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Auction archive: Lot number 299

André MASSENA. L.S., Q.G. de Zürich 17 vendémia...

Estimate
n. a.
Price realised:
€2,500
ca. US$3,206
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André MASSENA. L.S., Q.G. de Zürich 17 vendémia...

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n. a.
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€2,500
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Beschreibung:

André MASSENA. L.S., Q.G. de Zürich 17 vendémiaire VIII (9 octobre 1799), au Directoire Exécutif ; 3 pages et demie grand in-fol., en-tête Armée du Danube. Masséna, Général en chef, petite vignette. Magnifique récit de la brillante conduite de l'Armée du Danube en Suisse, depuis la bataille de Zürich jusqu'à celle d'Andelfingen (du 25-26 septembre au 7 octobre 1799). Cette « copie » fut envoyée par Massena à Soult. Ayant devant lui l'armée russe de Korsakov, l'armée autrichienne commandée par Hotze et le corps du général autrichien Jellakich, Massena s'est porté « de vive force » à Dietikon et à la Linthe, à la faveur d'une fausse attaque dirigée sur Bruck par le général Ménard ; il raconte le tour de force des pontonniers dirigés par le chef de brigade Dedon, qui en moins de deux heures firent un pont sur la Limmath et mirent 8,000 hommes sur l'autre rive ; le général Gazan commandait l'avant-garde, et le général Lorge la division, cependant que le général Soult commandait le passage de la Linthe : « deux cents nageurs le sabre aux dents, la pique à la main ont franchi la Linth, fait l'avant garde, égorgé les postes ennemis et préparé ainsi les succès de la journée » : les Français occupèrent la partie occidentale du Zurichberg et s'établirent sur la rive droite de la Limmat. « Zurich sommé de se rendre avait offert de le faire à des conditions dont partie aurait été acceptée, mais par une férocité innoüie, les avant postes Russes ayant tiré sur nos parlementaires et ayant blessé deux trompettes, le tems devenu nécessaire pour s'entendre de nouveau, m'a laissé celui de livrer à l'ennemi la bataille du 4 à la suite de laquelle Zurich a été pris de vive force »… Y ont commandé les généraux Mortier, Klein et Lorge. Pendant ce temps Souvarov forçait le passage du Saint-Gothard en vue de se réunir aux armées de Hotze et de Korsakov, mais « Korsakoff battu, Hotzé tué, Suvaroff ne pouvait plus espérer de vaincre. Je dirigeai sur Schweitz la Division Mortier, sur Wesen la division Soult alors commandée par le gal Gazan, et je marchai moi-même sur Altorf ; mais Suvaroff avait passé du Schachenthal dans le Mutenthal. Il était en masse dans les environs de Mutten et avait porté un corps par le Clonthal, sur la vallée de Glaris »… Massena avait calculé qu'après des combats sanglants, le Russe « sortirait de sa sourricière par le point d'Einsidlen », permettant une bataille sur terrain ouvert, « mais voulant éviter une affaire générale et décisive, il s'est jetté dans les Grisons par la vallée de Flims, continuellement harcelé sur ses flancs et ses derrières par les corps destinés à l'attaquer s'il eût resté, il se retirait par des chemins affreux, le désespoir au cœur, laissant en notre pouvoir deux mille blessés, partie de son artillerie et presque tous ses bagages »… Korsakov, instruit du danger de Souvarov, réunit à la hâte un corps composé des débris de son armée, de celle de Hotze, du contigent Bavarrois, du corps de Condé et de tous les corps autrichiens qui défendaient la vallée des Grisons, pour se reporter sur la Thur et sur Zurich, « mais j'ai encore marché à lui avec les divisions Menard, Lorge et Gazan, dans le tems que le général Soult se portait à Reineck. Je l'ai trouvé entre la Thur et le Rhin, je l'ai battu et rejetté au-delà de ce fleuve, le forçant à couper les ponts de Constance et de Diessenhofen dont je me suis emparé »… Notre infanterie et notre artillerie légère se sont immortalisées. « L'artillerie légère chargée et sabrée au milieu de la mêlée, ne cessait de manœuvrer et de tirer à mitraille ; partie de notre infanterie après avoir accueilli la cavalerie ennemie par le feu le plus vif et le plus soutenu, la recevait jusques sur ses bayonnettes sans bouger d'une ligne, tandis qu'une autre partie de cette infanterie la chargeait sur son flanc avec une audace sans exemple »… à peine cette opération terminée, Massena plaça les trois divisions en prévision d'une attaque du Prince Charles… « Le résultat de ces différe

