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Auction archive: Lot number 160

FRANCOISE, duchesse de Chartres, née princesse

Estimate
€1,500 - €2,000
ca. US$2,071 - US$2,762
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 160

FRANCOISE, duchesse de Chartres, née princesse

Estimate
€1,500 - €2,000
ca. US$2,071 - US$2,762
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

FRANCOISE, duchesse de Chartres, née princesse d'Orléans (1844-1925). Lot de 36 L.A.S.: «F. O.», adressées à sa fille, Marie d'Orléans, princesse de Danemark (1865-1909), in-8, datant de 1899 à 1900, certaines lettres sont conservées avec leur enveloppe et bordées de noir. Texte en français. - St Firmin, 9 mars 1899: «J'envie Henri d'aller te voir, tu lui feras du bien. Il avait vraiment besoin de sortir de Paris et du milieu journaliste ou il vivait... Nous avons été à l'Académie par souvenir et respect du pauvre oncle: le discours de Guillaume très beau mais l'Académie n'est pas notre fort et nous y sommes mort de chaleur et d'immobilité.» - St Firmin, 23 avril 1899: «J'ai lu ta lettre à Papa, toutes les indiscrétions possibles, mais j'en suis encore à me demander si Henri en a vraiment envie, ou si il n'en parle que pour tacher d'obtenir une régularisation financière, il est gentil mais parfois un peu singulier et très gobeur... Je voudrai tant voir Jean arriver, il est si bon, si facile pour rendre une femme heureuse.» - Randan, 26 avril 1899: «Ma bonne chérie. Tu recevras la dépêche officielle des fiançailles de Jean...Tante Puss est si bonne, elle te donne un mot très gentil. Nous avons prévenu Philippe en lui demandant que le mariage soit fin novembre ou commencement de décembre... Il fait une chaleur terrible... Je vois le Puy de Dôme de ma fenêtre, cela me rappelle nos ascensions.» - Le Nouvion, 27 mai 1899: «Nous sommes ici au repos en famille avec tante et Isabelle et ce bon Dupuy. Henri y est aussi bon et gentil, quant à Jean il nage dans la joie. Ne quitte pas Jean d'une semelle: ils ont l'air parfaitement heureux. Impossible, du reste, de voir une petite personne plus gentille, plus affectueuse pour Papa, plus sage et raisonnable en tout: nous tenons à ce que l'on en parle pas pour le moment. C'est désirable sous tous les rapports, mais la petite est assurée d'avance de l'approbation des siens. Jean goûte beaucoup le Nouvion. Papa a la bonté de le mettre au courant de tout, ce qui lui donnera intérêt sans cette belle propriété pour l'avenir» - Paris, 12 Juin 1899: «Isabelle est charmante et plus je l'ai vu, plus je l'ai aimée, elle paraît aussi touchante que Jean, c'est beaucoup.» - Lunéville, 21 Juin 1899: «Ma bonne chérie. Je pense que tu vis bien réjouie avec nous de la naissance de ta nièce: Dieu merci tout s'est si bien passé. Puss a commencé à souffrir vers 5 heures du matin et à 10 heures moins le quart la petite était née très facilement; sans que Patrice qui était au quartier et moi dans la chambre à côté aient pu penser que cela irait si vite. Elle va parfaitement, elle a très bonne mine et essaie de nourrir l'enfant...Lunéville l'a ondoyée hier soir, elle s'appelle Marie-Elisabeth; elle a beaucoup de cheveux et une petite figure ronde. Patrice aurait aimé un garçon mais nous lui répétons que cela peut recommencer et il est si content de voir Puss... et très ahurie de tous ses devoirs de père» - Lunéville, 2 juillet 1899: «La petite va parfaitement, elle est dodue avec beaucoup de cheveux et Puss et Patrice l'admirent constamment. Puss voulaient nourrir mais cela ne marchait pas et la petite a une charmante nourrice de la Lozère. On a envoyé la petite Marie Elizabeth. Le baptême se fera plus tard et Papa et la maréchale en sont parrain et marraine.» - St Firmin, 22 juillet 1899: «J'ai bien pensé à toi, à Valdemar en lisant la mort du Tzarevitch [Georges Alexandrovitch]. Pauvre impératrice c'est un coup affreux et juste quand elle est loin de son fils. J'ai regretté pour ton voyage interrompu... Puss est étendue dans son jardin et la petite Marie va bien. J'ai vu Henri un jour de la semaine dernière, gentil, mais nous avons de la peine à causer ensemble. Il n'y va jamais à coeur ouvert.» - St Firmin, 15 août 1899: «Nous attendions ce bon Jean pour aller à Randan. Nous y ferons des affaires tachant d'arranger ton avenir le mieux possible et aussi d'obtenir que Tante Puss et le Duc d'Orléans s'entendent et

