Belle correspondance musicale et amicale à son ancien condisciple au Conservatoire, dont plusieurs lettres avec citations musicales. Les premières lettres datent de lépoque où le pianiste se perfectionnait en Allemagne; Risler raconte une semaine de musique à Berlin (Bülow, Rubinstein, quatuor Joachim), dit son enthousiasme pour le quintette pour cordes et clarinette de Brahms, et parle avec ardeur de son étude en profondeur des dernières sonates de Beethoven: «jentrevois où est la vérité [...] Elles sont inconnues ou superficiellement connues des artistes à Paris, où quand on parle de Beethoven, on sous-entend toujours les oeuvres jusquà la seconde période ! On y est beaucoup trop pressé pour comprendre le reste. Cest donc presque une révolution qui se forme en moi dans chacun de mes petits séjours en Allemagne et je maperçois toujours plus que de portes il me reste à ouvrir» (18 juillet 1893)... Il a lu la dernière Valse-caprice de Gabriel Fauré «avec un plaisir unique. A-t-il jamais écrit une chose aussi exquise et fine ? Et quelle écriture pianistique. Cest laristocratie de la finesse !» (1893)... Il se réjouit daller à Bayreuth pour Parsifal, ayant fait énormément de progrès dans la compréhension des oeuvres; il lit la correspondance Wagner-Liszt, révélatrice des deux caractères héroïques, «le triomphe final du génie, de la foi, de la volonté, de la résignation aux souffrances, au martyre et par-dessus tout de lamour» (16 juillet 1894)... à Bayreuth comme répétiteur, il souffre dêtre rappelé à Fribourg pour la mort de sa chère tante (17 août 1896); il lance un appel pour emprunter la partition dorchestre de Siegfried (10 mars 1897)... Il parle de répétitions, de concours, de ses concerts (Schumann, Mendelssohn), etc. On rencontre aussi les noms de Théodore Dubois, Ernest Guiraud, Reynaldo Hahn, Jules Massenet, etc. On joint un programme de récital à Londres
Belle correspondance musicale et amicale à son ancien condisciple au Conservatoire, dont plusieurs lettres avec citations musicales. Les premières lettres datent de lépoque où le pianiste se perfectionnait en Allemagne; Risler raconte une semaine de musique à Berlin (Bülow, Rubinstein, quatuor Joachim), dit son enthousiasme pour le quintette pour cordes et clarinette de Brahms, et parle avec ardeur de son étude en profondeur des dernières sonates de Beethoven: «jentrevois où est la vérité [...] Elles sont inconnues ou superficiellement connues des artistes à Paris, où quand on parle de Beethoven, on sous-entend toujours les oeuvres jusquà la seconde période ! On y est beaucoup trop pressé pour comprendre le reste. Cest donc presque une révolution qui se forme en moi dans chacun de mes petits séjours en Allemagne et je maperçois toujours plus que de portes il me reste à ouvrir» (18 juillet 1893)... Il a lu la dernière Valse-caprice de Gabriel Fauré «avec un plaisir unique. A-t-il jamais écrit une chose aussi exquise et fine ? Et quelle écriture pianistique. Cest laristocratie de la finesse !» (1893)... Il se réjouit daller à Bayreuth pour Parsifal, ayant fait énormément de progrès dans la compréhension des oeuvres; il lit la correspondance Wagner-Liszt, révélatrice des deux caractères héroïques, «le triomphe final du génie, de la foi, de la volonté, de la résignation aux souffrances, au martyre et par-dessus tout de lamour» (16 juillet 1894)... à Bayreuth comme répétiteur, il souffre dêtre rappelé à Fribourg pour la mort de sa chère tante (17 août 1896); il lance un appel pour emprunter la partition dorchestre de Siegfried (10 mars 1897)... Il parle de répétitions, de concours, de ses concerts (Schumann, Mendelssohn), etc. On rencontre aussi les noms de Théodore Dubois, Ernest Guiraud, Reynaldo Hahn, Jules Massenet, etc. On joint un programme de récital à Londres
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