Beschreibung:

La Poupée (Torse), 1935 - 1965 Aluminium peint Socle d'origine en alliage de cuivre Signée et numérotée sur huit Cachet ‘Édition / Galerie A.F. Petit / Paris' sous le socle (Lacunes et usures de polychromie) 63,5 x 30,7 x 30,5 cm - 25 x 12 1/8 x 12 in. PROVENANCE - Galerie André-François Petit, Paris - Collection particulière, France (acquis auprès de cette dernière puis par descendance) - Collection particulière, France (acquis auprès de cette dernière) BIBLIOGRAPHIE - Hans Bellmer, Anatomie du désir, cat. expo., Paris, Musée national d'art moderne-Centre Pompidou, 20 septembre - 19 novembre 2006, Paris : Gallimard-Centre Pompidou, reproduit p. 98 et décrit sous le n°25, p. 242 (un autre exemplaire en aluminium peint) - Pierre Dourthe, Bellmer, Le principe de per­version, Paris : Jean-Pierre Faur éditeur, 1999, reproduit sous les n°368 (un autre exemplaire en aluminium peint) et n°370 (un exemplaire en aluminium), p. 273 - Peter Webb [avec Robert Short], Hans Bellmer, Londres-Melbourne-New York : Quartet Books, 1985, reproduit pl. XXXVIl, p. 158, et sous le n°302, p. 261 (un autre exemplaire en alumi­nium peint) - Obsessions et visions, cat. expo., Paris, Galerie André-François Petit, mai-juin 1968, Paris : Galerie André-François Petit, 1968, reproduit et décrit sous le n°1, n.p. (un autre exemplaire en aluminium peint) OEUVRES EN RAPPORT - Hans Bellmer (1902 - 1975), La Poupée, 1935, assemblage, bois, tissu, papier mâché et colle à pâte, dimensions inconnues, localisation inconnue - Hans Bellmer (1902 - 1975), La Poupée (Torse), aluminium peint, socle d'origine en alliage de cuivre, 63,5 x 30,7 x 30,5 cm, Londres, Tate Gallery of Modern Art, achat 1969, T01157 EXPOSITIONS - Hans Bellmer, Anatomie du désir, Paris, Musée national d'art moderne-Centre Pompidou, 20 septembre - 19 novembre 2006, n°25 (un autre exemplaire en aluminium peint) - Obsessions et visions, Paris, Galerie André- François Petit, mai - juin 1968, n°1 (un autre exemplaire en aluminium peint) « Ne serait-ce pas dans la poupée qui, malgré sa doctrine accommodante et sans borne, s'entourait d'une réserve désespérante, ne serait-ce pas dans la réalité même de la poupée que l'imagination trouverait ce qu'elle cherchait de joie, d'exaltation et de peur. » Hans Bellmer, 1934 « Au printemps 1964, Bellmer se lie au marchand André-François Petit, qu'il fréquente depuis 1956. Le souhait de Petit de le mener à la sculpture se heurte dans un premier temps au scepticisme de Bellmer. À l'exception d'un exercice de 1938, 'La Toupie' - dont une peinture de 1956 donne un développement différent - il ne s'est pas encore consacré à cette activité (les deux poupées et 'La mitrailleuse en état de grâce' doivent être considérées comme étant des montages). Vite cependant, il se range à la proposition du marchand. Au mois de mai, il donne son accord pour la fabrication d'un élément central de la Poupée (lettre du 16 mai 1964 à A.-F. Petit). Au retour d'un séjour estival prolongé avec Unica dans l'Île de Ré, Bellmer évoque son activité dans sa correspondance avec Gaston Ferdière : "...la galerie Petit, Bd Haussmann, veut faire une édition (6 ex.) d'un objet central de la Poupée ! Cela, aussi, supposerait ma présence [à Paris], les recherches d'artisans (tourneurs-modeleurs)." (Lettre du 3 octobbrre 1964). Bellmer supervise entièrement le processus de fabrication de dix exemplaires à partir d'un moulage en aluminium. L'objet reprend le modèle de la boule de ventre de 1935, à laquelle sont joints deux bassins et des articulations à boule aux extrémités. Chaque rotation d'une des sphères ou demi-sphères prête l'objet à une multitude de combinaisons, suivant le déplacement ou la permutation de ses membres. Transformable, le corps ne se laisse plus réduire à ses fonctions élémentaires ; manipulé, il est aussi une figure sensible livrée à l'impératif du désir. La série est achevée au printemps 1965. Bellmer peint sept des exemplaires de cet objet assigné au marché, ce qui ne devait pas êtr