Beschreibung:

Ensemble de 23 lettres autographes signées dont 19 de son nom, 2 signées « Th. », 2 signées de son prénom, 3 sont écrites au crayon, joint une note autographe déchirée. 2 août 1836 à son frère Frédéric: il est arrivé à La Vernède et part le lendemain pour Marseille, il décrit les bords du Rhône qui sont superbes « Quand à concilier mes études et les portraits je crois le pouvoir parfaitement... »; 1836 au même: amusante lettre de Marseille, il porte des jugements sur son entourage puis « j'ai fini mon premier portrait je suis au segond je fais quelques croquis d'après les bédouins qui sont magnifiques. J'espère apporter une masse d'études... »; 10 novembre 1846: Chassériau recommande le peintre Hédouin « comme homme et comme talent »; (s.d.1848) (à Mme de Cabarrus) «...Permettez-moi de vous rappeler, que je vous attends demain avec impatience pour continuer mon portrait que j'ai hâte de voir un peu passable... »; 29 juin 1849 à Lefevre, adresse: « Je me trouve fort gêné dans ce moment. je désire toucher l'argent de mon tableau. Cela est-il possible?... »; (s.d. 1849 à M. Charles Blanc?): «...J'ai reçu la lettre où vous m'annoncez que j'ai un tableau à faire pour le Luxembourg... »; 9 septembre (1852) à Frédéric: Lettre amicale et familiale, il est à la campagne où il reprend des forces et le désir du travail; 10 août 1853 à F. Mercey pour lui demander un entretien; (s.d.1853): « Voici l'esquisse représentant les gaulois chassant les légions de César de Clermont nommée alors Gergovie. Merci d'avance pour le bon vouloir que vous voulez bien me témoigner... » (s'agit-il de la défense des Gaules? 1853); 23 juillet 1855 à Gautron: «...j'aurai besoin de...vos avis sur les couleurs car je termine mon grand travail. Tachez donc de venir me serrer la main à St Philippe du Roule le plus tôt possible... »; (s.d. 1855) à Monsieur le Directeur: « ma tâche est enfin terminée et vous ne serez plus obsédé par l'hémicycle de St Philippe du Roule. J'ai accompli ma mission avec dévouement préoccupé surtout de ce que j'aurai à laisser après cette courte vie... j'ose espérer...que vous voudrez bien donner quelques moments à l'examen de ce travail de trois ans...» il est à la disposition du ministre s'il veut bien visiter son oeuvre: il s'agit de la descente de croix réalisée dans l'hémicycle de saint Philippe du Roule; (s.d.) « macbeth rencontre les sorcières sur la bruyère: elles lui prédisent sa royauté. 15 cent francs Intérieur oriental mille francs; (s.d.) à Mercey?: Il se plaint du refus de son tableau Macbeth à l'exposition: « J'ai à regretter comme vous voyez la droiture qui m'avait fait confier mes peintures a la justice et à l'intelligence de ce jury...je vous prie de donner les indications...pour que ce qui me reste à l'exposition soit au moins bien placé... » Il s'agit de Macbeth apercevant le spectre de Banquo 1854; 12 novembre 1855 à Mercey: «...J'avais fait pour l'exposition une grande toile apportant avec courage tous mes efforts à cette lutte des différentes nations. Après vingt ans de travaux je crois ne relever que du public et n'avoir mérité d'aucune façon la leçon que veut m'infliger le jury. Je refuse donc la médaille...je ne sollicite pas de récompense. Mais je ne veux pas recevoir d'insulte... ».; son tableau Macbeth et les trois sorcières fut refusé lors de l'exposition universelle de 1855; 11 avril 1856: « La vente de mon grand tableau de l'exposition dernière n'est pas encore conclue. Je vous prie d'attendre... »; 5 mai 1856 « Reçu de monsieur Del Giorno la somme de mille francs pour un tableau qu'il aura à la fin du mois de juillet; 11 août 1856: inventaire de la vente de divers meubles de sa chambre et de son salon; 20 août 1856: «...quand au portrait de la petite fille je vous avoue franchement qu'il ne me serait pas plus difficile d'en faire une eau forte ou une lithographie que de rendre cette épreuve assez satisfaisante pour qu'elle plaise aux parens. Je le regrette... »; (s.d.) à Lefrançois au crayon: «... je suis