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Auction archive: Lot number 13

Jacob Jordaens et atelier Anvers, 1593 - Anvers, 1678 Le satyre et le paysan

Estimate
€100,000 - €150,000
ca. US$146,135 - US$219,203
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 13

Jacob Jordaens et atelier Anvers, 1593 - Anvers, 1678 Le satyre et le paysan

Estimate
€100,000 - €150,000
ca. US$146,135 - US$219,203
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

Jacob Jordaens et atelier Anvers, 1593 - Anvers, 1678 Le satyre et le paysan Toile, réduite sur les côtés Hauteur : 154 Largeur : 173 cm Provenance : Collection privée autrichienne en 2000 Bibliographie : Bibliographie en rapport: 'Tekeningen van Jacob Jordaens (1593-1678)', catalogue d'exposition, Anvers et Rotterdam, 1966-1967, par R.-A. d'Hulst; 'Jacob Jordaens', catalogue d'exposition, Ottawa, 1968-69, par Michael Jaffe; R.-A. d'Hulst, 'Jordaens drawings', Londres et New-York, 1974; R..-A. d'Hulst, 'Jacob Jordaens', Anvers, 1982; 'Jacob Jordaens (1593-1678) : tableaux et tapisseries', catalogue d'exposition, Anvers, 1993, par R.-A. d'Hulst, Nora de Poorter et Marc Vandenven; Bernhard Schnakenburg, 'Gesamtkatalog, Gemäldegalerie Alte Meister, Kassel', Mayence, 1996 Commentaire : Après des débuts dans l'atelier d'Adam van Noort, Jordaens poursuit sa formation avec Rubens, aux côtés de van Dyck. Reçu maître à la guilde d'Anvers en 1615, il accueille des élèves dans son atelier dès 1620 et prend très vite une place prépondérante dans la ville. Il s'intéresse aux idées nouvelles qu'Abraham Janssens (1576-1632) rapporte d'Italie en 1601. Ce peintre, encore maniériste dans le traitement de ses figures, ayant vu les œuvres du Caravage, introduit un certain naturalisme dans des tableaux qu'il éclaire d'une lumière violente. Jordaens, ayant assimilé ces divers apports, crée des œuvres très personnelles. Il met en scène d'une façon magistrale, comme dans notre tableau, des personnages d'une grande réalité. Les ayant croqués sur le vif comme en témoignent d'innombrables dessins, il les fait revivre sur la toile. Sa maîtrise des raccourcis et de l'éclairage, le cadrage serré des figures, l'adoption de teintes vives donnent toute leur puissance à ses œuvres. Haut-lieu de l'imprimerie, Anvers est alors une ville où les livres circulent. On sait que les Fables d'Esope ont été traduites en flamand dès 1567, puis furent plusieurs fois éditées, illustrées et actualisées par l'ajout de moralités. Notre tableau met en scène La fable LXXI , 'Le satyre et le paysan' : Un homme s'était, dit-on, lié d'amitié avec un satyre. L'hiver étant venu, comme il faisait froid, l'homme portait les mains à sa bouche et soufflait dessus. "Que fais-tu là ?", lui demanda le satyre. "Je me réchauffe les mains, dit-il, car il fait froid." Plus tard ils passèrent à table. Comme le plat qu'on lui avait servi était très chaud, l'homme y prélevait de petits morceaux et, les portant à sa bouche, il soufflait dessus. Interrogé une nouvelle fois par le satyre, il expliqua qu'il refroidissait ainsi sa nourriture. "Eh bien, lui dit le satyre, je renonce à ton amitié, car tu souffles de la même bouche et le chaud et le froid." Nous aussi, gardons-nous de l'amitié de qui mène double jeu. Voilà un de ces sujets qui plaît à la riche bourgeoisie d'Anvers et que Jordaens a donc maintes fois traité. Il l'a intégré à la série des huit pièces illustrant des Proverbes commandée par des lissiers de Bruxelles en septembre 1644, sous le titre 'La nature se contente de peu'. S'il choisit toujours de représenter le moment où le satyre énonce sa sentence, il élabore à chaque fois une composition originale. Jaffé puis d'Hulst donnent pour première version celle conservée à Glasgow, qu'ils situent très tôt, vers 1615-17 : de petit format, verticale, elle met en avant le paysan en train de souffler sur sa cuillère, tandis qu'un autre se brûle pour n'avoir pas pris cette précaution. La table est dressée à l'extérieur et rien n'évoque l'intérieur du paysan. Les autres versions représentent le monde rural et interpellent davantage le spectateur par leur format proche de la grandeur nature. Celles conservées à Münich, Göteberg et Bruxelles, datées des années 1620 laissent une belle place à la description du lieu, introduisant notamment des animaux de la ferme : coq, vache ou chien. Le paysan, vêtu d'une veste rouge, occupe le premier plan et fait face au satyre. Un dessin préparatoire est conser

