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Auction archive: Lot number 99

Icône: Vierge de la Passion, revêtement brodé de perles en verre, Russie, XIXe

Estimate
CHF2,500
ca. US$2,669
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 99

Icône: Vierge de la Passion, revêtement brodé de perles en verre, Russie, XIXe

Estimate
CHF2,500
ca. US$2,669
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

Icône: Vierge de la Passion, revêtement brodé de perles en verre, Russie, XIXe. Dimensions : H. 33x27x3 cm (sans le revêtement) Le beau visage de la Vierge témoigne des qualités de sa peintre. Les revêtements en perles étaient souvent exécutés dans les monastères par des nonnes ou par des femmes pieuses pour être offerts à l’icône. Conservation : Bonne, quelques petites pertes de la couche picturale Provenance : Collection suisse Références Vierge à l'Enfant avec les instruments de la Passion LOT 99 La Vierge à l'Enfant avec les instruments de la Passion ou la Vierge de la Passion représente la Mère de Dieu qui tient l'enfant sur son bras gauche. L'Enfant saisit de ses deux mains le pouce de sa mère en tournant la tête vers les anges qui apportent les instruments de la Passion : la Croix, la lance et l'éponge imbibée de vinaigre sur une branche d'hysope. Le prototype de cette iconographie apparait la première fois au XVe dans l'oeuvre d'Andreas Ritzos (1422-1492) qui a toujours été considéré comme l'auteur de la typologie. En réalité, il faudrait peut-être y voir la représentation d'une Vierge de Douleur, idée institutionnalisée par l'Eglise catholique à partir de 1423. La Vierge de la Passion de Ritzos n'est qu'un exemple de ce type iconographique, qu'il a peint pour le triptyque de l'église de Saint Nicolas à Bari, une oeuvre canoniquement plus complexe que la simple icône. La Vierge de la Passion connut un très grand succès et fut largement propagée dans le monde occidental entre la deuxième moitié du XVe et tout le long du XVIe et ceci probablement en relation avec une icône similaire crétoise, considérée miraculeuse, et se trouvant à partir de 1480 à l'église de Saint Matteo à Rome. Cette dernière, appelée la Madone du perpétuel Secours, a le même schéma iconographique que la peinture d'Andreas Ritzos. La Vierge de la Passion à la différence de la Vierge de Tendresse qui véhicule l'idée de douleur et de sacrifice, raconte le sacrifice du Christ sur la Croix comme il est décrit dans le Protévagile de Nicodème (G. Brumet, 1848). Les icônes de la Vierge de la Passion comme celle de Ritzos, conservée aujourd'hui à la pinacothèque de Parme, comportent toujours une inscription en grec ou en latin qui explique : « L'Ange qui un jour visita la Vierge très pure, préfigure désormais les symboles de la Passion du Christ qui, investi dans un corps mortel, apeuré par le sort qui l'attend, contemple les terribles instruments » Un détail de cette iconographie attire l'attention. Le Christ est en train de perdre sa sandale ce qui signifierait « le rachat ». Il s'agit de la coutume juive de donner sa sandale pour conclure un marché (Rt, 4,3). Le rachat serait donc la Rédemption et se rapporterait au rachat par le Christ lors de sa passion de toute l'humanité perdue dans le péché originel. Les premières icônes de la Vierge de la Passion apparaissent en Russie au XVIIe sous l'influence de l'art occidental. Une telle icône est conservée aujourd'hui à la Galerie Trétiakov de Moscou. D'après la légende, elle serait la copie d'une icône miraculeuse qui apparut à Nijni Novgorod en 1641. Cette icône fut amenée à Moscou et, sous l'autorisation du tsar Michail I (1596-1645), fut copiée et propagée à travers le pays (G. Sidorenko, 1999). Littérature : G. Brumet, Les Evangiles apocryphes, Evangile de Nicodème , Paris, 1848, ch. X-XI. G. Sidorenko, Madre di Dio della Passione in Sophia la sapienza di Dio , Milan, 1999, p. 25-26, n° 25 et p. 140-141

