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Auction archive: Lot number 76

JOAN MIRÓ (1893-1983)

Estimate
€130,000 - €180,000
ca. US$147,777 - US$204,614
Price realised:
€130,000
ca. US$147,777
Auction archive: Lot number 76

JOAN MIRÓ (1893-1983)

Estimate
€130,000 - €180,000
ca. US$147,777 - US$204,614
Price realised:
€130,000
ca. US$147,777
Beschreibung:

* HOMME ET SERPENT EN FACE DU SOLEIL, 1945 Encre de Chine et gouache sur toile libre Signée en bas à droite Contresignée et datée au dos 32 x 49 cm - 12.5 x 19.2 in. Signed lower right: Miro; Signed and dated on the back (as the work has been affixed to canvas, the original back is no longer visible); China ink and Gouache on unstretched, frayed canvas Provenance: -Collection particulière (Acquis directement auprès de l'artiste) -Vente, Christie's New York, 20 Novembre 1986, lot 439 -Collection particulière, Genève Bibliographie: -Jacques Dupin, Miró, Éditions Flammarion, Paris, 1961. OEuvre reproduite sous le n°673, en page 535 de l'ouvrage. -Jacques Dupin, Miró: Joan Miró Life and Work, Harry N. Abrams Publishers, New York, 1962. OEuvre reproduite sous le n° 673 en page 551 de l'ouvrage. -Jacques Dupin & A. Lelong Mainaud, Joan Miró Catalogue Raisonné Paintings, vol. III: 1942-1955. Paris, Daniel Lelong-Successió Miró, 2001. OEuvre reproduite sous le n° 771, en page 91 de l'ouvrage. «L'espace est occupé par de grandes figures, des oiseaux, des astres et des signes, il est occupé et ne possède pas de fonction autonome. Parmi les signes les plus fréquents, des disques noirs ou colorés, très nombreux, reliés le plus souvent deux à deux par des lignes brisées ou des traits droits, formant des sortes d'haltères, donnent leur aspect reconnaissable à ces peintures. Ils scandent l'espace par des rappels et des combinaisons très simples et pourtant constamment renouvelées d'une toile à l'autre, et semblent obéir strictement à des lois mystérieuses qui régissent leurs dimensions, leur nombre, leur direction et leur répartition sur la surface. La plupart des figures sont dessinées d'un trait fin et régulier avec toute l'élégance de l'arabesque de Miró; des aplats de couleurs pures en détachent certains détails ou certaines parties qui peuvent être les jambes ou les bras, ou l'ensemble du buste, mais surtout certains organes élus qui prennent alors valeur de signes: l'oeil, le sexe féminin, le pied. (...) Il en résulte la féconde ambiguïté d'une double lecture possible de la toile: on peut en effet isoler d'abord le personnage tel qu'il se définit par son contour, ses parties noires, ou colorées, ses détails amplifiés, parmi l'espace peuplé de signes et d'étoiles; mais on peut également lire en commençant par le tout, c'est-à-dire par l'ensemble rythmique chromatique où s'appellent et se répondent tous les éléments accentués, qu'ils soient signes, astres ou attributs de personnages. Cette double lecture est en réalité simultanée, et c'est par elle que le peintre parvient à suggérer le mouvement à partir d'images rigoureusement arrêtées. (...) Enfin les accents colorés jouent également un rôle dans ce rapprochement et cette libération par-delà les cloisons formelles : ainsi le rouge ou le vert d'un oeil composent avec le rouge ou le vert d'une «échelle» ou d'une «haltère» et avec tous les rouges ou tous les verts de la toile. La simplicité de l'écriture, l'ambivalence de ses éléments et la réduction de la palette à quelques couleurs primaires permettent la complexité d'une composition de nature musicale. Par la multiplicité des rapports que toutes ses parties entretiennent avec les éléments libres du tableau, telle figure réellement immobile et fermée s'anime et s'ouvre, dans le fonctionnement précis du rythme général. Les formes sont ainsi, comme le dira le peintre, «à la fois immobiles et mobiles. Ce que je cherche, dira-t-il encore, c'est un mouvement immobile, quelque chose qui soit l'équivalent de ce que l'on nomme l'éloquence du silence ou de ce que saint Jean de la Croix désignait par les mots de musique muette». Jacques Dupin, Miro, Paris, Flammarion, 1961 «J'utilise seulement les objets que je trouve: je les réunis dans mon atelier [...] Je place ces objets en rond par terre et je choisis celui-ci ou celui-là. J'en assemble plusieurs et je réutilise parfois des éléments d'autres sculptures [...] Je ne les dessine jamais d'avanc

