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Auction archive: Lot number 138

EXCEPTIONNEL MIROIR DE POCHE OU DE

Estimate
€60,000 - €120,000
ca. US$67,279 - US$134,558
Price realised:
€60,000
ca. US$67,279
Auction archive: Lot number 138

EXCEPTIONNEL MIROIR DE POCHE OU DE

Estimate
€60,000 - €120,000
ca. US$67,279 - US$134,558
Price realised:
€60,000
ca. US$67,279
Beschreibung:

EXCEPTIONNEL MIROIR DE POCHE OU DE CEINTURE EN IVOIRE, PRESUME DE LEONARD DE VINCI (1452-1519). Le miroir de forme ovale souligné d'une torsade en métal, est présenté dans un encadrement en ivoire en partie ajouré. Le miroir est sommé dans sa partie supérieure de volutes affrontées et encadré d'un texte gravé sur un filet d'argent (925/1000) orné d'une rosace aux quatre coins. La prise en forme d'écusson est flanquée de volutes. Les filets d'argent développent cette inscription italienne?:"DI. ME. NON. TI. //DOLER. DONNA. GIAMAI. //CHE. BEN. TI. RENDO. //QVEL. CHE. TV. MI. DAI." Au revers, un motif de cercles. Italie, époque XVIe siècle. (Petites fentes à l'ivoire). Sur la tranche du miroir, l'Ex-Libris de la collection Michel de Bry: "Pro captu lectoris". ("Les livres ont leur destinée"). Hauteur: 12,1 cm. Largeur: 7,2 cm. Profondeur:0,8 cm. Provenance: - Collection de Madame Jubinal de Saint-Albin, épouse d'Achille Jubinal. - Collection Michel de Bry. - Collection de M. et Mme G., acquis en 1966 à l'Hôtel Drouot. Références: - Bibliothèque d'un humaniste [Michel de Bry]. Manuscrits, livres, objets d'art, vente à l'Hôtel Drouot les 5 et 6 décembre 1966 sous le ministère de maître Étienne Ader. Miroir reproduit sur la page de titre du catalogue et planche XX (lot 213). - Serge Roche Miroir, Galeries et cabinets de glaces, Paris 1961, reproduit planche 209. - Maze-Sencier, Le Livre des collectionneurs, 1885, page 756. - Ernest Bosc, Dictionnaire de l'art et de la curiosité, Paris, Firmin-Didot- 1883, page 460, fig. 524. - Carlo Vecce, La parola e l'icona: dai rebus de Leonardo ai 'fermagli' di Fabricio Luna; Achademia Leonardi Vinci, Carlo Pedretti, Volume VIII, 1995, page 175. Spécimen réalisé dans de l'ivoire d'Elephantidae spp (I/A), spécimen dit pré-convention antérieur au01/06/1947 (Regle CE 338/97 du 9 déc. 1996 art. 2-W mc). De ce fait, l'utilisation commerciale dans l'UE est permise. En revanche, pour une sortie de l'UE, un CITES de ré-export sera nécessaire, celui-ci étant à la charge du futur acquéreur. Pour tenir ses écrits à l'abri des regards indiscrets, Léonard de Vinci avait l'habitude d'écrire de droite à gauche, si bien qu'il fallait un miroir pour lire ses manuscrits. Évidemment, ce procédé n'offre qu'une très faible protection, mais à son époque c'était assez efficace, puisque peu de gens savaient lire. Ainsi dans Les Vies des Meilleurs peintres, sculpteurs et architectes, Giorgio Vasari explique comment Leonard de Vinci "écrivait à rebours et de la main gauche de façon qu'on ne peut rien déchiffrer qu'à l'aide d'un miroir". L'Écriture spéculaire ou "écriture en miroir" est une forme d'écriture où les mots de la langue du transcripteur s'écrivent dans l'ordre inverse du mode de lecture normal associé à une inversion graphique latérale des lettres. Comme son nom l'indique, elle donne l'impression que les phrases transcrites sont reflétées par un miroir. C'est d'ailleurs à l'aide d'un miroir apposé contre la surface d'écriture que l'on déchiffre un texte rédigé en écriture spéculaire, à défaut d'être entraîné à la lire comme telle. Parmi de nombreux écrits de Léonard de Vinci, les notes encadrant l'Homme de Vitruve sont un parfait exemple d'écriture spéculaire. Léonard de Vinci s'intéressait notamment à la technique de fabrication des miroirs et il imagina durant son séjour romain une machine à polir les miroirs (Codex Atlanticus, folio 1057, Machine et instrument pour le travail des miroirs concaves). C'est au XVe siècle, à Venise, que se développe la fabrication des miroirs étamés (les fameux miroirs au mercure). Ces miroirs avaient un grand pouvoir de réflexion et étaient surtout d'une pureté exceptionnelle, mais ne pouvaient avoir que des dimensions réduites car ils étaient fabriqués à partir de cylindres de verre soufflé que l'on fendait et que l'on aplatissait sur une pierre. À Florence vers 1500, apparaissent les premiers miroirs à verre étamé. Ernest Bosc, dans son Dictionnaire de l'art et de la curios

