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Auction archive: Lot number 421

Manufacture Royale de Beauvais "La pêche"...

Estimate
€12,000 - €15,000
ca. US$14,082 - US$17,603
Price realised:
n. a.
Auction archive: Lot number 421

Manufacture Royale de Beauvais "La pêche"...

Estimate
€12,000 - €15,000
ca. US$14,082 - US$17,603
Price realised:
n. a.
Beschreibung:

Manufacture Royale de Beauvais "La pêche" de la seconde tenture chinoise de François Boucher Tapisserie en laine et soie. Tissée entre 1743 et 1775 H. 220 cm - L. 2,80 cm Manque les bordures, restaurations d'usage, doublures Cette tapisserie fait partie de la suite dite " Seconde tenture Chinoise " d'après le peintre François Boucher (1703-1770), tissée à Beauvais et commandée par Jean Baptiste Oudry, alors directeur artistique de la Manufacture. Six sujets ont été choisis et exécutés par la Manufacture royale sur les dix cartons réalisés par le peintre, cartons actuellement conservés à la bibliothèque de Besançon : Le repas, La Foire, la Danse, la Chasse, la Toilette appelée aussi le Jardin et la Pêche, notre tapisserie. " La première tenture chinoise " fut tissée à Beauvais par Béhagle en raison de l'engouement de la cour de Louis XIV pour les chinoiseries. Elle eut un très grand succès. Ces thèmes étaient connus grâce entre autres aux pères Jésuites de Chine qui en 1685 firent connaitre une Chine imaginaire. Les peintres Guy-Louis de Vernansal, Jean-Baptiste Monnoyer et Jean-Baptiste Belin de Fontenay en exécutèrent les cartons. Elle fut tissée à tant de reprises qu'en 1731 un rapport estime que "le dessein des Chinois qui est un des plus agréables de la Manufacture est si usé qu'on n'y distingue presque plus rien" (sic). Il fallut donc envisager une nouvelle production correspondant plus à l'air du temps. Paris s'abandonnait alors totalement à la chinoiserie. François Boucher aussi ! En 1742, le peintre, qui fournit déjà des modèles pour Beauvais depuis 1735 et qui est l'une des étoiles montantes de la scène artistique, est sollicité par Oudry. " La seconde tenture chinoise" relate un monde très différent, gai et voluptueux que François Boucher a illustré avec charme. Les deux Manufactures de Beauvais et d'Aubusson traitèrent ces différents sujets: en effet de nombreux échanges de dessins s'effectuent entre les deux Manufactures, notamment par l'entremise du peintre Jean-Joseph Dumons (1687-1779) chargé des cartons en grand à Beauvais puis à Aubusson où il était également chargé des dessins de tapis. Ces sujets sont tissés entre 1743 et 1775. Selon l'habitude des Manufactures privées, certaines tapisseries sont adaptées à la demande du commanditaire d'après les lieux auxquels la tapisserie est destinée. Les tapisseries de Beauvais étaient utilisées comme cadeaux diplomatiques et la Manufacture avait des dépôts de vente chez des tapissiers notamment à Paris et à Leipzig. Des musées tels que le Getty Museum, ou le Philadelphia Museum conservent des pièces comparables. Le palais royal de Turin conservant dans ses collections la seule série encore complète à ce jour de " La seconde tenture chinoise ". Celle-ci avait été commandée Philippe de Bourbon, duc de Parme et par ailleurs beau-fils de Louis XV. En 2020 le Musée des Beaux-Arts de Besançon organisa une exposition dans laquelle fut présentée pour la première fois la réunion des six tapisseries de la tenture, ce qui représenta une véritable gageure. Provenance : -Collection de Madame Marie Louise Mahieu-Ferry -Alexandre Ferry par succession de sa soeur. -Légué par Alexandre Ferry à sa filleule Mme de F -Par descendance. En 1900, Marie Louise Mahieu Ferry hérite à l'âge de 32 ans de son mari Auguste Mahieu et se retrouve à la tête de l'une des plus grandes fortunes du nord de la France. Elle fait bâtir alors entre 1901 et 1903 un château à Woormezeele sur l'ancien château néo renaissance (le château du diable) acquis en 1875 auprès du baron de Neckere par Auguste Mahieu. René Sergent célèbre architecte de l'époque - il travaille notamment pour les Rothschild - se voit confier le chantier. Parmi les nombreux objets d'art que Marie Louise acquiert pour décorer somptueusement son château, on retrouve une suite de trois tapisseries de Beauvais de la tenture des Ambassadeurs, en fait " La première tenture chinoise " (cf. supra) : Le Prince sur son trône, Le Prince sur la jonque

