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Auction archive: Lot number 469

[Louis d'Orléans, duc de NEMOURS (1814-1896)…

Estimate
€800 - €1,000
ca. US$997 - US$1,247
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 469

[Louis d'Orléans, duc de NEMOURS (1814-1896)…

Estimate
€800 - €1,000
ca. US$997 - US$1,247
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

[Louis d'Orléans, duc de NEMOURS (1814-1896) deuxième fils de Louis-Philippe, général, il s'illustra en Algérie].6 lettres autographes signées adressées au duc de Nemours par son frère François prince de Joinville, sa soeur Clémentine, et sa maîtresse Mademoiselle Albertine (Albertine Albrier-Coquillard, 1810 ?-1846, danseuse à l'Opéra), février-mars 1840; 15 pages in-4 ou in-8, 2 adresses.Curieux ensemble relatif à la rupture de Nemours avec sa maîtresse, la danseuse Mademoiselle Albertine, dont la soeur cadette, Victorine dite «Fifine», était la maîtresse de Joinville. Cette rupture intervient après l'annonce du futur mariage du duc de Nemours, et les débats houleux autour du projet de dotation de revenu annuel et d'allocation pour les frais de mariage et d'établissement, projet rejeté le 20 février, entraînant la démission du ministère Soult; le 26 avril, Nemours épouse Victoire de Saxe-Cobourg (1822-1857).Tuileries 18 février 1840. Clémentine souffre pour son frère, à qui la Reine a écrit déjà: «Le sacrifice a été grand; mais Dieu t'en récompensera [...] Tu seras soutenu par l'idée que tu as agi suivant ton honneur et ton devoir !»... Elle a subi «un violent galop du Père». L'affaire de la dotation va bien, et Guizot pense qu'elle passera, mais on s'inquiète de l'amendement... Violente dispute du Père avec Hadji [Joinville]... qui a cédé après «une scène vive avec le Père où il a beaucoup pleuré, il a consenti à ce qu'elle partît pour l'Angleterre avec sa soeur»...18 [février 1840] 1 h du matin. Joinville («Fr. O.») écrit à son frère: «j'ai été enveloppé dans ton malheur; le sacrifice est consommé; elles sont parties mais je suis navré. Soult a dit tout au Roi qui m'a fait une scène; je n'ai pas tenu devant ses prières; juge de ce que j'ai eu à souffrir; je suis brisé»... Au dos de la lettre, Nemours a noté: «Enchanté du parti pris par A. Nous nous sommes compris & il y avait complette sympathie de sentimens & d'instincts. J'ai été bien touché du retour des lettres & je voudrais lui faire savoir combien je l'apprécie. Je ne me méfie pas d'elle le moins du monde»...20 février 1840. Joinville raconte longuement la «scène terrible» avec le Père, puis avec ses deux parents: arguments politiques et moraux à la suite desquels il a couru chez les deux soeurs; il a trouvé Fifille avec le notaire; «elle partait parce qu'elle savait bien que mes parents ne lui laisseraient pas de repos, ni à elle ni à moi. Ai-je souffert mon Dieu et cette pauvre enfant [...]. Le notaire a repris tes lettres»...Albertine («A.» ou «Albertine»). - 14 [mars 1840 ?]. Elle était si joyeuse quand Nemours venait à l'Opéra: «quand tu me regardais ou que je le supposais je me couchais bien enchanté. Je crois que je voudrais encore être à ce temp l'a car j'aurais l'espérance que je n'ai plus [...] le bonheur est venu mais il a été bien court et je le regretterai toute ma vie»... - 25. Elle remercie son «bon petit ami» de tout le bien qu'il a dit à Paul à son sujet: «Tu peux conter sur sa discrétion. [...] Dans ce moment il n'y a pas de cancans à l'opéra seulement que Monsieur Guerard qui as dit chez Julie que le Duc d'Aumale n'était plus avec la Florentine et qu'il avait pas mal depenser d'argent pour elle»... - S.d. «Tu sais mon ami que voilà sept ou huit mois que je suis seul, je ne m'amuse pas du tout. J'avais espérer deux choses la première que nous pourrions nous voir quelquefois [...] après cela j'espérais que Paul me voyant seule reviendrait je me suis encore trompée»...

