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Auction archive: Lot number 273

Charles LECOCQ.22 L.A.S., 1888-1904, à Ludovi...

Estimate
n. a.
Price realised:
€1,600
ca. US$2,084
Auction archive: Lot number 273

Charles LECOCQ.22 L.A.S., 1888-1904, à Ludovi...

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n. a.
Price realised:
€1,600
ca. US$2,084
Beschreibung:

Charles LECOCQ 22 L.A.S., 1888-1904, à Ludovic Halévy ; environ 45 pages in-8 ou in-12, qqs adresses. Intéressante correspondance au sujet du succès et des reprises de leur opéra-comique Le petit duC, sur un livret de Meilhac et Halévy, créé au théâtre de la Renaissance le 25 janvier 1878, avec Jeanne Granier dans le rôle-titre. 14 juin 1888. Le Petit Duc devant être repris à l’Eden, Lecocq désire causer avec Halévy « du ballet et autres choses à ajouter à l’ouvrage ». Cette reprise pourrait être excellente s’ils parviennent à obtenir, avec Granier, quelques artistes de la création ou du même niveau, ce qui sera difficile pour les rôles de Desclauzas et Berthelier… 16 août : Le Petit Duc semble oublié, et il veut savoir quelles sont les intentions de Bertrand (directeur de l’Eden) ; on annonce « une reprise de Mme Angot à laquelle doit succéder Le Pied de Mouton ». La Gaité semble disposée à reprendre leur pièce, ce qu’il préfèrerait d’ailleurs : « nous aurions le grand avantage d’avoir Vauthier et Berthelier », et Granier. Il souhaite se dégager des engagements avec Bertrand… 24 novembre. Il lui envoie le monstre du couplet final que doit chanter Granier :« Ah Que l’Eden est grand ! Et dans cette salle immense à peine on vous entend, à quoi pense Bertrand ! Lorsqu’à la Renaissance Jadis je pris naissance J’étais tout petit tout petit Mais aussi plus gentil »… 17 février 1889. Bertrand projette une nouvelle reprise du Petit Duc aux Variétés, mais les chanteurs qu’il désire ne sont pas disponibles : « nous aurions une reprise déplorable. [….] Vous ne pouvez pas vous figurer à quel point Mme Angot et Le Petit Duc ont été sabotés dans les dernières représentations […] Pour mon compte, j’aime mieux ne pas être joué que d’être massacré comme je l’ai été à l’Eden »… 3 février 1890. Il a remis en ordre la musique qu’il avait faite pour le 3e Acte lors de la dernière reprise, au cas où on voudrait la publier : « Elle serait prête alors si un grand théâtre voulait reprendre cette pièce ». Il lui manque les paroles du couplet final… Rendez-vous, comptes (avec Meilhac)pour les droits en Allemagne, en Autriche, etc. 30 août 1896, demande de renseignements sur Georges Bizet. « Avez-vous vous-même publié les lettres de Bizet que vous possédiez ? »… 8 octobre. Il le supplie, ainsi que Meilhac, de lui rendre le service de « laisser jouer Le Petit Duc avec Mlle Dartoy dans le principal rôle ». Il lui expliquera comment il a été amené à accepter cette chose si absurde : il s’agit de sauver Grisier de la faillite et de ne pas compliquer son propre procès en divorce… 10 octobre. Il les remercie de la grande preuve d’amitié qu’ils lui font en acceptant cette « reprise incongrue »… 8 janvier 1897, au sujet des répétitions de cette reprise « dans ce malheureux théâtre des Bouffes si étrangement dirigé » et délabré, dans lequel on travaille bien mal… 16 octobre. Sachant qu’Halévy est au jury pour les examens d’admission au Conservatoire, il lui recommande un jeune élève de Féraudy, qui se trouve être le fils de l’excellent comique Berthelier… 12 novembre 1904. Nouvelle reprise du Petit Duc, aux Variétés, mis en scène par le directeur du théâtre Samuel, qui déplaît fortement à Lecoq et veut « faire du nouveau » : « Il en a fait dans la Fille Angot […] en faisant danser la Fricassée dans une obscurité complète, avec un croissant de lune mélancolique ». Il a pu obtenir qu’on rétablisse l’ancienne mise en scène pour le final, et Brasseur et Magnier sont très amusants. « Mais quant à l’exécution musicale, jamais le Petit Duc n’aura été aussi peu chanté. […] vraiment Samuel n’entend goutte à la musique ». Il a tronqué le plus possible de ce que Magnier avait à chanter, mais « il lui en reste encore trop, hélas ! […] Brasseur est celui qui chante le mieux, mais la voix est bien enrouée ». Il conclut : « Si l’Opérette française s’en tire avec des interprétations pareilles, c’est qu’elle a vraiment la vie dure ! »… – Lecocq est furieux contre l’odieux Samuel

