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Auction archive: Lot number 1

GEN PAUL (1895-1975)

Estimate
€100 - €150
ca. US$105 - US$158
Price realised:
€188
ca. US$198
Auction archive: Lot number 1

GEN PAUL (1895-1975)

Estimate
€100 - €150
ca. US$105 - US$158
Price realised:
€188
ca. US$198
Beschreibung:

Église Saint-Pierre, Vieux Montmartre, c. 1918/1922 Gravure originale à l'aquatinte, signée «Paul Trelade». Sujet: 16 x 21,5 cm GEN PAUL 2 juillet 1895 - 30 avril 1975 Eugène Paul, dit Gen Paul, est né à Montmartre, fils unique de Joséphine Recourcé, brodeuse, et de Eugène Paul, plombier, qui aurait été également musicien de cabaret. Eugène Paul vécut quasiment seul avec sa mère et connut très peu son père qui décèda en 1910, alors que le jeune Eugène n'a que quinze ans. Bien qu'aimant dessiner et ayant des prédispositions remarquées par ses professeurs d'école, il devient apprenti. Lorsque la première guerre mondiale éclate, il devance l'appel. Blessé une première fois en 1914, il retourne au front et sera blessé une seconde fois en 1915. Cette fois-ci, la blessure est très grave, sa mère court à son chevet et, voyant son état, décide qu'on lui ampute la jambe droite, ou il risquait la mort. Cette amputation sera à la fois une souffrance physique et une blessure psychologique pour Gen Paul jusqu'à la fin de sa vie. De retour à Montmartre en 1916, il épouse Fernande Pierquet, une jeune fille de vingt ans, lui, en a vingt-et-un. Elle habite chez ses parents place du Tertre et est manutentionnaire. Ils s'installent ensemble au 2, impasse Girardon, adresse qu'il ne quittera jamais. Il fait différents petits boulots et recommence à peindre. Il vend ses tableaux, déjà signés de son pseudonyme «Gen Paul» à Raguenaud, un brocanteur de la Butte. Ses tableaux sont des représentations de fleurs, de personnages, de paysages de facture assez classique. Un autre marchand, Mathot, lui demande des oeuvres à la manière de Daumier, Lebourg, ce qu'il fait. Enfin, il rencontre Eugène Delâtre qui a un atelier de gravure à Montmartre et l'initie à cette technique. Les gravures de Gen Paul sont alors très délicates. Adepte des jeux de mots et parlant la langue verte, il les signe «Paul Trelade», Delâtre en verlan, pour remercier son ami, ou «Eugène Lautral», vulgarisation de «Lautrec», peintre qu'il aime et qu'il dira avoir rencontré mais les concordances de temps et de lieux historiques le contredisent. A partir de 1920 Gen Paul entame une évolution. Il entre au Salon d'Automne. Il va à Marseille avec le peintre Leprin qui le guide dans les vieux quartiers et les maisons de tolérance de la cité phocéenne. Puis, il découvre le pays basque espagnol. Lorsqu'il est à Montmartre, il aime aller chez Manière, un restaurant réputé que fréquente le tout Paris. Le marchand de tableaux Chalom s'intéresse à lui et en 1923, Gen Paul fait ses premiers portraits, surtout des clowns. Il fait la connaissance de musiciens qu'il représentera beaucoup tel que Noceti et repart en voyage: Bilbao, Motrico. Il expose à Anvers et à Londres. A partir de 1924, Gen Paul s'éloigne de la peinture de ses amis Utrillo, Leprin, Génin, Quizet et Frank-Will, pour trouver sa propre pâte et chahute les sujets. Lorsqu'il découvre au Prado la peinture de Goya, ce sera un véritablement bouleversement. A partir de là, en 1925, sa peinture devient expressionniste et il créée sa propre forme d'expression, gestuelle. Il s'est libéré de toute contrainte, de toute image préconçue, et crée un art basé sur l'émotion et l'intensité. Ses figures s'étirent, ses corps se déforment, ses paysages bougent... Il rentre dans une grande période d'intensité que ce soit tant dans son travail que dans sa passion des voyages. Il n'arrête pas. Ses tableaux sont à la fois forts et incroyablement maîtrisés, son esthétique est nouvelle, il peindra durant cette période des tableaux parmi les meilleurs du XXème siècle. C'est Maurice Rheims qui le dit. Le grand marchand Bing approuve. Lorsqu'il expose Gen Paul en 1928 avec ses contemporains Soutine, Rouault, mais aussi Picasso, Braque qui eux sont de la génération précédente, c'est de Gen Paul qu'il fait l'éloge, le jeune peintre de trente-trois, totalement mature dans son art et à l'avenir brillant. Gen Paul signe un contrat avec Bernheim, mais le krach de 1929