Auction archive: Lot number 469
Auction:
Datum:
19 Nov 2014
Auction house:
La Maison de Vente Ader
3, rue Favart
75002 Paris
France
contact@ader-paris.fr
+33 (0)1 53407710
+33 (0)1 53407720
Beschreibung:

[Louis d'Orléans, duc de NEMOURS (1814-1896) deuxième fils de Louis-Philippe, général, il s'illustra en Algérie].6 lettres autographes signées adressées au duc de Nemours par son frère François prince de Joinville, sa soeur Clémentine, et sa maîtresse Mademoiselle Albertine (Albertine Albrier-Coquillard, 1810 ?-1846, danseuse à l'Opéra), février-mars 1840; 15 pages in-4 ou in-8, 2 adresses.Curieux ensemble relatif à la rupture de Nemours avec sa maîtresse, la danseuse Mademoiselle Albertine, dont la soeur cadette, Victorine dite «Fifine», était la maîtresse de Joinville. Cette rupture intervient après l'annonce du futur mariage du duc de Nemours, et les débats houleux autour du projet de dotation de revenu annuel et d'allocation pour les frais de mariage et d'établissement, projet rejeté le 20 février, entraînant la démission du ministère Soult; le 26 avril, Nemours épouse Victoire de Saxe-Cobourg (1822-1857).Tuileries 18 février 1840. Clémentine souffre pour son frère, à qui la Reine a écrit déjà: «Le sacrifice a été grand; mais Dieu t'en récompensera [...] Tu seras soutenu par l'idée que tu as agi suivant ton honneur et ton devoir !»... Elle a subi «un violent galop du Père». L'affaire de la dotation va bien, et Guizot pense qu'elle passera, mais on s'inquiète de l'amendement... Violente dispute du Père avec Hadji [Joinville]... qui a cédé après «une scène vive avec le Père où il a beaucoup pleuré, il a consenti à ce qu'elle partît pour l'Angleterre avec sa soeur»...18 [février 1840] 1 h du matin. Joinville («Fr. O.») écrit à son frère: «j'ai été enveloppé dans ton malheur; le sacrifice est consommé; elles sont parties mais je suis navré. Soult a dit tout au Roi qui m'a fait une scène; je n'ai pas tenu devant ses prières; juge de ce que j'ai eu à souffrir; je suis brisé»... Au dos de la lettre, Nemours a noté: «Enchanté du parti pris par A. Nous nous sommes compris & il y avait complette sympathie de sentimens & d'instincts. J'ai été bien touché du retour des lettres & je voudrais lui faire savoir combien je l'apprécie. Je ne me méfie pas d'elle le moins du monde»...20 février 1840. Joinville raconte longuement la «scène terrible» avec le Père, puis avec ses deux parents: arguments politiques et moraux à la suite desquels il a couru chez les deux soeurs; il a trouvé Fifille avec le notaire; «elle partait parce qu'elle savait bien que mes parents ne lui laisseraient pas de repos, ni à elle ni à moi. Ai-je souffert mon Dieu et cette pauvre enfant [...]. Le notaire a repris tes lettres»...Albertine («A.» ou «Albertine»). - 14 [mars 1840 ?]. Elle était si joyeuse quand Nemours venait à l'Opéra: «quand tu me regardais ou que je le supposais je me couchais bien enchanté. Je crois que je voudrais encore être à ce temp l'a car j'aurais l'espérance que je n'ai plus [...] le bonheur est venu mais il a été bien court et je le regretterai toute ma vie»... - 25. Elle remercie son «bon petit ami» de tout le bien qu'il a dit à Paul à son sujet: «Tu peux conter sur sa discrétion. [...] Dans ce moment il n'y a pas de cancans à l'opéra seulement que Monsieur Guerard qui as dit chez Julie que le Duc d'Aumale n'était plus avec la Florentine et qu'il avait pas mal depenser d'argent pour elle»... - S.d. «Tu sais mon ami que voilà sept ou huit mois que je suis seul, je ne m'amuse pas du tout. J'avais espérer deux choses la première que nous pourrions nous voir quelquefois [...] après cela j'espérais que Paul me voyant seule reviendrait je me suis encore trompée»...

Auction archive: Lot number 469
Auction:
Datum:
19 Nov 2014
Auction house:
La Maison de Vente Ader
3, rue Favart
75002 Paris
France
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+33 (0)1 53407710
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