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Auction archive: Lot number 181

[AUSTERLITZ].Carnet autographe du soldat Nicol...

Estimate
n. a.
Price realised:
€5,200
ca. US$7,278
Auction archive: Lot number 181

[AUSTERLITZ].Carnet autographe du soldat Nicol...

Estimate
n. a.
Price realised:
€5,200
ca. US$7,278
Beschreibung:

[AUSTERLITZ]. Carnet autographe du soldat Nicolas Antoine Garnier, 1806-1807 ; carnet in-12 de 56 feuillets. Remarquable manuscrit d'un soldat de la Grande Armée retraçant sa campagne militaire de 1805, depuis Boulogne jusqu'à Austerlitz. Ce carnet de route a appartenu à Nicolas Antoine Garnier, originaire du Pays Basque, et « chasseur au 17e Régiment d'infanterie légère, 1er Bataillon, 3e Compagnie » ; il nous offre un récit assez détaillé des principaux événements auxquels il a participé, d'après ses souvenirs qu'il décide de retranscrire « au cantonnement à Wiletheim, en Prusse, proche de Danspack, le 15 avril 1806 ». Ces mémoires débutent au départ de Boulogne le 15 fructidor, donnant le nom des étapes successives et « bivac », jusqu'au passage du Danube le 16 vendémiaire, aux environs d'Ulm. Dès la 3e page, commence le détail des hostilités contre les Autrichiens, puis la prise d'Ulm, l'arrivée à Vienne : « Le 21, arrivée devant Oulme, capitale de la Basse Bavière ; bivac. Aux environs de la ville, préparatif de combat. 22, repos. Le régiment eut ordre de marcher en colonne serrée sur la ville et d'attaquer l'ennemis jusque sur les rampart et dans leur fortifications [...] nous parvime margré une grêle horrible de mitraille jusque sur la porte située en fer ; là, malgré la pluie battante, et un chemin horrible, nous nous emparâmes des ouvrages extérieures [...] tout combat se livre à l'arme blanche, la pluÿe nous empêchant de pouvoir faire usage de nos armes à feu. Nous fîmes une quantité considérable de prisonniers [...] ne nous méfiant pas de nos prisonniers, nous eûmes un nombre considérable d'hommes tués [...] nôtre colonel fut fait prisonnier [...] La nuit met fin au combat, nous passâmes la nuit dans un vilage voisin jusqu'au lendemain 24 que nous vinsmes prendre possession aux environs de la ville que nous avons bombardée pendant 3 heures »... Suivent les circontances de la capitulation, le défilé des prisonniers autrichiens devant l'armée française venant déposer les armes, l'arrivée de Napoléon, les illuminations et les réjouissances dans la ville ; description du passage à Linz et la fuite précipitée des Russes et des Autrichiens, l'arrivée devant Vienne et le passage du Danube par Murat et Lannes… Austerlitz. Le 9, bivouac au Sainton, et harangue de Napoléon… « Des cris de Vive Napoléon furent les réponses [...] Après avoir rendu à nos compagnie la morale que nous venons d'entendre, nous mismes en marche pour prendre position [...] Nous fûmes placés à un retranchement [...] 14 pièces de canon étaient placées sur la cîme pour deffendre aux Russes au cas qu'ils vinsent à porter leur force de côté [...] Le 10, nôtre régt eut ordre de se porter derrière le Sainton pour chassée un Rgt de Cosac [...] Le soir du même jour, les ennemis avaient pris leur position tout autour de nous, et la grande quantité de feu qu'il avait allumée nous fit conjucter aisément qu'il pouvait être cent-mille hommes. L'Empereur fit cette soirée sa tournée et visitat séparément toutes les divisions ». Nouvelle harangue de Napoléon, encourageant ses troupes à la victoire : « Les cris de Vive l'Empereur mille fois répétté et toute la musique du Régt furent les signes d'allégresse ; et la réponse qui lui fut faites, de torche de paille allumées et portée dans les mains de chaque soldat étaient des signes sans équivoque de contentement de confiance qu'anymait toute la troupe. Le 11 au matin, Jour à jamais mémorable »... Suivent sur 14 pages la description des combats et la fameuse proclamation finale de l'Empereur… Garnier termine ses mémoires en transcrivant une série de proclamations, et avec l'énumération des différentes étapes pour son retour en France jusqu'à Bayonne. En fin de carnet, Garnier a transcrit trois textes : « Réponse ingénieuse d'un soldat, accusé de s'être comporté indescemment dans une église, au gros Major de son Régiment » ; « Dialogue au Champ Elizé entre le grand Frédéric et le prince Ferdinand-Louïs de Prusse et le génér