Auction archive: Lot number 138
Auction:
Datum:
24 Jun 2015
Auction house:
Kapandji Morhange-SVV
Passage Jouffroy 46 B
75009 Paris
France
km@ka-mondo.fr
+33 (0)1 48242610
+33 (0)1 48242611
Beschreibung:

EXCEPTIONNEL MIROIR DE POCHE OU DE CEINTURE EN IVOIRE, PRESUME DE LEONARD DE VINCI (1452-1519). Le miroir de forme ovale souligné d'une torsade en métal, est présenté dans un encadrement en ivoire en partie ajouré. Le miroir est sommé dans sa partie supérieure de volutes affrontées et encadré d'un texte gravé sur un filet d'argent (925/1000) orné d'une rosace aux quatre coins. La prise en forme d'écusson est flanquée de volutes. Les filets d'argent développent cette inscription italienne?:"DI. ME. NON. TI. //DOLER. DONNA. GIAMAI. //CHE. BEN. TI. RENDO. //QVEL. CHE. TV. MI. DAI." Au revers, un motif de cercles. Italie, époque XVIe siècle. (Petites fentes à l'ivoire). Sur la tranche du miroir, l'Ex-Libris de la collection Michel de Bry: "Pro captu lectoris". ("Les livres ont leur destinée"). Hauteur: 12,1 cm. Largeur: 7,2 cm. Profondeur:0,8 cm. Provenance: - Collection de Madame Jubinal de Saint-Albin, épouse d'Achille Jubinal. - Collection Michel de Bry. - Collection de M. et Mme G., acquis en 1966 à l'Hôtel Drouot. Références: - Bibliothèque d'un humaniste [Michel de Bry]. Manuscrits, livres, objets d'art, vente à l'Hôtel Drouot les 5 et 6 décembre 1966 sous le ministère de maître Étienne Ader. Miroir reproduit sur la page de titre du catalogue et planche XX (lot 213). - Serge Roche Miroir, Galeries et cabinets de glaces, Paris 1961, reproduit planche 209. - Maze-Sencier, Le Livre des collectionneurs, 1885, page 756. - Ernest Bosc, Dictionnaire de l'art et de la curiosité, Paris, Firmin-Didot- 1883, page 460, fig. 524. - Carlo Vecce, La parola e l'icona: dai rebus de Leonardo ai 'fermagli' di Fabricio Luna; Achademia Leonardi Vinci, Carlo Pedretti, Volume VIII, 1995, page 175. Spécimen réalisé dans de l'ivoire d'Elephantidae spp (I/A), spécimen dit pré-convention antérieur au01/06/1947 (Regle CE 338/97 du 9 déc. 1996 art. 2-W mc). De ce fait, l'utilisation commerciale dans l'UE est permise. En revanche, pour une sortie de l'UE, un CITES de ré-export sera nécessaire, celui-ci étant à la charge du futur acquéreur. Pour tenir ses écrits à l'abri des regards indiscrets, Léonard de Vinci avait l'habitude d'écrire de droite à gauche, si bien qu'il fallait un miroir pour lire ses manuscrits. Évidemment, ce procédé n'offre qu'une très faible protection, mais à son époque c'était assez efficace, puisque peu de gens savaient lire. Ainsi dans Les Vies des Meilleurs peintres, sculpteurs et architectes, Giorgio Vasari explique comment Leonard de Vinci "écrivait à rebours et de la main gauche de façon qu'on ne peut rien déchiffrer qu'à l'aide d'un miroir". L'Écriture spéculaire ou "écriture en miroir" est une forme d'écriture où les mots de la langue du transcripteur s'écrivent dans l'ordre inverse du mode de lecture normal associé à une inversion graphique latérale des lettres. Comme son nom l'indique, elle donne l'impression que les phrases transcrites sont reflétées par un miroir. C'est d'ailleurs à l'aide d'un miroir apposé contre la surface d'écriture que l'on déchiffre un texte rédigé en écriture spéculaire, à défaut d'être entraîné à la lire comme telle. Parmi de nombreux écrits de Léonard de Vinci, les notes encadrant l'Homme de Vitruve sont un parfait exemple d'écriture spéculaire. Léonard de Vinci s'intéressait notamment à la technique de fabrication des miroirs et il imagina durant son séjour romain une machine à polir les miroirs (Codex Atlanticus, folio 1057, Machine et instrument pour le travail des miroirs concaves). C'est au XVe siècle, à Venise, que se développe la fabrication des miroirs étamés (les fameux miroirs au mercure). Ces miroirs avaient un grand pouvoir de réflexion et étaient surtout d'une pureté exceptionnelle, mais ne pouvaient avoir que des dimensions réduites car ils étaient fabriqués à partir de cylindres de verre soufflé que l'on fendait et que l'on aplatissait sur une pierre. À Florence vers 1500, apparaissent les premiers miroirs à verre étamé. Ernest Bosc, dans son Dictionnaire de l'art et de la curios

Auction archive: Lot number 138
Auction:
Datum:
24 Jun 2015
Auction house:
Kapandji Morhange-SVV
Passage Jouffroy 46 B
75009 Paris
France
km@ka-mondo.fr
+33 (0)1 48242610
+33 (0)1 48242611
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