« Le siège de la ville de Rome par les armées de Charles Quint en 1527 ». Tapisserie attribuée à la manufacture de Ferrare, en laine et soie, début XVIIe siècle. 310 x 395 cm. Petites usures, restaurations d’usage et d’entretien. Le centre de la composition présente un choc de cavalerie devant le château saint Ange où s’est réfugié le pape Clément VII. De part et d’autre sont représentés les campements de l’armée impériale qui encerclent la ville et se préparent à l’assaut. La bordure est rythmée de cartouches alternés de motifs feuillagés, de médaillons d’hommes en armures et d’oiseaux. Cette importante tapisserie met en scène un épisode majeure de l’histoire européenne « le siège de la ville de Rome par les armées de Charles Quint en 1527 ». Deux ans après la défaite française de Pavie en 1525 dans le conflit qui opposa le roi de France François 1er à l’Empereur Charles Quint pour la domination de l’Italie, le pape Clément VII va prendre la tête d’une ligue contre l’empereur pour tenter de récupérer l’Italie du Nord ce qui aura pour conséquence l’intervention des troupes impériales commandées par le connétable de Bourbon. Celui-ci se prépare à assiéger Rome qui n’opposera que peu de résistance. Les conséquences seront d’une toute autre ampleur. Laissées sans commandement à la suite du décès du connétable dans les jours qui suivirent, les troupes impériales, qui n’ont pas été payées depuis un an, vont se livrer, en représailles, à un pillage et à des exactions plusieurs jours durant. Cet épisode de l’histoire de Rome vidée de la quasi-totalité de sa population marquera longtemps les esprits dans toute l’Europe. L’arrêt des chantiers en cours et l’exode des nombreux artistes présents au moment des faits entraîneront des répercussions sur le plan artistique. Un nouveau courant « le Maniérisme » va alors se diffuser dans les grandes capitales régionales italiennes et arrivera en France, donnant naissance à la première école de Fontainebleau avec le rayonnement qu’on lui connait. Bibliographie : L’arazzo Ferrarese, Nello Forti Grazzini Electa p.85-86. Provenance : Galerie Boccara. Collection privée.
« Le siège de la ville de Rome par les armées de Charles Quint en 1527 ». Tapisserie attribuée à la manufacture de Ferrare, en laine et soie, début XVIIe siècle. 310 x 395 cm. Petites usures, restaurations d’usage et d’entretien. Le centre de la composition présente un choc de cavalerie devant le château saint Ange où s’est réfugié le pape Clément VII. De part et d’autre sont représentés les campements de l’armée impériale qui encerclent la ville et se préparent à l’assaut. La bordure est rythmée de cartouches alternés de motifs feuillagés, de médaillons d’hommes en armures et d’oiseaux. Cette importante tapisserie met en scène un épisode majeure de l’histoire européenne « le siège de la ville de Rome par les armées de Charles Quint en 1527 ». Deux ans après la défaite française de Pavie en 1525 dans le conflit qui opposa le roi de France François 1er à l’Empereur Charles Quint pour la domination de l’Italie, le pape Clément VII va prendre la tête d’une ligue contre l’empereur pour tenter de récupérer l’Italie du Nord ce qui aura pour conséquence l’intervention des troupes impériales commandées par le connétable de Bourbon. Celui-ci se prépare à assiéger Rome qui n’opposera que peu de résistance. Les conséquences seront d’une toute autre ampleur. Laissées sans commandement à la suite du décès du connétable dans les jours qui suivirent, les troupes impériales, qui n’ont pas été payées depuis un an, vont se livrer, en représailles, à un pillage et à des exactions plusieurs jours durant. Cet épisode de l’histoire de Rome vidée de la quasi-totalité de sa population marquera longtemps les esprits dans toute l’Europe. L’arrêt des chantiers en cours et l’exode des nombreux artistes présents au moment des faits entraîneront des répercussions sur le plan artistique. Un nouveau courant « le Maniérisme » va alors se diffuser dans les grandes capitales régionales italiennes et arrivera en France, donnant naissance à la première école de Fontainebleau avec le rayonnement qu’on lui connait. Bibliographie : L’arazzo Ferrarese, Nello Forti Grazzini Electa p.85-86. Provenance : Galerie Boccara. Collection privée.
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