Auction archive: Lot number 273
Auction:
Datum:
15 Apr 2013
Auction house:
Alde
1 rue de Fleurus
75006 Paris
France
contact@alde.fr
+ 33 (0)1 45 49 09 24
+ 33 (0)1 45490930
Beschreibung:

Charles LECOCQ 22 L.A.S., 1888-1904, à Ludovic Halévy ; environ 45 pages in-8 ou in-12, qqs adresses. Intéressante correspondance au sujet du succès et des reprises de leur opéra-comique Le petit duC, sur un livret de Meilhac et Halévy, créé au théâtre de la Renaissance le 25 janvier 1878, avec Jeanne Granier dans le rôle-titre. 14 juin 1888. Le Petit Duc devant être repris à l’Eden, Lecocq désire causer avec Halévy « du ballet et autres choses à ajouter à l’ouvrage ». Cette reprise pourrait être excellente s’ils parviennent à obtenir, avec Granier, quelques artistes de la création ou du même niveau, ce qui sera difficile pour les rôles de Desclauzas et Berthelier… 16 août : Le Petit Duc semble oublié, et il veut savoir quelles sont les intentions de Bertrand (directeur de l’Eden) ; on annonce « une reprise de Mme Angot à laquelle doit succéder Le Pied de Mouton ». La Gaité semble disposée à reprendre leur pièce, ce qu’il préfèrerait d’ailleurs : « nous aurions le grand avantage d’avoir Vauthier et Berthelier », et Granier. Il souhaite se dégager des engagements avec Bertrand… 24 novembre. Il lui envoie le monstre du couplet final que doit chanter Granier :« Ah Que l’Eden est grand ! Et dans cette salle immense à peine on vous entend, à quoi pense Bertrand ! Lorsqu’à la Renaissance Jadis je pris naissance J’étais tout petit tout petit Mais aussi plus gentil »… 17 février 1889. Bertrand projette une nouvelle reprise du Petit Duc aux Variétés, mais les chanteurs qu’il désire ne sont pas disponibles : « nous aurions une reprise déplorable. [….] Vous ne pouvez pas vous figurer à quel point Mme Angot et Le Petit Duc ont été sabotés dans les dernières représentations […] Pour mon compte, j’aime mieux ne pas être joué que d’être massacré comme je l’ai été à l’Eden »… 3 février 1890. Il a remis en ordre la musique qu’il avait faite pour le 3e Acte lors de la dernière reprise, au cas où on voudrait la publier : « Elle serait prête alors si un grand théâtre voulait reprendre cette pièce ». Il lui manque les paroles du couplet final… Rendez-vous, comptes (avec Meilhac)pour les droits en Allemagne, en Autriche, etc. 30 août 1896, demande de renseignements sur Georges Bizet. « Avez-vous vous-même publié les lettres de Bizet que vous possédiez ? »… 8 octobre. Il le supplie, ainsi que Meilhac, de lui rendre le service de « laisser jouer Le Petit Duc avec Mlle Dartoy dans le principal rôle ». Il lui expliquera comment il a été amené à accepter cette chose si absurde : il s’agit de sauver Grisier de la faillite et de ne pas compliquer son propre procès en divorce… 10 octobre. Il les remercie de la grande preuve d’amitié qu’ils lui font en acceptant cette « reprise incongrue »… 8 janvier 1897, au sujet des répétitions de cette reprise « dans ce malheureux théâtre des Bouffes si étrangement dirigé » et délabré, dans lequel on travaille bien mal… 16 octobre. Sachant qu’Halévy est au jury pour les examens d’admission au Conservatoire, il lui recommande un jeune élève de Féraudy, qui se trouve être le fils de l’excellent comique Berthelier… 12 novembre 1904. Nouvelle reprise du Petit Duc, aux Variétés, mis en scène par le directeur du théâtre Samuel, qui déplaît fortement à Lecoq et veut « faire du nouveau » : « Il en a fait dans la Fille Angot […] en faisant danser la Fricassée dans une obscurité complète, avec un croissant de lune mélancolique ». Il a pu obtenir qu’on rétablisse l’ancienne mise en scène pour le final, et Brasseur et Magnier sont très amusants. « Mais quant à l’exécution musicale, jamais le Petit Duc n’aura été aussi peu chanté. […] vraiment Samuel n’entend goutte à la musique ». Il a tronqué le plus possible de ce que Magnier avait à chanter, mais « il lui en reste encore trop, hélas ! […] Brasseur est celui qui chante le mieux, mais la voix est bien enrouée ». Il conclut : « Si l’Opérette française s’en tire avec des interprétations pareilles, c’est qu’elle a vraiment la vie dure ! »… – Lecocq est furieux contre l’odieux Samuel

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Datum:
15 Apr 2013
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