Beschreibung:

Henry de WAROQUIER (Paris 1881-1970) L'Afghane Sanguine sur papier 43,7 x 34;8 cm Titré en bas à gauche à la mine de plomb L'Afghane Signé et porte le numéro à l'envers en bas à droite à l'encre H de Waroquier 2783 L'authenticité de cette œuvre a été confirmée par Monsieur Guy de Waroquier. « Mentir pour mieux dire la vérité. Mentir contre l’étroite réalité, contre les conventions existantes du dessin et de la couleur ; mentir contre le déjà pensé. Mentir avec sincérité, mentir religieusement, mentir avec volupté, pour satisfaire la vérité intuitive, la vérité de l’imagination, la vérité à trouver, mille fois plus précieuse que celle que nous croyons être la vérité acquise » De Henry de Waroquier Dans Galerie Barbazanges, Catalogue de l’exposition Henry de Waroquier 1907. Henry de Waroquier artiste inventif, curieux, est connu pour être à l’opposé des conventions de son temps, tant en ce qui concerne son œuvre picturale que son œuvre écrite. Issu d’une famille aristocratique, il fréquente les galeries Durand-Ruel, Vollard et Bing tout en suivant les cours d’architecture de Charles Genyus et d’histoire hellénistique de Louis Ménard à l’Ecole des Arts décoratifs. Au tournant du XXe siècle, de Waroquier installer son atelier à Montparnasse, un quartier où il côtoie Modigliani et les artistes de l’École de Paris. Pendant l’entre-deux-guerres, Henry de Waroquier participe aux expositions de la Société belfortaine, créée en 1926. Il expose aux côtés de célèbres artistes tels que Jacques-Émile Blanche, Georges Fréset, Jean-Eugène Bersier etc. Au fur et à mesure de ses voyages, de ses expérimentations et de ses rencontres, l’artiste explore une diversité de techniques et de supports : peinture, collage, sculpture, photographie... Jusqu’alors inspiré par les réflexions de ses confères cubistes, il s’oriente progressivement vers une figuration plus tragique et dramatique. Paul Claudel dira même de l’artiste qu’il s’agit d’ « un homme qui a pris le monde au tragique ». De Waroquier représente ainsi des silhouettes et des visages humains chargés d’angoisse et d’horreur qui offrent à son œuvre un aspect tourmenté. Cette richesse inquiétante dans sa création est à l’origine de sa réussite, alors que de Waroquier ne s’est jamais senti reconnu artiste en tant que tel.