Auction archive: Lot number 99
Auction:
Datum:
16 Apr 2013
Auction house:
Dogny auction
Chemin de Montelly 2
1007 Lausanne
Switzerland
info@encheresdogny.ch
+41 (0)21 6250162
+41 (0)21 6250166
Beschreibung:

Icône: Vierge de la Passion, revêtement brodé de perles en verre, Russie, XIXe. Dimensions : H. 33x27x3 cm (sans le revêtement) Le beau visage de la Vierge témoigne des qualités de sa peintre. Les revêtements en perles étaient souvent exécutés dans les monastères par des nonnes ou par des femmes pieuses pour être offerts à l’icône. Conservation : Bonne, quelques petites pertes de la couche picturale Provenance : Collection suisse Références Vierge à l'Enfant avec les instruments de la Passion LOT 99 La Vierge à l'Enfant avec les instruments de la Passion ou la Vierge de la Passion représente la Mère de Dieu qui tient l'enfant sur son bras gauche. L'Enfant saisit de ses deux mains le pouce de sa mère en tournant la tête vers les anges qui apportent les instruments de la Passion : la Croix, la lance et l'éponge imbibée de vinaigre sur une branche d'hysope. Le prototype de cette iconographie apparait la première fois au XVe dans l'oeuvre d'Andreas Ritzos (1422-1492) qui a toujours été considéré comme l'auteur de la typologie. En réalité, il faudrait peut-être y voir la représentation d'une Vierge de Douleur, idée institutionnalisée par l'Eglise catholique à partir de 1423. La Vierge de la Passion de Ritzos n'est qu'un exemple de ce type iconographique, qu'il a peint pour le triptyque de l'église de Saint Nicolas à Bari, une oeuvre canoniquement plus complexe que la simple icône. La Vierge de la Passion connut un très grand succès et fut largement propagée dans le monde occidental entre la deuxième moitié du XVe et tout le long du XVIe et ceci probablement en relation avec une icône similaire crétoise, considérée miraculeuse, et se trouvant à partir de 1480 à l'église de Saint Matteo à Rome. Cette dernière, appelée la Madone du perpétuel Secours, a le même schéma iconographique que la peinture d'Andreas Ritzos. La Vierge de la Passion à la différence de la Vierge de Tendresse qui véhicule l'idée de douleur et de sacrifice, raconte le sacrifice du Christ sur la Croix comme il est décrit dans le Protévagile de Nicodème (G. Brumet, 1848). Les icônes de la Vierge de la Passion comme celle de Ritzos, conservée aujourd'hui à la pinacothèque de Parme, comportent toujours une inscription en grec ou en latin qui explique : « L'Ange qui un jour visita la Vierge très pure, préfigure désormais les symboles de la Passion du Christ qui, investi dans un corps mortel, apeuré par le sort qui l'attend, contemple les terribles instruments » Un détail de cette iconographie attire l'attention. Le Christ est en train de perdre sa sandale ce qui signifierait « le rachat ». Il s'agit de la coutume juive de donner sa sandale pour conclure un marché (Rt, 4,3). Le rachat serait donc la Rédemption et se rapporterait au rachat par le Christ lors de sa passion de toute l'humanité perdue dans le péché originel. Les premières icônes de la Vierge de la Passion apparaissent en Russie au XVIIe sous l'influence de l'art occidental. Une telle icône est conservée aujourd'hui à la Galerie Trétiakov de Moscou. D'après la légende, elle serait la copie d'une icône miraculeuse qui apparut à Nijni Novgorod en 1641. Cette icône fut amenée à Moscou et, sous l'autorisation du tsar Michail I (1596-1645), fut copiée et propagée à travers le pays (G. Sidorenko, 1999). Littérature : G. Brumet, Les Evangiles apocryphes, Evangile de Nicodème , Paris, 1848, ch. X-XI. G. Sidorenko, Madre di Dio della Passione in Sophia la sapienza di Dio , Milan, 1999, p. 25-26, n° 25 et p. 140-141

Auction archive: Lot number 99
Auction:
Datum:
16 Apr 2013
Auction house:
Dogny auction
Chemin de Montelly 2
1007 Lausanne
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