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Auction archive: Lot number 2

L’Adoration de l’Enfant Jésus Panneau de

MAITRES ANCIENS
23 Mar 2018
Estimate
€40,000 - €60,000
ca. US$49,449 - US$74,174
Price realised:
€49,400
ca. US$61,070
Auction archive: Lot number 2

L’Adoration de l’Enfant Jésus Panneau de

MAITRES ANCIENS
23 Mar 2018
Estimate
€40,000 - €60,000
ca. US$49,449 - US$74,174
Price realised:
€49,400
ca. US$61,070
Beschreibung:

L’Adoration de l’Enfant Jésus Panneau de peuplier, renforcé Notre tableau reflète les grandes tendances esthétiques et artistiques de la fin du XVe siècle florentin. Dans un premier temps, l’influence de Filippo Lippi est évidente. Elle apparaît dans le motif du saint Joseph endormi, qui cite la figure conçue pour l’Adoration destinée au couvent des sœurs bénédictines de l’Annalena (vers 1455 ; Florence, Galleria degli Uffizi). Le drapé est d’ailleurs sensiblement le même. La composition connut un large succès en Toscane. Notre Adoration tend ainsi à illustrer un phénomène plus large à la fin du Quattrocento, à savoir le regain d’intérêt considérable pour l’art de Filippo Lippi et de sa bottega. En effet, l’artiste passe pour l’une des figures majeures de la première Renaissance. Ce revival est également alimenté par Laurent de Médicis qui, selon Giorgio Vasari aurait réclamé la dépouille du peintre aux autorités de Spolète, où il était enseveli, afin de le voir reposer dans la cathédrale de Florence. Dans ce contexte, on ne saurait être étonné de voir le jeune Michel-Ange, dans les toutes premières années du XVIe siècle, citer directement, dans la Madone de Bruges (O. L. Vrouwekerk), le retable de Filippo Lippi destiné à la chapelle Barbadori, à Santo Spirito (Paris, musée du Louvre). Ce type de module compositionnel connaît une popularité extraordinaire dans la seconde moitié du siècle, dans le cadre de la dévotion privée. Certains artistes s’en font d’ailleurs spécialistes, à l’image de Lorenzo di Credi. Cette iconographie est aussi celle favorisée par les éclectiques de la fin du Quattrocento. Ainsi, la posture de l’Enfant, son corps frêle et nerveux, rappellent les images dévotionnelles de Jacopo del Sellaio (comme à New York, Metropolitan Museum of Art ; Baltimore, The Walters Art Museum ; Philadelphie, Museum of Art). Marie constitue, quant à elle, une version plus naturelle des Vierge qui apparaissent dans les Adorations de Francesco Botticini (au musée du Louvre, à la Galleria Palatina ou au musée de Cincinnati, par exemple). L’allongement de la figure ou la délicatesse de son visage et de sa coiffure évoquent aussi les canons du peintre, comme on peut les relever dans l’Adoration passée récemment en vente sur le marché américain (New York, Sotheby’s, 30 janvier 2014, n° 15) ou dans l’Annonciation d’Empoli (Museo della Collegiata). Pour toutes ces raisons, nous proposons de donner au cercle de Francesco Botticini l’Adoration de l’Enfant, qui aurait été réalisée autour des années 1485-1490, alors que l’interprétation rustique et pittoresque de la Nativité conçue par Filippo Lippi et son atelier autour des années 1450 connaît une réactualisation spectaculaire dans l’Adoration des Bergers que Domenico Ghirlandaio réalise pour la chapelle de Francesco Sassetti à Santa Trinita (1482-1485 ; in situ). 52,5x33,2

Auction archive: Lot number 2
Auction:
Datum:
23 Mar 2018
Auction house:
LECLERE - Auction Houses
Salle 7, Drouot-Richelieu, 9, rue Drouot 75009 Paris
Beschreibung:

L’Adoration de l’Enfant Jésus Panneau de peuplier, renforcé Notre tableau reflète les grandes tendances esthétiques et artistiques de la fin du XVe siècle florentin. Dans un premier temps, l’influence de Filippo Lippi est évidente. Elle apparaît dans le motif du saint Joseph endormi, qui cite la figure conçue pour l’Adoration destinée au couvent des sœurs bénédictines de l’Annalena (vers 1455 ; Florence, Galleria degli Uffizi). Le drapé est d’ailleurs sensiblement le même. La composition connut un large succès en Toscane. Notre Adoration tend ainsi à illustrer un phénomène plus large à la fin du Quattrocento, à savoir le regain d’intérêt considérable pour l’art de Filippo Lippi et de sa bottega. En effet, l’artiste passe pour l’une des figures majeures de la première Renaissance. Ce revival est également alimenté par Laurent de Médicis qui, selon Giorgio Vasari aurait réclamé la dépouille du peintre aux autorités de Spolète, où il était enseveli, afin de le voir reposer dans la cathédrale de Florence. Dans ce contexte, on ne saurait être étonné de voir le jeune Michel-Ange, dans les toutes premières années du XVIe siècle, citer directement, dans la Madone de Bruges (O. L. Vrouwekerk), le retable de Filippo Lippi destiné à la chapelle Barbadori, à Santo Spirito (Paris, musée du Louvre). Ce type de module compositionnel connaît une popularité extraordinaire dans la seconde moitié du siècle, dans le cadre de la dévotion privée. Certains artistes s’en font d’ailleurs spécialistes, à l’image de Lorenzo di Credi. Cette iconographie est aussi celle favorisée par les éclectiques de la fin du Quattrocento. Ainsi, la posture de l’Enfant, son corps frêle et nerveux, rappellent les images dévotionnelles de Jacopo del Sellaio (comme à New York, Metropolitan Museum of Art ; Baltimore, The Walters Art Museum ; Philadelphie, Museum of Art). Marie constitue, quant à elle, une version plus naturelle des Vierge qui apparaissent dans les Adorations de Francesco Botticini (au musée du Louvre, à la Galleria Palatina ou au musée de Cincinnati, par exemple). L’allongement de la figure ou la délicatesse de son visage et de sa coiffure évoquent aussi les canons du peintre, comme on peut les relever dans l’Adoration passée récemment en vente sur le marché américain (New York, Sotheby’s, 30 janvier 2014, n° 15) ou dans l’Annonciation d’Empoli (Museo della Collegiata). Pour toutes ces raisons, nous proposons de donner au cercle de Francesco Botticini l’Adoration de l’Enfant, qui aurait été réalisée autour des années 1485-1490, alors que l’interprétation rustique et pittoresque de la Nativité conçue par Filippo Lippi et son atelier autour des années 1450 connaît une réactualisation spectaculaire dans l’Adoration des Bergers que Domenico Ghirlandaio réalise pour la chapelle de Francesco Sassetti à Santa Trinita (1482-1485 ; in situ). 52,5x33,2

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Datum:
23 Mar 2018
Auction house:
LECLERE - Auction Houses
Salle 7, Drouot-Richelieu, 9, rue Drouot 75009 Paris
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