Auction archive: Lot number 421
Auction:
Datum:
16 Oct 2020
Auction house:
De Baecque
9 rue Drouot, 75009 PARIS
Beschreibung:

Manufacture Royale de Beauvais "La pêche" de la seconde tenture chinoise de François Boucher Tapisserie en laine et soie. Tissée entre 1743 et 1775 H. 220 cm - L. 2,80 cm Manque les bordures, restaurations d'usage, doublures Cette tapisserie fait partie de la suite dite " Seconde tenture Chinoise " d'après le peintre François Boucher (1703-1770), tissée à Beauvais et commandée par Jean Baptiste Oudry, alors directeur artistique de la Manufacture. Six sujets ont été choisis et exécutés par la Manufacture royale sur les dix cartons réalisés par le peintre, cartons actuellement conservés à la bibliothèque de Besançon : Le repas, La Foire, la Danse, la Chasse, la Toilette appelée aussi le Jardin et la Pêche, notre tapisserie. " La première tenture chinoise " fut tissée à Beauvais par Béhagle en raison de l'engouement de la cour de Louis XIV pour les chinoiseries. Elle eut un très grand succès. Ces thèmes étaient connus grâce entre autres aux pères Jésuites de Chine qui en 1685 firent connaitre une Chine imaginaire. Les peintres Guy-Louis de Vernansal, Jean-Baptiste Monnoyer et Jean-Baptiste Belin de Fontenay en exécutèrent les cartons. Elle fut tissée à tant de reprises qu'en 1731 un rapport estime que "le dessein des Chinois qui est un des plus agréables de la Manufacture est si usé qu'on n'y distingue presque plus rien" (sic). Il fallut donc envisager une nouvelle production correspondant plus à l'air du temps. Paris s'abandonnait alors totalement à la chinoiserie. François Boucher aussi ! En 1742, le peintre, qui fournit déjà des modèles pour Beauvais depuis 1735 et qui est l'une des étoiles montantes de la scène artistique, est sollicité par Oudry. " La seconde tenture chinoise" relate un monde très différent, gai et voluptueux que François Boucher a illustré avec charme. Les deux Manufactures de Beauvais et d'Aubusson traitèrent ces différents sujets: en effet de nombreux échanges de dessins s'effectuent entre les deux Manufactures, notamment par l'entremise du peintre Jean-Joseph Dumons (1687-1779) chargé des cartons en grand à Beauvais puis à Aubusson où il était également chargé des dessins de tapis. Ces sujets sont tissés entre 1743 et 1775. Selon l'habitude des Manufactures privées, certaines tapisseries sont adaptées à la demande du commanditaire d'après les lieux auxquels la tapisserie est destinée. Les tapisseries de Beauvais étaient utilisées comme cadeaux diplomatiques et la Manufacture avait des dépôts de vente chez des tapissiers notamment à Paris et à Leipzig. Des musées tels que le Getty Museum, ou le Philadelphia Museum conservent des pièces comparables. Le palais royal de Turin conservant dans ses collections la seule série encore complète à ce jour de " La seconde tenture chinoise ". Celle-ci avait été commandée Philippe de Bourbon, duc de Parme et par ailleurs beau-fils de Louis XV. En 2020 le Musée des Beaux-Arts de Besançon organisa une exposition dans laquelle fut présentée pour la première fois la réunion des six tapisseries de la tenture, ce qui représenta une véritable gageure. Provenance : -Collection de Madame Marie Louise Mahieu-Ferry -Alexandre Ferry par succession de sa soeur. -Légué par Alexandre Ferry à sa filleule Mme de F -Par descendance. En 1900, Marie Louise Mahieu Ferry hérite à l'âge de 32 ans de son mari Auguste Mahieu et se retrouve à la tête de l'une des plus grandes fortunes du nord de la France. Elle fait bâtir alors entre 1901 et 1903 un château à Woormezeele sur l'ancien château néo renaissance (le château du diable) acquis en 1875 auprès du baron de Neckere par Auguste Mahieu. René Sergent célèbre architecte de l'époque - il travaille notamment pour les Rothschild - se voit confier le chantier. Parmi les nombreux objets d'art que Marie Louise acquiert pour décorer somptueusement son château, on retrouve une suite de trois tapisseries de Beauvais de la tenture des Ambassadeurs, en fait " La première tenture chinoise " (cf. supra) : Le Prince sur son trône, Le Prince sur la jonque

Auction archive: Lot number 421
Auction:
Datum:
16 Oct 2020
Auction house:
De Baecque
9 rue Drouot, 75009 PARIS
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