'éclaircit et qu'il introduit le surréalisme dans son oeuvre. La composition Paysage surréaliste, 1926 joue avec une géométrie trompeuse. Les formes géométriques s'emboitent pour simuler à la fois la perspective et les plans impossibles. Plusieurs lignes fuyantes structurent le tableau offrant à l'oeil un village imaginaire. L'arbre et la feuille sont figurés par de simples formes arrondies vertes, apportant un peu de fraicheur à ce paysage presque désertique. La figure féminine du premier plan, plantureuse et insolente rappelle les cariatides de la Grèce antique. Dans la peinture de Survage surgissent à cette époque les pêcheuses, les marchandes de poissons ou porteuses d'eau, comme dans notre oeuvre. Elle illustre parfaitement ce qu'Apollinaire comprit en voyant les premières oeuvres surréalistes de Survage : «Nul avant Survage n'a su mettre dans une seule toile une ville entière avec l'intérieur de ses maisons.
25. Léopold SURVAGE (1879-1968) Porteuse d'eau à Collioure, 1926 Huile sur carton. Signée et datée 26 en bas à droite. 40 x 32 cm. Madame Anne-Marie Di Vieto nous a aimablement confirmé l'authenticité de cette oeuvre d'après photographie. Provenance : Paris, vente Ader-PicardTajan, 19 juin 1974, lot 185. Peintre du nord aux origines russes et finlandaises, Léopold Survage découvre les lumières méditerranéennes à Nice où il séjourne durant la Première Guerre Mondiale. C'est à Collioure, entre 1925 et 1932, que sa palette s'éclaircit et qu'il introduit le surréalisme dans son oeuvre. La composition Paysage surréaliste, 1926 joue avec une géométrie trompeuse. Les formes géométriques s'emboitent pour simuler à la fois la perspective et les plans impossibles. Plusieurs lignes fuyantes structurent le tableau offrant à l'oeil un village imaginaire. L'arbre et la feuille sont figurés par de simples formes arrondies vertes, apportant un peu de fraicheur à ce paysage presque désertique. La figure féminine du premier plan, plantureuse et insolente rappelle les cariatides de la Grèce antique. Dans la peinture de Survage surgissent à cette époque les pêcheuses, les marchandes de poissons ou porteuses d'eau, comme dans notre oeuvre. Elle illustre parfaitement ce qu'Apollinaire comprit en voyant les premières oeuvres surréalistes de Survage : «Nul avant Survage n'a su mettre dans une seule toile une ville entière avec l'intérieur de ses maisons.
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