Mine de plomb sur papier calque pour cette planche originale crayonnée préparatoire n°56, extraite de l’album de ‘Blake et Mortimer: L’énigme de l’Atlantide’. Publiée dans l’édition originale de 1957, au Lombard. Belle présence des 2 héros dans cette planche dynamique. L’attrait pour ces planches crayonnées ne cesse d’augmenter. En effet, la récente prolifération de planches encrées fait craindre une diminution de leur valeur à court terme. Les collectionneurs apprécieront la qualité des crayonnés, des croquis de recherche en marge, des annotations... Tout le talent de l’auteur repris dans ces dessins très aboutis. EP Jacobs, le baryton... Jacobs voit le jour en 1904 à Bruxelles. Dès la fin de son service militaire, il étudie l’art vocal durant 5 ans. A terme, il remporte un concours et devient baryton à l’Opéra de Lille. Parallèlement, il exerce dans l’illustration. Il finit par faire le choix de rester dans cette voie. Il réalise des publicités et collabore avec le Journal Bravo. Arrive 1942 et l’occupation allemande. Avec elle, l’interdiction d’importation des planches de Flash Gordon. On demande alors à Jacobs de terminer les aventures commencées pour ne pas laisser les lecteurs sans dénouement. Le Rayon U paraîtra dans cette même revue un peu plus tard. On y retrouve déjà les caractéristiques de ce que sera la série ‘Blake et Mortimer’. Il rencontre Hergé à la même époque et, ensemble, ils entament la refonte des Congo, Amérique, Sceptre et Lotus (en 1943). C’est l’année suivante qu’il collaborera aux ‘7 boules de cristal’ et au ‘Temple du soleil’. Il y réalisera notament des décors ainsi que le matériel et les équipements. ‘Le secret de l’Espadon’ paraît dans le Journal Tintin dès 1946, en 4e de couverture. L’année suivante, Jacobs cesse sa collaboration aux aventures de Tintin et se consacre presque totalement à Blake et Mortimer. Il continue cependant d’illustrer le Journal Tintin en compagnie d’Hergé. Les aventures de ses 2 héros se succèdent alors jusqu’en 1977. Ce ne sera que 13 ans plus tard que la série reprendra sous l’impulsion de Bob de Moor. Depuis, beaucoup de duos ont essayé, avec plus ou moins de succès, de faire perdurer la réussite du Maître. L’oeuvre de Jacobs n’est sans doute pas la plus prolifique, mais nombre d’auteurs manifestent leur reconnaissance à celui qui les influencera par son style particulier. Ainsi, on ne compte plus les clins d’oeil artistiques et graphiques qui jalonnent les productions actuelles. Preuve que cet artiste est et restera à jamais un pilier de la bande dessinée. 36.5x47cm
Mine de plomb sur papier calque pour cette planche originale crayonnée préparatoire n°56, extraite de l’album de ‘Blake et Mortimer: L’énigme de l’Atlantide’. Publiée dans l’édition originale de 1957, au Lombard. Belle présence des 2 héros dans cette planche dynamique. L’attrait pour ces planches crayonnées ne cesse d’augmenter. En effet, la récente prolifération de planches encrées fait craindre une diminution de leur valeur à court terme. Les collectionneurs apprécieront la qualité des crayonnés, des croquis de recherche en marge, des annotations... Tout le talent de l’auteur repris dans ces dessins très aboutis. EP Jacobs, le baryton... Jacobs voit le jour en 1904 à Bruxelles. Dès la fin de son service militaire, il étudie l’art vocal durant 5 ans. A terme, il remporte un concours et devient baryton à l’Opéra de Lille. Parallèlement, il exerce dans l’illustration. Il finit par faire le choix de rester dans cette voie. Il réalise des publicités et collabore avec le Journal Bravo. Arrive 1942 et l’occupation allemande. Avec elle, l’interdiction d’importation des planches de Flash Gordon. On demande alors à Jacobs de terminer les aventures commencées pour ne pas laisser les lecteurs sans dénouement. Le Rayon U paraîtra dans cette même revue un peu plus tard. On y retrouve déjà les caractéristiques de ce que sera la série ‘Blake et Mortimer’. Il rencontre Hergé à la même époque et, ensemble, ils entament la refonte des Congo, Amérique, Sceptre et Lotus (en 1943). C’est l’année suivante qu’il collaborera aux ‘7 boules de cristal’ et au ‘Temple du soleil’. Il y réalisera notament des décors ainsi que le matériel et les équipements. ‘Le secret de l’Espadon’ paraît dans le Journal Tintin dès 1946, en 4e de couverture. L’année suivante, Jacobs cesse sa collaboration aux aventures de Tintin et se consacre presque totalement à Blake et Mortimer. Il continue cependant d’illustrer le Journal Tintin en compagnie d’Hergé. Les aventures de ses 2 héros se succèdent alors jusqu’en 1977. Ce ne sera que 13 ans plus tard que la série reprendra sous l’impulsion de Bob de Moor. Depuis, beaucoup de duos ont essayé, avec plus ou moins de succès, de faire perdurer la réussite du Maître. L’oeuvre de Jacobs n’est sans doute pas la plus prolifique, mais nombre d’auteurs manifestent leur reconnaissance à celui qui les influencera par son style particulier. Ainsi, on ne compte plus les clins d’oeil artistiques et graphiques qui jalonnent les productions actuelles. Preuve que cet artiste est et restera à jamais un pilier de la bande dessinée. 36.5x47cm
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