Premium pages left without account:

Auction archive: Lot number 36

Hyacinthe RIGAUD (Perpignan 1659 - Paris...

Estimate
€8,000 - €12,000
ca. US$9,714 - US$14,572
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 36

Hyacinthe RIGAUD (Perpignan 1659 - Paris...

Estimate
€8,000 - €12,000
ca. US$9,714 - US$14,572
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

Hyacinthe RIGAUD (Perpignan 1659 - Paris 1743) Portrait d'un abbé Toile ovale 72 x 57 cm Restaurations anciennes Inscription sur le châssis en haut à gauche : Largillière ; sur un papier à en-tête du 12 place Vendôme collé aux quatre coins sur le châssis, la signature manuscrite : Jules Féral ; sur un autre papier fixé au châssis, la transcription tapuscrite d'une lettre : 12, place Vendôme // OPE 70 06 // 24 février 1937 ( ?) // Monsieur, Le tableau que vous avez // acquis à la vente du 4 février ( ?) est une // excellente peinture du premier quart du // XVIIIème siècle. // Il appartient certainement, à mon // avis, à l'école de Hyacinthe RIGAUD et son // attribution à ce maître résulte de l'examen // que nous avons pu en faire en le catalo-//guant. // L'inscription du nom de LARGILLIERE // que vous avez relevé sur le châssis ne méri-//te pas d'être retenue. La peinture a été // évidemment réentoilée. // Veuillez agréer, Monsieur, l'assurance // de mes sentiments très distingués. // Signature : illisible // M ? le xxxxxxx // Cabinet du général GEORGES ; // 4bis boulevard des Invalides Vers 1690-1695 Provenance: Vente Paris, 4 février ( ?) 1937 ( ?) ; acquis à cette vente par un membre du Cabinet du général Alphonse Joseph Georges (1875-1951) ; expertisé comme de l'école de Hyacinthe Rigaud par Jules Eugène Féral (1874-1944). Bibliographie : Ariane James-Sarazin, « Un nouveau Rigaud de jeunesse ? », Hyacinthe Rigaud (1659-1743). L'homme et son art ? Le catalogue raisonné, Éditions Faton, [en ligne], mis en ligne le 27 octobre 2020, http://www.hyacinthe-rigaud-fr/single-post/2020/10/27/Un-nouveau-Rigaud-de-jeunesse Durant sa longue et fertile carrière, Hyacinthe Rigaud (1659-1743) put toujours compter sur les suffrages et la fidélité de la clientèle ecclésiastique. Avant de portraiturer les princes de l'Église, il s'acquit entre 1681,date de son installation à Paris et le début de la décennie 1690, les faveurs des prélats du Languedoc (sièges d'Albi, de Carcassonne, Nîmes, Saint-Papoul, etc.), sa province de formation, et de nombreux abbés, modestes chanoines tels que Bertrand Grenu (vers 1635-après 1693) peint dès 1681 pour 11 livres ou érudits fameux tels que Pierre Daniel Huet (1630-1721), helléniste et latiniste distingué, membre de l'Académie française, qui apparaît peut-être, l'année suivante, dans les livres de comptes de l'artiste, également pour un buste, mais à 33 livres . Vêtu sobrement d'une soutane noire à boutons, nouée au-dessus de la taille par une large ceinture dont le n?ud, au côté gauche, se laisse deviner, d'un manteau de même couleur fixé aux épaules et d'un simple rabat blanc empesé, notre homme s'apparente davantage par sa mise à un abbé qu'à un évêque, Rigaud ayant l'habitude de figurer ceux-ci avec la mosette portée sur le rochet et rehaussée de la croix pectorale comme il le fit en 1683-1685 pour Hyacinthe Serroni (1617-1687), archevêque d'Albi ou en 1690 pour Esprit Fléchier (1632-1710), évêque de Nîmes . On comparera d'ailleurs utilement sa vêture avec deux très beaux dessins conservés dans des musées allemands, l'un à Berlin , l'autre à Francfort , dans lesquels Rigaud a fixé les traits de deux abbés restés pour l'instant anonymes. Compte tenu de la rareté des représentations conservées pour les ecclésiastiques peints par Rigaud dans les décennies 1680-1690, il est extrêmement périlleux de proposer, par comparaison avec notre tableau, un nom de modèle plutôt qu'un autre, à partir de ceux inscrits dans les livres de comptes de l'artiste, si tant est qu'il n'ait pas été victime d'un oubli, ce qui n'est jamais à exclure. Louis Joseph Adhémar de Monteil de Grignan (1650-1722), dont sa parente, la divine marquise de Sévigné, disait qu'il était « le plus joli abbé de France » et qui commanda en 1690 à Rigaud son buste pour 115 livres , partage bien la blondeur léonine et la physionomie poupine de notre homme, mais la ressemblance s'arrête là ; ajoutons qu'il était évêque de Carcassonne depuis 1681 et n'a

Auction archive: Lot number 36
Auction:
Datum:
29 Jan 2021
Auction house:
La Maison de Vente Ader
Salle 5-6 - Drouot-Richelieu, 9, rue Drouot 75009 Paris
Beschreibung:

