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Auction archive: Lot number 178

JEAN, prince d'Orléans, duc de Guise (1874-1940).

Estimate
€1,200 - €1,500
ca. US$1,657 - US$2,071
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 178

JEAN, prince d'Orléans, duc de Guise (1874-1940).

Estimate
€1,200 - €1,500
ca. US$1,657 - US$2,071
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

JEAN, prince d'Orléans, duc de Guise (1874-1940). Lot de 45 L.A.S.: «Jean d'Orléans» et «Le Culot», adressées à sa soeur, Marie d'Orléans, princesse de Danemark (1865-1909), in-8, datant de 1895 à 1899, certaines lettres sont conservées avec leur enveloppe et bordées de noir et à en-tête du 27 rue Jean Goujon (Paris), du Château de Saint-Firmin (Chantilly), du Palacio de Villamanriqué (Séville), du Château du Nouvion. Texte en français. Le 18 janvier 1895: «La reine va beaucoup mieux, dit-on. Je ne l'ai pas vu d'un siècle. Le Roi, je le vois chaque dimanche. J'ai été une fois au thé. Je vois très souvent Christian et Harold; nous nous faisions de fréquentes visites...Tout Copenhague me demande ton retour...La princesse de Galles arrive ce soir pour environs 6 jours.» - St Firmin, le 2 février 1896: «Henri, excellent pour moi, est horriblement personnel et ne se donne pas beaucoup de peine pour aider ni être agréable. Il a excellente mine, a l'air très fort avec une moustache très jeune et cirée et relevé en croc... Quant au marié c‘est un être suave, il te plairait de suite, ainsi qu'à Valdemar. C'est un gros pot à tabac d'allures très militaires, une jolie moustache, de petits yeux intelligents, peu de cheveux sur le crâne. Beaucoup d'esprit, très simple, très jovial et il est parfait et s'est tout à fait fait à notre vie.» - Mardi 7 avril 1896: «Samedi, j'ai été à cheval à la chasse du cerf. On a pris une troisième tête aux étangs de la Reine Blanche. C'était superbe et un temps magique. Henri est à Paris, le petit polisson et il préfère la société des belles petites à St Firmin. A mon avis, il est un sans gène, vraiment il pourrait être plus poli et plus affectueux pour les parents, qui sont si bons pour lui.» - St Firmin, 17 octobre 1896: «Fête de Dame Puss, qui est un peu partout. Oncle Aumale, revenu ce soir de Paris ne va pas à Vienne au mariage. Grandes complications, car il devait être témoin. Qui prendra-t-on?? Le sujet du mariage, Philippe est un sujet à éviter. Les invitations sont très mal parties, on oublie de vieux serviteurs.» - Le 21 juin 1897: «Tu me manques beaucoup et j'ai toujours devant moi la rose que tu m'as peinte et qui me fait grand plaisir. Je me sens beaucoup mieux mais je suis toujours dans des idées noires...Tu peux le comprendre toi qui as lu toutes les lettres. Je sens que tous mes rêves s'envolent et que tout est bien fini entre elle et moi, cela me navre.» - Le 22 juin 1897: «Je tâche de m'armer de courage, je compte employer le mois de juillet à travailler ferme pour l'Etat major et je compte demander au Colonel d'être très libre en juillet pour mes travaux.» - 18 juillet 1897: «...aujourd'hui Henri est hors de danger, rien de grave, il fume sa pipe et est de très belle humeur...Il n'a pas changé ses projets et dans environ 3 mois, il repartira pour l'Abyssinie. Toues les affaires de duels sont finies, il s'est très bien battu, est devenu encore plus populaire. Tout le monde a pris parti pour lui en France... Papa est parti ce matin pour l'Ecosse, il reviendra le 29 au soir, le 30 il ouvrira la chasse à Courteuil. Je compte arriver à Copenhague le 11 ou 12 au matin.» St Firmin, le 4 août 1897: «J'ai trouvé les Gastons (?) en parfaite santé, très actifs. Maman est déjà à cheval le matin à six heures et demie, elle et Papa pêchent beaucoup. Il faut te dire qu'ils sont criblés d'affaires concernant la succession de petits détails à régler. Les affaires d'Henri nous font beaucoup de peine. Presque tout ce qu'on sait de lui se trouve dans les journaux. Nous sommes très inquiets de tout cela...les Gastons, je crois lâchés un peu partout...La succession de l'oncle donne lieu à des conversations sans fin. Papa arrange tout très bien.» - St Firmin, le 20 août 1897: «J'ai différentes nouvelles à te donner d'Henri. Il est complètement guéri, il arrive ici dans une heure, y reste quelques jours et puis, il ira probablement à Luchon faire un petit plongeon agréable...Maman se porte à merveille, elle mont