Auction archive: Lot number 13
Auction:
Datum:
14 Dec 2009
Auction house:
Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
France
contact@artcurial.com
+33 (0)1 42992020
Beschreibung:

Jacob Jordaens et atelier Anvers, 1593 - Anvers, 1678 Le satyre et le paysan Toile, réduite sur les côtés Hauteur : 154 Largeur : 173 cm Provenance : Collection privée autrichienne en 2000 Bibliographie : Bibliographie en rapport: 'Tekeningen van Jacob Jordaens (1593-1678)', catalogue d'exposition, Anvers et Rotterdam, 1966-1967, par R.-A. d'Hulst; 'Jacob Jordaens', catalogue d'exposition, Ottawa, 1968-69, par Michael Jaffe; R.-A. d'Hulst, 'Jordaens drawings', Londres et New-York, 1974; R..-A. d'Hulst, 'Jacob Jordaens', Anvers, 1982; 'Jacob Jordaens (1593-1678) : tableaux et tapisseries', catalogue d'exposition, Anvers, 1993, par R.-A. d'Hulst, Nora de Poorter et Marc Vandenven; Bernhard Schnakenburg, 'Gesamtkatalog, Gemäldegalerie Alte Meister, Kassel', Mayence, 1996 Commentaire : Après des débuts dans l'atelier d'Adam van Noort, Jordaens poursuit sa formation avec Rubens, aux côtés de van Dyck. Reçu maître à la guilde d'Anvers en 1615, il accueille des élèves dans son atelier dès 1620 et prend très vite une place prépondérante dans la ville. Il s'intéresse aux idées nouvelles qu'Abraham Janssens (1576-1632) rapporte d'Italie en 1601. Ce peintre, encore maniériste dans le traitement de ses figures, ayant vu les œuvres du Caravage, introduit un certain naturalisme dans des tableaux qu'il éclaire d'une lumière violente. Jordaens, ayant assimilé ces divers apports, crée des œuvres très personnelles. Il met en scène d'une façon magistrale, comme dans notre tableau, des personnages d'une grande réalité. Les ayant croqués sur le vif comme en témoignent d'innombrables dessins, il les fait revivre sur la toile. Sa maîtrise des raccourcis et de l'éclairage, le cadrage serré des figures, l'adoption de teintes vives donnent toute leur puissance à ses œuvres. Haut-lieu de l'imprimerie, Anvers est alors une ville où les livres circulent. On sait que les Fables d'Esope ont été traduites en flamand dès 1567, puis furent plusieurs fois éditées, illustrées et actualisées par l'ajout de moralités. Notre tableau met en scène La fable LXXI , 'Le satyre et le paysan' : Un homme s'était, dit-on, lié d'amitié avec un satyre. L'hiver étant venu, comme il faisait froid, l'homme portait les mains à sa bouche et soufflait dessus. "Que fais-tu là ?", lui demanda le satyre. "Je me réchauffe les mains, dit-il, car il fait froid." Plus tard ils passèrent à table. Comme le plat qu'on lui avait servi était très chaud, l'homme y prélevait de petits morceaux et, les portant à sa bouche, il soufflait dessus. Interrogé une nouvelle fois par le satyre, il expliqua qu'il refroidissait ainsi sa nourriture. "Eh bien, lui dit le satyre, je renonce à ton amitié, car tu souffles de la même bouche et le chaud et le froid." Nous aussi, gardons-nous de l'amitié de qui mène double jeu. Voilà un de ces sujets qui plaît à la riche bourgeoisie d'Anvers et que Jordaens a donc maintes fois traité. Il l'a intégré à la série des huit pièces illustrant des Proverbes commandée par des lissiers de Bruxelles en septembre 1644, sous le titre 'La nature se contente de peu'. S'il choisit toujours de représenter le moment où le satyre énonce sa sentence, il élabore à chaque fois une composition originale. Jaffé puis d'Hulst donnent pour première version celle conservée à Glasgow, qu'ils situent très tôt, vers 1615-17 : de petit format, verticale, elle met en avant le paysan en train de souffler sur sa cuillère, tandis qu'un autre se brûle pour n'avoir pas pris cette précaution. La table est dressée à l'extérieur et rien n'évoque l'intérieur du paysan. Les autres versions représentent le monde rural et interpellent davantage le spectateur par leur format proche de la grandeur nature. Celles conservées à Münich, Göteberg et Bruxelles, datées des années 1620 laissent une belle place à la description du lieu, introduisant notamment des animaux de la ferme : coq, vache ou chien. Le paysan, vêtu d'une veste rouge, occupe le premier plan et fait face au satyre. Un dessin préparatoire est conser

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Auction:
Datum:
14 Dec 2009
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Artcurial
7, rond-point des Champs-Élysées
75008 Paris
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