Auction archive: Lot number 160
Auction:
Datum:
28 Apr 2014
Auction house:
Etude Coutau-Begarie
60 av de la bourdonnais
75007 Paris
France
information@coutaubegarie.com
+33 (0)1 45561220
+33 (0)1 45561440
Beschreibung:

FRANCOISE, duchesse de Chartres, née princesse d'Orléans (1844-1925). Lot de 36 L.A.S.: «F. O.», adressées à sa fille, Marie d'Orléans, princesse de Danemark (1865-1909), in-8, datant de 1899 à 1900, certaines lettres sont conservées avec leur enveloppe et bordées de noir. Texte en français. - St Firmin, 9 mars 1899: «J'envie Henri d'aller te voir, tu lui feras du bien. Il avait vraiment besoin de sortir de Paris et du milieu journaliste ou il vivait... Nous avons été à l'Académie par souvenir et respect du pauvre oncle: le discours de Guillaume très beau mais l'Académie n'est pas notre fort et nous y sommes mort de chaleur et d'immobilité.» - St Firmin, 23 avril 1899: «J'ai lu ta lettre à Papa, toutes les indiscrétions possibles, mais j'en suis encore à me demander si Henri en a vraiment envie, ou si il n'en parle que pour tacher d'obtenir une régularisation financière, il est gentil mais parfois un peu singulier et très gobeur... Je voudrai tant voir Jean arriver, il est si bon, si facile pour rendre une femme heureuse.» - Randan, 26 avril 1899: «Ma bonne chérie. Tu recevras la dépêche officielle des fiançailles de Jean...Tante Puss est si bonne, elle te donne un mot très gentil. Nous avons prévenu Philippe en lui demandant que le mariage soit fin novembre ou commencement de décembre... Il fait une chaleur terrible... Je vois le Puy de Dôme de ma fenêtre, cela me rappelle nos ascensions.» - Le Nouvion, 27 mai 1899: «Nous sommes ici au repos en famille avec tante et Isabelle et ce bon Dupuy. Henri y est aussi bon et gentil, quant à Jean il nage dans la joie. Ne quitte pas Jean d'une semelle: ils ont l'air parfaitement heureux. Impossible, du reste, de voir une petite personne plus gentille, plus affectueuse pour Papa, plus sage et raisonnable en tout: nous tenons à ce que l'on en parle pas pour le moment. C'est désirable sous tous les rapports, mais la petite est assurée d'avance de l'approbation des siens. Jean goûte beaucoup le Nouvion. Papa a la bonté de le mettre au courant de tout, ce qui lui donnera intérêt sans cette belle propriété pour l'avenir» - Paris, 12 Juin 1899: «Isabelle est charmante et plus je l'ai vu, plus je l'ai aimée, elle paraît aussi touchante que Jean, c'est beaucoup.» - Lunéville, 21 Juin 1899: «Ma bonne chérie. Je pense que tu vis bien réjouie avec nous de la naissance de ta nièce: Dieu merci tout s'est si bien passé. Puss a commencé à souffrir vers 5 heures du matin et à 10 heures moins le quart la petite était née très facilement; sans que Patrice qui était au quartier et moi dans la chambre à côté aient pu penser que cela irait si vite. Elle va parfaitement, elle a très bonne mine et essaie de nourrir l'enfant...Lunéville l'a ondoyée hier soir, elle s'appelle Marie-Elisabeth; elle a beaucoup de cheveux et une petite figure ronde. Patrice aurait aimé un garçon mais nous lui répétons que cela peut recommencer et il est si content de voir Puss... et très ahurie de tous ses devoirs de père» - Lunéville, 2 juillet 1899: «La petite va parfaitement, elle est dodue avec beaucoup de cheveux et Puss et Patrice l'admirent constamment. Puss voulaient nourrir mais cela ne marchait pas et la petite a une charmante nourrice de la Lozère. On a envoyé la petite Marie Elizabeth. Le baptême se fera plus tard et Papa et la maréchale en sont parrain et marraine.» - St Firmin, 22 juillet 1899: «J'ai bien pensé à toi, à Valdemar en lisant la mort du Tzarevitch [Georges Alexandrovitch]. Pauvre impératrice c'est un coup affreux et juste quand elle est loin de son fils. J'ai regretté pour ton voyage interrompu... Puss est étendue dans son jardin et la petite Marie va bien. J'ai vu Henri un jour de la semaine dernière, gentil, mais nous avons de la peine à causer ensemble. Il n'y va jamais à coeur ouvert.» - St Firmin, 15 août 1899: «Nous attendions ce bon Jean pour aller à Randan. Nous y ferons des affaires tachant d'arranger ton avenir le mieux possible et aussi d'obtenir que Tante Puss et le Duc d'Orléans s'entendent et

Auction archive: Lot number 160
Auction:
Datum:
28 Apr 2014
Auction house:
Etude Coutau-Begarie
60 av de la bourdonnais
75007 Paris
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+33 (0)1 45561220
+33 (0)1 45561440
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