Auction archive: Lot number 1
Auction:
Datum:
2 Dec 2016
Auction house:
Oger - Blanchet
22 rue Drouot
75009 Paris
France
contact@ogerblanchet.fr
+33 (0)1 42469695
+33 (0)1 45231632
Beschreibung:

Église Saint-Pierre, Vieux Montmartre, c. 1918/1922 Gravure originale à l'aquatinte, signée «Paul Trelade». Sujet: 16 x 21,5 cm GEN PAUL 2 juillet 1895 - 30 avril 1975 Eugène Paul, dit Gen Paul, est né à Montmartre, fils unique de Joséphine Recourcé, brodeuse, et de Eugène Paul, plombier, qui aurait été également musicien de cabaret. Eugène Paul vécut quasiment seul avec sa mère et connut très peu son père qui décèda en 1910, alors que le jeune Eugène n'a que quinze ans. Bien qu'aimant dessiner et ayant des prédispositions remarquées par ses professeurs d'école, il devient apprenti. Lorsque la première guerre mondiale éclate, il devance l'appel. Blessé une première fois en 1914, il retourne au front et sera blessé une seconde fois en 1915. Cette fois-ci, la blessure est très grave, sa mère court à son chevet et, voyant son état, décide qu'on lui ampute la jambe droite, ou il risquait la mort. Cette amputation sera à la fois une souffrance physique et une blessure psychologique pour Gen Paul jusqu'à la fin de sa vie. De retour à Montmartre en 1916, il épouse Fernande Pierquet, une jeune fille de vingt ans, lui, en a vingt-et-un. Elle habite chez ses parents place du Tertre et est manutentionnaire. Ils s'installent ensemble au 2, impasse Girardon, adresse qu'il ne quittera jamais. Il fait différents petits boulots et recommence à peindre. Il vend ses tableaux, déjà signés de son pseudonyme «Gen Paul» à Raguenaud, un brocanteur de la Butte. Ses tableaux sont des représentations de fleurs, de personnages, de paysages de facture assez classique. Un autre marchand, Mathot, lui demande des oeuvres à la manière de Daumier, Lebourg, ce qu'il fait. Enfin, il rencontre Eugène Delâtre qui a un atelier de gravure à Montmartre et l'initie à cette technique. Les gravures de Gen Paul sont alors très délicates. Adepte des jeux de mots et parlant la langue verte, il les signe «Paul Trelade», Delâtre en verlan, pour remercier son ami, ou «Eugène Lautral», vulgarisation de «Lautrec», peintre qu'il aime et qu'il dira avoir rencontré mais les concordances de temps et de lieux historiques le contredisent. A partir de 1920 Gen Paul entame une évolution. Il entre au Salon d'Automne. Il va à Marseille avec le peintre Leprin qui le guide dans les vieux quartiers et les maisons de tolérance de la cité phocéenne. Puis, il découvre le pays basque espagnol. Lorsqu'il est à Montmartre, il aime aller chez Manière, un restaurant réputé que fréquente le tout Paris. Le marchand de tableaux Chalom s'intéresse à lui et en 1923, Gen Paul fait ses premiers portraits, surtout des clowns. Il fait la connaissance de musiciens qu'il représentera beaucoup tel que Noceti et repart en voyage: Bilbao, Motrico. Il expose à Anvers et à Londres. A partir de 1924, Gen Paul s'éloigne de la peinture de ses amis Utrillo, Leprin, Génin, Quizet et Frank-Will, pour trouver sa propre pâte et chahute les sujets. Lorsqu'il découvre au Prado la peinture de Goya, ce sera un véritablement bouleversement. A partir de là, en 1925, sa peinture devient expressionniste et il créée sa propre forme d'expression, gestuelle. Il s'est libéré de toute contrainte, de toute image préconçue, et crée un art basé sur l'émotion et l'intensité. Ses figures s'étirent, ses corps se déforment, ses paysages bougent... Il rentre dans une grande période d'intensité que ce soit tant dans son travail que dans sa passion des voyages. Il n'arrête pas. Ses tableaux sont à la fois forts et incroyablement maîtrisés, son esthétique est nouvelle, il peindra durant cette période des tableaux parmi les meilleurs du XXème siècle. C'est Maurice Rheims qui le dit. Le grand marchand Bing approuve. Lorsqu'il expose Gen Paul en 1928 avec ses contemporains Soutine, Rouault, mais aussi Picasso, Braque qui eux sont de la génération précédente, c'est de Gen Paul qu'il fait l'éloge, le jeune peintre de trente-trois, totalement mature dans son art et à l'avenir brillant. Gen Paul signe un contrat avec Bernheim, mais le krach de 1929

Auction archive: Lot number 1
Auction:
Datum:
2 Dec 2016
Auction house:
Oger - Blanchet
22 rue Drouot
75009 Paris
France
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+33 (0)1 42469695
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