Important buste de shaouabti au nom du Grand magicien du roi, Pétaménopé. Il est momiforme, coiffé de la perruque tripartite et tient les instruments aratoires. Les jambes sont gravées de trois lignes en caractères hiéroglyphiques (Chap. VI) très finement exécutés. Serpentine brune. Fragment, très belle conservation. Egypte, Thèbes, Assassif, XXVe dynastie. H_15 cm La tombe de Pétaménopé, située à Thèbes (TT 33 de l'Assassif ) était déjà visitée lorsque Champollion y pénétra ; véritable palais funéraire, elle est le plus grand des hypogées de toute l'Egypte, avec 263 mètres de long et 2264 m2 de superficie. Déjà en 1822, un shaouabti de cet illustre personnage est reproduit planche 89 de la Description de l'Egypte. Comme celui présenté aujourd'hui, il présente la particularité d'être brisé au niveau des jambes. Cette mutilation se retrouve sur tous ses serviteurs funéraires de même que sur de nombreux autres datant de la même époque. Plusieurs hypothèses ont été émises, la plus crédible étant une pratique intentionnelle au moment des funérailles, en vue de multiplier leur nombre et l'efficacité de leur tâche. Bibliographie : J. & L. Aubert «Statuettes égyptiennes», Paris, 1974, pp.201-203.
Important buste de shaouabti au nom du Grand magicien du roi, Pétaménopé. Il est momiforme, coiffé de la perruque tripartite et tient les instruments aratoires. Les jambes sont gravées de trois lignes en caractères hiéroglyphiques (Chap. VI) très finement exécutés. Serpentine brune. Fragment, très belle conservation. Egypte, Thèbes, Assassif, XXVe dynastie. H_15 cm La tombe de Pétaménopé, située à Thèbes (TT 33 de l'Assassif ) était déjà visitée lorsque Champollion y pénétra ; véritable palais funéraire, elle est le plus grand des hypogées de toute l'Egypte, avec 263 mètres de long et 2264 m2 de superficie. Déjà en 1822, un shaouabti de cet illustre personnage est reproduit planche 89 de la Description de l'Egypte. Comme celui présenté aujourd'hui, il présente la particularité d'être brisé au niveau des jambes. Cette mutilation se retrouve sur tous ses serviteurs funéraires de même que sur de nombreux autres datant de la même époque. Plusieurs hypothèses ont été émises, la plus crédible étant une pratique intentionnelle au moment des funérailles, en vue de multiplier leur nombre et l'efficacité de leur tâche. Bibliographie : J. & L. Aubert «Statuettes égyptiennes», Paris, 1974, pp.201-203.
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