Chaise chauffeuse d’époque Napoléon III provenant des collections du caïd Nessim Scemama et spoliée par les Allemands En bois polychrome rouge et vert et doré à garniture d’origine capitonée à dossier renversé. Les pieds avant gaine à bague et incurvés, pieds arrière sabre. Porte la référence OAR 54.5 . H. 72 L. 52 P. 68 cm Provenance: le caïd Nessim Scemama ou Samama fut l’un des juifs tunisiens les plus fortunés de sa génération après une carrière fulgurante auprès des beys de Tunis. Directeur des finances en 1860, il fuit en France en 1864 et s’installe 47 rue du Faubourg Saint-Honoré où il s’installe fastueusement. Il est anobli par le roi d’Italie en 1871. Cette chaise est issue des opérations de récupération artistique conduite après la Seconde Guerre mondiale. Elle a été retrouvée à Kappelrodeck (Allemagne), envoyée au Central collecting point de Baden-Baden (Allemagne), transférée en France par le 7e convoi de Baden-Baden le 1er juillet 1950, retenue par la 7e commission de choix du 29 mai 1951, confiée par l’office des biens et intérêts privés du ministère des Affaires étrangères à la Direction des musée de France et par celle-ci au département des Objets d’art du musée du Louvre où elle a été inventoriée sous le numéro OAR 545. Elle a été restituée à ses propriétaires le mercredi 7 mars 2018.
Chaise chauffeuse d’époque Napoléon III provenant des collections du caïd Nessim Scemama et spoliée par les Allemands En bois polychrome rouge et vert et doré à garniture d’origine capitonée à dossier renversé. Les pieds avant gaine à bague et incurvés, pieds arrière sabre. Porte la référence OAR 54.5 . H. 72 L. 52 P. 68 cm Provenance: le caïd Nessim Scemama ou Samama fut l’un des juifs tunisiens les plus fortunés de sa génération après une carrière fulgurante auprès des beys de Tunis. Directeur des finances en 1860, il fuit en France en 1864 et s’installe 47 rue du Faubourg Saint-Honoré où il s’installe fastueusement. Il est anobli par le roi d’Italie en 1871. Cette chaise est issue des opérations de récupération artistique conduite après la Seconde Guerre mondiale. Elle a été retrouvée à Kappelrodeck (Allemagne), envoyée au Central collecting point de Baden-Baden (Allemagne), transférée en France par le 7e convoi de Baden-Baden le 1er juillet 1950, retenue par la 7e commission de choix du 29 mai 1951, confiée par l’office des biens et intérêts privés du ministère des Affaires étrangères à la Direction des musée de France et par celle-ci au département des Objets d’art du musée du Louvre où elle a été inventoriée sous le numéro OAR 545. Elle a été restituée à ses propriétaires le mercredi 7 mars 2018.
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