2 pages in-8 (211 x 134 mm), sur un feuillet à en-tête du Mercure de France. Signée "Apollinaire Guillaume, 9 rue Léonie". Le poète demande à Jean Royère de lui envoyer le dernier numéro de la revue La Phalange, fondée en juillet 1906, pour qu'il puisse lire le poème que Louis de Gonzague Frick y a publié : "Mon cher poète, Je pars le samedi soir et je reviens le lundi matin. Voulez-vous me fixer un autre soir, lundi par exemple. Fixez-moi le délai le plus éloigné pour l'article sur Jarry et soyez assez gentil je vous prie pour me conserver quelques numéros de la dernière Phalange." Il attend aussi avec impatience la Sœur de Narcisse nue de son correspondant et le "prie de [l]e considérer comme un des souscripteurs au livre du bon maître Roinard", probablement le peintre et poète Paul-Napoléon Roinard. Mais il parle surtout de Marie Laurencin : "Encore une prière. Je serai heureux que Mademoiselle Marie Laurencin artiste peintre 51 Bd de la Chapelle reçoive la dernière Phalange. L. de G. Frick m'a dit qu'elle était inscrite au service mais elle n'a rien reçu." Apollinaire l’avait rencontrée la même année et en était tombé follement amoureux, au point de déménager près de chez elle, au 9 rue Léonie (aujourd'hui rue Henner), au pied de la butte Montmartre. Provenance : Jacques Guérin (29 novembre 1988, lot 69). Références : G. Apollinaire, Correspondance générale, éd. de V. Martin-Schmets, Champion, I, n° 156.
2 pages in-8 (211 x 134 mm), sur un feuillet à en-tête du Mercure de France. Signée "Apollinaire Guillaume, 9 rue Léonie". Le poète demande à Jean Royère de lui envoyer le dernier numéro de la revue La Phalange, fondée en juillet 1906, pour qu'il puisse lire le poème que Louis de Gonzague Frick y a publié : "Mon cher poète, Je pars le samedi soir et je reviens le lundi matin. Voulez-vous me fixer un autre soir, lundi par exemple. Fixez-moi le délai le plus éloigné pour l'article sur Jarry et soyez assez gentil je vous prie pour me conserver quelques numéros de la dernière Phalange." Il attend aussi avec impatience la Sœur de Narcisse nue de son correspondant et le "prie de [l]e considérer comme un des souscripteurs au livre du bon maître Roinard", probablement le peintre et poète Paul-Napoléon Roinard. Mais il parle surtout de Marie Laurencin : "Encore une prière. Je serai heureux que Mademoiselle Marie Laurencin artiste peintre 51 Bd de la Chapelle reçoive la dernière Phalange. L. de G. Frick m'a dit qu'elle était inscrite au service mais elle n'a rien reçu." Apollinaire l’avait rencontrée la même année et en était tombé follement amoureux, au point de déménager près de chez elle, au 9 rue Léonie (aujourd'hui rue Henner), au pied de la butte Montmartre. Provenance : Jacques Guérin (29 novembre 1988, lot 69). Références : G. Apollinaire, Correspondance générale, éd. de V. Martin-Schmets, Champion, I, n° 156.
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