Hyacinthe RIGAUD (Perpignan 1659 - Paris 1743) Portrait d'un abbé Toile ovale 72 x 57 cm Restaurations anciennes Inscription sur le châssis en haut à gauche : Largillière ; sur un papier à en-tête du 12 place Vendôme collé aux quatre coins sur le châssis, la signature manuscrite : Jules Féral ; sur un autre papier fixé au châssis, la transcription tapuscrite d'une lettre : 12, place Vendôme // OPE 70 06 // 24 février 1937 ( ?) // Monsieur, Le tableau que vous avez // acquis à la vente du 4 février ( ?) est une // excellente peinture du premier quart du // XVIIIème siècle. // Il appartient certainement, à mon // avis, à l'école de Hyacinthe RIGAUD et son // attribution à ce maître résulte de l'examen // que nous avons pu en faire en le catalo-//guant. // L'inscription du nom de LARGILLIERE // que vous avez relevé sur le châssis ne méri-//te pas d'être retenue. La peinture a été // évidemment réentoilée. // Veuillez agréer, Monsieur, l'assurance // de mes sentiments très distingués. // Signature : illisible // M ? le xxxxxxx // Cabinet du général GEORGES ; // 4bis boulevard des Invalides Vers 1690-1695 Provenance: Vente Paris, 4 février ( ?) 1937 ( ?) ; acquis à cette vente par un membre du Cabinet du général Alphonse Joseph Georges (1875-1951) ; expertisé comme de l'école de Hyacinthe Rigaud par Jules Eugène Féral (1874-1944). Bibliographie : Ariane James-Sarazin, « Un nouveau Rigaud de jeunesse ? », Hyacinthe Rigaud (1659-1743). L'homme et son art ? Le catalogue raisonné, Éditions Faton, [en ligne], mis en ligne le 27 octobre 2020, http://www.hyacinthe-rigaud-fr/single-post/2020/10/27/Un-nouveau-Rigaud-de-jeunesse Durant sa longue et fertile carrière, Hyacinthe Rigaud (1659-1743) put toujours compter sur les suffrages et la fidélité de la clientèle ecclésiastique. Avant de portraiturer les princes de l'Église, il s'acquit entre 1681,date de son installation à Paris et le début de la décennie 1690, les faveurs des prélats du Languedoc (sièges d'Albi, de Carcassonne, Nîmes, Saint-Papoul, etc.), sa province de formation, et de nombreux abbés, modestes chanoines tels que Bertrand Grenu (vers 1635-après 1693) peint dès 1681 pour 11 livres ou érudits fameux tels que Pierre Daniel Huet (1630-1721), helléniste et latiniste distingué, membre de l'Académie française, qui apparaît peut-être, l'année suivante, dans les livres de comptes de l'artiste, également pour un buste, mais à 33 livres . Vêtu sobrement d'une soutane noire à boutons, nouée au-dessus de la taille par une large ceinture dont le n?ud, au côté gauche, se laisse deviner, d'un manteau de même couleur fixé aux épaules et d'un simple rabat blanc empesé, notre homme s'apparente davantage par sa mise à un abbé qu'à un évêque, Rigaud ayant l'habitude de figurer ceux-ci avec la mosette portée sur le rochet et rehaussée de la croix pectorale comme il le fit en 1683-1685 pour Hyacinthe Serroni (1617-1687), archevêque d'Albi ou en 1690 pour Esprit Fléchier (1632-1710), évêque de Nîmes . On comparera d'ailleurs utilement sa vêture avec deux très beaux dessins conservés dans des musées allemands, l'un à Berlin , l'autre à Francfort , dans lesquels Rigaud a fixé les traits de deux abbés restés pour l'instant anonymes. Compte tenu de la rareté des représentations conservées pour les ecclésiastiques peints par Rigaud dans les décennies 1680-1690, il est extrêmement périlleux de proposer, par comparaison avec notre tableau, un nom de modèle plutôt qu'un autre, à partir de ceux inscrits dans les livres de comptes de l'artiste, si tant est qu'il n'ait pas été victime d'un oubli, ce qui n'est jamais à exclure. Louis Joseph Adhémar de Monteil de Grignan (1650-1722), dont sa parente, la divine marquise de Sévigné, disait qu'il était « le plus joli abbé de France » et qui commanda en 1690 à Rigaud son buste pour 115 livres , partage bien la blondeur léonine et la physionomie poupine de notre homme, mais la ressemblance s'arrête là ; ajoutons qu'il était évêque de Carcassonne depuis 1681 et n'a

Auction archive: Lot number 36
Auction:
Datum:
29 Jan 2021
Auction house:
La Maison de Vente Ader
Salle 5-6 - Drouot-Richelieu, 9, rue Drouot 75009 Paris
Try LotSearch

Try LotSearch and its premium features for 7 days - without any costs!

  • Search lots and bid
  • Price database and artist analysis
  • Alerts for your searches
Create an alert now!

Be notified automatically about new items in upcoming auctions.

Create an alert