Beschreibung:

LOLITA, 1997 Huile sur toile Signée, titrée et datée au dos Située Xiropotami-Paris 96 x 130 cm Provenance: - Collection Edouard Valdman, Paris EDOUARD VALDMAN POÈTE, AVOCAT ET CRITIQUE D'ART « J'aime vos poèmes, ils sont d'une grande beauté... » Gilles Deleuze à Edouard Valdman Comme la plupart des critiques d'art de sa génération, Edouard Valdman est d'abord un poète qui écrit parfois en miroir de la peinture. Son ouvrage paru en 1991 aux Editions de la Différence, « Le Roman de l'Ecole de Nice » a consacré sa vision personnelle de l'art en France depuis les années 60. Il a été notamment le commissaire d'une exposition internationale itinérante « Des Artistes, des Mouvements » en collaboration avec le Ministère des Affaires Etrangères (AFAA) en 1996, réunissant des artistes de l'Ecole de Nice (Arman, César, Bernar Venet Ben, Louis Cane .). Il a collaboré à plusieurs revues d'art (Art Vivant, Vagabondages, Art Tension). Journaliste, il a écrit pour le journal Combat jusqu'à sa disparition, ainsi que Le Figaro, et les revues L'Arche, Etudes et Valeurs Actuelles. Parallèlement, Edouard Valdman mène une carrière engagée d'Avocat au Barreau de Paris. Ancien Secrétaire de la Conférence du Stage du Barreau de Paris, il représente en 1970 la Ligue des Droits de l'Homme au procès de Riggas Ferraios à Athènes contre la dictature militaire. Ces événements sont évoqués dans son roman « La beauté et l'exil » préfacé par Vassili Vassilikos. Pénaliste, il sera l'un des créateurs du « Groupe Information Prisons » aux côtés de Michel Foucault et de Gilles Deleuze en 1972. Cet épisode est évoqué dans un livre publié en 2001, « La Blessure », que Serge Klarsfeld a salué comme « un récit intérieur très attachant et qui présente de grandes qualités littéraires ». Le compagnonnage du poète avec les peintres a commencé il y a plus de 40 ans: Jean Hélion illustre en effet les premiers poèmes d'Edouard Valdman, « Brisures », « Aube », publiés aux Editions Pierre-Jean Oswald en 1970, puis « Rouge Sang » et « Mai 68 », publiés aux Editions Saint-Germain des Prés, en 1972. En 1985, il rencontre Louis Aragon au Festival de Poésie d'Aubigny-sur-Nère, auprès duquel il expose un poème illustré par Komet, le grand artiste turc de Paris. Plus tard, il se liera aussi avec Edmond Jabbès, Elie Wiesel et Claude Vigée. En 1986, Pierre Chabert met en scène ses poèmes au Centre Georges Pompidou, dans le cadre des Revues Parlées. En 1990, Edouard Valdman rencontre Zoran Music à Venise, peintre qu'il considère comme l'un des artistes majeurs de ce temps, et à propos duquel il écrira « Nous ne sommes pas les derniers ». Ce texte figure dans un de ses ouvrages ultérieurs, « le Retour du Saint », que Shimon Peres a présenté comme « un livre qui décrit avec tant d'éloquence la rencontre de l'histoire ancienne avec l'histoire moderne, et la nécessité de redéfinir nos concepts de base et nos valeurs les plus fondamentales à l'orée du troisième millénaire » . La même année, il reçoit le Prix du Palais Littéraire pour l'ensemble de son oeuvre poétique. Il lui est remis par le Bâtonnier Albert Brunois, Membre de l'Institut. En 1997, les Ateliers Dutrou publient le poème « En soi le désert » avec sept oeuvres originales du peintre Henri Yeru. En 2000, un spectacle poétique et chorégraphique est créé à l'Espace Rachi, par Béatrice Herbout sur les poèmes d'Edouard Valdman, avec Igal Shamir, violoniste, et Judith Magre, comédienne. Récemment, en 2010, Un spectacle poétique, chorégraphique et musical est créé à l'Espace Rachi par Béatrice Herbout, sur les poèmes d'Edouard Valdman, avec Judith Magre, comédienne, Marion Richez, comédienne, deux danseurs et une violoncelliste; en 2011, Edouard Valdman fait une lecture de ses poèmes au Festival d'Avignon au Centre Européen de la Poésie en compagnie d'Ophélie Orrechia.