Auction archive: Lot number 76
Auction:
Datum:
27 Jun 2019
Auction house:
Bonhams - Cornette de Saint Cyr
6, avenue Hoche, 6, avenue Hoche 75008 Paris
Beschreibung:

* HOMME ET SERPENT EN FACE DU SOLEIL, 1945 Encre de Chine et gouache sur toile libre Signée en bas à droite Contresignée et datée au dos 32 x 49 cm - 12.5 x 19.2 in. Signed lower right: Miro; Signed and dated on the back (as the work has been affixed to canvas, the original back is no longer visible); China ink and Gouache on unstretched, frayed canvas Provenance: -Collection particulière (Acquis directement auprès de l'artiste) -Vente, Christie's New York, 20 Novembre 1986, lot 439 -Collection particulière, Genève Bibliographie: -Jacques Dupin, Miró, Éditions Flammarion, Paris, 1961. OEuvre reproduite sous le n°673, en page 535 de l'ouvrage. -Jacques Dupin, Miró: Joan Miró Life and Work, Harry N. Abrams Publishers, New York, 1962. OEuvre reproduite sous le n° 673 en page 551 de l'ouvrage. -Jacques Dupin & A. Lelong Mainaud, Joan Miró Catalogue Raisonné Paintings, vol. III: 1942-1955. Paris, Daniel Lelong-Successió Miró, 2001. OEuvre reproduite sous le n° 771, en page 91 de l'ouvrage. «L'espace est occupé par de grandes figures, des oiseaux, des astres et des signes, il est occupé et ne possède pas de fonction autonome. Parmi les signes les plus fréquents, des disques noirs ou colorés, très nombreux, reliés le plus souvent deux à deux par des lignes brisées ou des traits droits, formant des sortes d'haltères, donnent leur aspect reconnaissable à ces peintures. Ils scandent l'espace par des rappels et des combinaisons très simples et pourtant constamment renouvelées d'une toile à l'autre, et semblent obéir strictement à des lois mystérieuses qui régissent leurs dimensions, leur nombre, leur direction et leur répartition sur la surface. La plupart des figures sont dessinées d'un trait fin et régulier avec toute l'élégance de l'arabesque de Miró; des aplats de couleurs pures en détachent certains détails ou certaines parties qui peuvent être les jambes ou les bras, ou l'ensemble du buste, mais surtout certains organes élus qui prennent alors valeur de signes: l'oeil, le sexe féminin, le pied. (...) Il en résulte la féconde ambiguïté d'une double lecture possible de la toile: on peut en effet isoler d'abord le personnage tel qu'il se définit par son contour, ses parties noires, ou colorées, ses détails amplifiés, parmi l'espace peuplé de signes et d'étoiles; mais on peut également lire en commençant par le tout, c'est-à-dire par l'ensemble rythmique chromatique où s'appellent et se répondent tous les éléments accentués, qu'ils soient signes, astres ou attributs de personnages. Cette double lecture est en réalité simultanée, et c'est par elle que le peintre parvient à suggérer le mouvement à partir d'images rigoureusement arrêtées. (...) Enfin les accents colorés jouent également un rôle dans ce rapprochement et cette libération par-delà les cloisons formelles : ainsi le rouge ou le vert d'un oeil composent avec le rouge ou le vert d'une «échelle» ou d'une «haltère» et avec tous les rouges ou tous les verts de la toile. La simplicité de l'écriture, l'ambivalence de ses éléments et la réduction de la palette à quelques couleurs primaires permettent la complexité d'une composition de nature musicale. Par la multiplicité des rapports que toutes ses parties entretiennent avec les éléments libres du tableau, telle figure réellement immobile et fermée s'anime et s'ouvre, dans le fonctionnement précis du rythme général. Les formes sont ainsi, comme le dira le peintre, «à la fois immobiles et mobiles. Ce que je cherche, dira-t-il encore, c'est un mouvement immobile, quelque chose qui soit l'équivalent de ce que l'on nomme l'éloquence du silence ou de ce que saint Jean de la Croix désignait par les mots de musique muette». Jacques Dupin, Miro, Paris, Flammarion, 1961 «J'utilise seulement les objets que je trouve: je les réunis dans mon atelier [...] Je place ces objets en rond par terre et je choisis celui-ci ou celui-là. J'en assemble plusieurs et je réutilise parfois des éléments d'autres sculptures [...] Je ne les dessine jamais d'avanc

Auction archive: Lot number 76
Auction:
Datum:
27 Jun 2019
Auction house:
Bonhams - Cornette de Saint Cyr
6, avenue Hoche, 6, avenue Hoche 75008 Paris
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