École flamande du XVIIIe L'Arrestation du Christ / La Montée au Calvaire Huiles sur cuivre "cadre : H. : 68 - L. : 87 - P. : 5 cm à vue : 57,5 x 75 cm chaque" " Cliquetis d’armes, fumée âcre des torches, cris et hordes furieuses : sur un ciel d’encre, se profilent deux scènes tragiques de la Passion : L’Arrestation du Christ et La Montée au calvaire. L’Arrestation du Christ De la gauche, s’élance le corps des gardes. L’intervention est subite. Elle surprend le sommeil des trois apôtres et oblige le Christ à se détourner de sa prière, tandis qu’avec l’ange de l’Agonie, la clarté des cieux s’enfuit. Trois doigts pointés tissent le dialogue muet de la tragédie et guident le regard : celui de Judas, discret, trahit Jésus ; impérieux, celui du garde désigne la victime ; celui du Christ fait face : « C’est moi ! » A travers un certain maniérisme, un dessin précis et méticuleux, des coloris vifs et contrastés, une grande attention portée aux moindres détails, l’École flamande signe un chef-d’œuvre ! Alors qu’autour du Christ, la scène est nimbée d’une lumière douce, la flamme rougeoyante des torches déchire l’obscurité dans un clair-obscur saisissant. Dans ce déferlement entraînant, d’un seul mouvement, assaillants et fuyards, deux forces calmes demeurent maîtresses : le Christ, auréolé de sa Divinité, et la lune. La Montée au calvaire C’est toujours dans cet écrin de nature sereine que se poursuit la tragédie. Naturalisme et maniérisme se mêlent pour rendre cette scène intemporelle avec une admirable précision. Art d’un grand raffinement, la peinture religieuse flamande du XVIIIe siècle, héritière du Baroque espagnol, s’inscrit dans la ligne picturale de la Contre-Réforme. Ces huiles sur cuivre très soignées, début d’une collection des quatorze stations du chemin de Croix, offrent aux âmes de bonne volonté, une méditation sur la Passion du Christ. "
École flamande du XVIIIe L'Arrestation du Christ / La Montée au Calvaire Huiles sur cuivre "cadre : H. : 68 - L. : 87 - P. : 5 cm à vue : 57,5 x 75 cm chaque" " Cliquetis d’armes, fumée âcre des torches, cris et hordes furieuses : sur un ciel d’encre, se profilent deux scènes tragiques de la Passion : L’Arrestation du Christ et La Montée au calvaire. L’Arrestation du Christ De la gauche, s’élance le corps des gardes. L’intervention est subite. Elle surprend le sommeil des trois apôtres et oblige le Christ à se détourner de sa prière, tandis qu’avec l’ange de l’Agonie, la clarté des cieux s’enfuit. Trois doigts pointés tissent le dialogue muet de la tragédie et guident le regard : celui de Judas, discret, trahit Jésus ; impérieux, celui du garde désigne la victime ; celui du Christ fait face : « C’est moi ! » A travers un certain maniérisme, un dessin précis et méticuleux, des coloris vifs et contrastés, une grande attention portée aux moindres détails, l’École flamande signe un chef-d’œuvre ! Alors qu’autour du Christ, la scène est nimbée d’une lumière douce, la flamme rougeoyante des torches déchire l’obscurité dans un clair-obscur saisissant. Dans ce déferlement entraînant, d’un seul mouvement, assaillants et fuyards, deux forces calmes demeurent maîtresses : le Christ, auréolé de sa Divinité, et la lune. La Montée au calvaire C’est toujours dans cet écrin de nature sereine que se poursuit la tragédie. Naturalisme et maniérisme se mêlent pour rendre cette scène intemporelle avec une admirable précision. Art d’un grand raffinement, la peinture religieuse flamande du XVIIIe siècle, héritière du Baroque espagnol, s’inscrit dans la ligne picturale de la Contre-Réforme. Ces huiles sur cuivre très soignées, début d’une collection des quatorze stations du chemin de Croix, offrent aux âmes de bonne volonté, une méditation sur la Passion du Christ. "
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