Auction archive: Lot number 178
Auction:
Datum:
28 Apr 2014
Auction house:
Etude Coutau-Begarie
60 av de la bourdonnais
75007 Paris
France
information@coutaubegarie.com
+33 (0)1 45561220
+33 (0)1 45561440
Beschreibung:

JEAN, prince d'Orléans, duc de Guise (1874-1940). Lot de 45 L.A.S.: «Jean d'Orléans» et «Le Culot», adressées à sa soeur, Marie d'Orléans, princesse de Danemark (1865-1909), in-8, datant de 1895 à 1899, certaines lettres sont conservées avec leur enveloppe et bordées de noir et à en-tête du 27 rue Jean Goujon (Paris), du Château de Saint-Firmin (Chantilly), du Palacio de Villamanriqué (Séville), du Château du Nouvion. Texte en français. Le 18 janvier 1895: «La reine va beaucoup mieux, dit-on. Je ne l'ai pas vu d'un siècle. Le Roi, je le vois chaque dimanche. J'ai été une fois au thé. Je vois très souvent Christian et Harold; nous nous faisions de fréquentes visites...Tout Copenhague me demande ton retour...La princesse de Galles arrive ce soir pour environs 6 jours.» - St Firmin, le 2 février 1896: «Henri, excellent pour moi, est horriblement personnel et ne se donne pas beaucoup de peine pour aider ni être agréable. Il a excellente mine, a l'air très fort avec une moustache très jeune et cirée et relevé en croc... Quant au marié c‘est un être suave, il te plairait de suite, ainsi qu'à Valdemar. C'est un gros pot à tabac d'allures très militaires, une jolie moustache, de petits yeux intelligents, peu de cheveux sur le crâne. Beaucoup d'esprit, très simple, très jovial et il est parfait et s'est tout à fait fait à notre vie.» - Mardi 7 avril 1896: «Samedi, j'ai été à cheval à la chasse du cerf. On a pris une troisième tête aux étangs de la Reine Blanche. C'était superbe et un temps magique. Henri est à Paris, le petit polisson et il préfère la société des belles petites à St Firmin. A mon avis, il est un sans gène, vraiment il pourrait être plus poli et plus affectueux pour les parents, qui sont si bons pour lui.» - St Firmin, 17 octobre 1896: «Fête de Dame Puss, qui est un peu partout. Oncle Aumale, revenu ce soir de Paris ne va pas à Vienne au mariage. Grandes complications, car il devait être témoin. Qui prendra-t-on?? Le sujet du mariage, Philippe est un sujet à éviter. Les invitations sont très mal parties, on oublie de vieux serviteurs.» - Le 21 juin 1897: «Tu me manques beaucoup et j'ai toujours devant moi la rose que tu m'as peinte et qui me fait grand plaisir. Je me sens beaucoup mieux mais je suis toujours dans des idées noires...Tu peux le comprendre toi qui as lu toutes les lettres. Je sens que tous mes rêves s'envolent et que tout est bien fini entre elle et moi, cela me navre.» - Le 22 juin 1897: «Je tâche de m'armer de courage, je compte employer le mois de juillet à travailler ferme pour l'Etat major et je compte demander au Colonel d'être très libre en juillet pour mes travaux.» - 18 juillet 1897: «...aujourd'hui Henri est hors de danger, rien de grave, il fume sa pipe et est de très belle humeur...Il n'a pas changé ses projets et dans environ 3 mois, il repartira pour l'Abyssinie. Toues les affaires de duels sont finies, il s'est très bien battu, est devenu encore plus populaire. Tout le monde a pris parti pour lui en France... Papa est parti ce matin pour l'Ecosse, il reviendra le 29 au soir, le 30 il ouvrira la chasse à Courteuil. Je compte arriver à Copenhague le 11 ou 12 au matin.» St Firmin, le 4 août 1897: «J'ai trouvé les Gastons (?) en parfaite santé, très actifs. Maman est déjà à cheval le matin à six heures et demie, elle et Papa pêchent beaucoup. Il faut te dire qu'ils sont criblés d'affaires concernant la succession de petits détails à régler. Les affaires d'Henri nous font beaucoup de peine. Presque tout ce qu'on sait de lui se trouve dans les journaux. Nous sommes très inquiets de tout cela...les Gastons, je crois lâchés un peu partout...La succession de l'oncle donne lieu à des conversations sans fin. Papa arrange tout très bien.» - St Firmin, le 20 août 1897: «J'ai différentes nouvelles à te donner d'Henri. Il est complètement guéri, il arrive ici dans une heure, y reste quelques jours et puis, il ira probablement à Luchon faire un petit plongeon agréable...Maman se porte à merveille, elle mont

Auction archive: Lot number 178
Auction:
Datum:
28 Apr 2014
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60 av de la bourdonnais
75007 Paris
France
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+33 (0)1 45561220
+33 (0)1 45561440
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