Auction archive: Lot number 299
Auction:
Datum:
29 Nov 2012
Auction house:
Alde
1 rue de Fleurus
75006 Paris
France
contact@alde.fr
+ 33 (0)1 45 49 09 24
+ 33 (0)1 45490930
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André MASSENA. L.S., Q.G. de Zürich 17 vendémiaire VIII (9 octobre 1799), au Directoire Exécutif ; 3 pages et demie grand in-fol., en-tête Armée du Danube. Masséna, Général en chef, petite vignette. Magnifique récit de la brillante conduite de l'Armée du Danube en Suisse, depuis la bataille de Zürich jusqu'à celle d'Andelfingen (du 25-26 septembre au 7 octobre 1799). Cette « copie » fut envoyée par Massena à Soult. Ayant devant lui l'armée russe de Korsakov, l'armée autrichienne commandée par Hotze et le corps du général autrichien Jellakich, Massena s'est porté « de vive force » à Dietikon et à la Linthe, à la faveur d'une fausse attaque dirigée sur Bruck par le général Ménard ; il raconte le tour de force des pontonniers dirigés par le chef de brigade Dedon, qui en moins de deux heures firent un pont sur la Limmath et mirent 8,000 hommes sur l'autre rive ; le général Gazan commandait l'avant-garde, et le général Lorge la division, cependant que le général Soult commandait le passage de la Linthe : « deux cents nageurs le sabre aux dents, la pique à la main ont franchi la Linth, fait l'avant garde, égorgé les postes ennemis et préparé ainsi les succès de la journée » : les Français occupèrent la partie occidentale du Zurichberg et s'établirent sur la rive droite de la Limmat. « Zurich sommé de se rendre avait offert de le faire à des conditions dont partie aurait été acceptée, mais par une férocité innoüie, les avant postes Russes ayant tiré sur nos parlementaires et ayant blessé deux trompettes, le tems devenu nécessaire pour s'entendre de nouveau, m'a laissé celui de livrer à l'ennemi la bataille du 4 à la suite de laquelle Zurich a été pris de vive force »… Y ont commandé les généraux Mortier, Klein et Lorge. Pendant ce temps Souvarov forçait le passage du Saint-Gothard en vue de se réunir aux armées de Hotze et de Korsakov, mais « Korsakoff battu, Hotzé tué, Suvaroff ne pouvait plus espérer de vaincre. Je dirigeai sur Schweitz la Division Mortier, sur Wesen la division Soult alors commandée par le gal Gazan, et je marchai moi-même sur Altorf ; mais Suvaroff avait passé du Schachenthal dans le Mutenthal. Il était en masse dans les environs de Mutten et avait porté un corps par le Clonthal, sur la vallée de Glaris »… Massena avait calculé qu'après des combats sanglants, le Russe « sortirait de sa sourricière par le point d'Einsidlen », permettant une bataille sur terrain ouvert, « mais voulant éviter une affaire générale et décisive, il s'est jetté dans les Grisons par la vallée de Flims, continuellement harcelé sur ses flancs et ses derrières par les corps destinés à l'attaquer s'il eût resté, il se retirait par des chemins affreux, le désespoir au cœur, laissant en notre pouvoir deux mille blessés, partie de son artillerie et presque tous ses bagages »… Korsakov, instruit du danger de Souvarov, réunit à la hâte un corps composé des débris de son armée, de celle de Hotze, du contigent Bavarrois, du corps de Condé et de tous les corps autrichiens qui défendaient la vallée des Grisons, pour se reporter sur la Thur et sur Zurich, « mais j'ai encore marché à lui avec les divisions Menard, Lorge et Gazan, dans le tems que le général Soult se portait à Reineck. Je l'ai trouvé entre la Thur et le Rhin, je l'ai battu et rejetté au-delà de ce fleuve, le forçant à couper les ponts de Constance et de Diessenhofen dont je me suis emparé »… Notre infanterie et notre artillerie légère se sont immortalisées. « L'artillerie légère chargée et sabrée au milieu de la mêlée, ne cessait de manœuvrer et de tirer à mitraille ; partie de notre infanterie après avoir accueilli la cavalerie ennemie par le feu le plus vif et le plus soutenu, la recevait jusques sur ses bayonnettes sans bouger d'une ligne, tandis qu'une autre partie de cette infanterie la chargeait sur son flanc avec une audace sans exemple »… à peine cette opération terminée, Massena plaça les trois divisions en prévision d'une attaque du Prince Charles… « Le résultat de ces différe

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