Auction archive: Lot number 181
Auction:
Datum:
11 Mar 2011
Auction house:
Alde
1 rue de Fleurus
75006 Paris
France
contact@alde.fr
+ 33 (0)1 45 49 09 24
+ 33 (0)1 45490930
Beschreibung:

[AUSTERLITZ]. Carnet autographe du soldat Nicolas Antoine Garnier, 1806-1807 ; carnet in-12 de 56 feuillets. Remarquable manuscrit d'un soldat de la Grande Armée retraçant sa campagne militaire de 1805, depuis Boulogne jusqu'à Austerlitz. Ce carnet de route a appartenu à Nicolas Antoine Garnier, originaire du Pays Basque, et « chasseur au 17e Régiment d'infanterie légère, 1er Bataillon, 3e Compagnie » ; il nous offre un récit assez détaillé des principaux événements auxquels il a participé, d'après ses souvenirs qu'il décide de retranscrire « au cantonnement à Wiletheim, en Prusse, proche de Danspack, le 15 avril 1806 ». Ces mémoires débutent au départ de Boulogne le 15 fructidor, donnant le nom des étapes successives et « bivac », jusqu'au passage du Danube le 16 vendémiaire, aux environs d'Ulm. Dès la 3e page, commence le détail des hostilités contre les Autrichiens, puis la prise d'Ulm, l'arrivée à Vienne : « Le 21, arrivée devant Oulme, capitale de la Basse Bavière ; bivac. Aux environs de la ville, préparatif de combat. 22, repos. Le régiment eut ordre de marcher en colonne serrée sur la ville et d'attaquer l'ennemis jusque sur les rampart et dans leur fortifications [...] nous parvime margré une grêle horrible de mitraille jusque sur la porte située en fer ; là, malgré la pluie battante, et un chemin horrible, nous nous emparâmes des ouvrages extérieures [...] tout combat se livre à l'arme blanche, la pluÿe nous empêchant de pouvoir faire usage de nos armes à feu. Nous fîmes une quantité considérable de prisonniers [...] ne nous méfiant pas de nos prisonniers, nous eûmes un nombre considérable d'hommes tués [...] nôtre colonel fut fait prisonnier [...] La nuit met fin au combat, nous passâmes la nuit dans un vilage voisin jusqu'au lendemain 24 que nous vinsmes prendre possession aux environs de la ville que nous avons bombardée pendant 3 heures »... Suivent les circontances de la capitulation, le défilé des prisonniers autrichiens devant l'armée française venant déposer les armes, l'arrivée de Napoléon, les illuminations et les réjouissances dans la ville ; description du passage à Linz et la fuite précipitée des Russes et des Autrichiens, l'arrivée devant Vienne et le passage du Danube par Murat et Lannes… Austerlitz. Le 9, bivouac au Sainton, et harangue de Napoléon… « Des cris de Vive Napoléon furent les réponses [...] Après avoir rendu à nos compagnie la morale que nous venons d'entendre, nous mismes en marche pour prendre position [...] Nous fûmes placés à un retranchement [...] 14 pièces de canon étaient placées sur la cîme pour deffendre aux Russes au cas qu'ils vinsent à porter leur force de côté [...] Le 10, nôtre régt eut ordre de se porter derrière le Sainton pour chassée un Rgt de Cosac [...] Le soir du même jour, les ennemis avaient pris leur position tout autour de nous, et la grande quantité de feu qu'il avait allumée nous fit conjucter aisément qu'il pouvait être cent-mille hommes. L'Empereur fit cette soirée sa tournée et visitat séparément toutes les divisions ». Nouvelle harangue de Napoléon, encourageant ses troupes à la victoire : « Les cris de Vive l'Empereur mille fois répétté et toute la musique du Régt furent les signes d'allégresse ; et la réponse qui lui fut faites, de torche de paille allumées et portée dans les mains de chaque soldat étaient des signes sans équivoque de contentement de confiance qu'anymait toute la troupe. Le 11 au matin, Jour à jamais mémorable »... Suivent sur 14 pages la description des combats et la fameuse proclamation finale de l'Empereur… Garnier termine ses mémoires en transcrivant une série de proclamations, et avec l'énumération des différentes étapes pour son retour en France jusqu'à Bayonne. En fin de carnet, Garnier a transcrit trois textes : « Réponse ingénieuse d'un soldat, accusé de s'être comporté indescemment dans une église, au gros Major de son Régiment » ; « Dialogue au Champ Elizé entre le grand Frédéric et le prince Ferdinand-Louïs de Prusse et le génér

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Auction:
Datum:
11 Mar 2011
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Alde
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