Beschreibung:

Manuscrit [HENRI IV - GUYENNE - BARONNIE de BIRON] Charte du 21 mai 1604 de confirmation de la restitution de la baronnie de Biron par le Roy Henry IV à Jean de Gontaut-Biron, de l'ensemble des biens réquisitionnés par la couronne, suite à la trahison et décapitation de son frère Charles de Gontaut, baron de Biron, maréchal de France, non marié, sans descendance. Il est précisé dans le document que Jean de Gontaut-Biron est absent le jour de la signature car en mission en tant que maître de camp du régiment Picardie et est représenté par son épouse dame Jehanne de Dormezan, dame de Biron. Spectaculaire parchemin de 4,70m de long confectionné à partir de plusieurs morceaux de peaux cousues. Le document présente un petit manque en début de texte, quelques parties rapiécées, quelques taches n'affectant pas particulièrement la lecture, encre pâle mais toutefois encore bien lisible. Un petit manque en fin de document affectant probablement la signature du notaire (Étienne Barriac de Villeréal) qui apparaît cependant à chaque liaison et montages de pièce. (Possibilité d'obtenir un texte plus exhaustif sur demande). Charles de Gontaut, (1562-1602) duc de Biron, militaire français. Maréchal de France, connu pour l'amitié que lui portait Henri IV, qu'il a pourtant trahi. Il est élevé à Biron, dans le Périgord, au château que possède sa famille. De mère protestante et de père catholique, il ne se convertit jamais à la religion protestante. Il servit toutefois Henri IV avec autant de dévouement que d'intrépidité. Maréchal de camp en 1590, il se couvre de gloire lors de divers sièges et campagnes. En récompense, le roi le comble d'honneurs. Il est ainsi nommé amiral de France et de Bretagne (1592), maréchal de France (1594) puis gouverneur de la Bourgogne. Il est créé duc et pair du royaume (1598) sur sa terre de Biron puis envoyé en ambassade auprès de la reine Élisabeth. Le maréchal de Biron était un vieil ami et compagnon d'armes d'Henri IV, mais était éternellement insatisfait des bienfaits dont le roi le comblait. Biron rêvait de faire renaître la Ligue catholique le maréchal de Biron, était prêt à fomenter une guerre civile en France et complota avec le duc de Savoie afin d'affaiblir le roi et de récupérer les terres de Bourgogne et la Franche-Comté que le duc lui promit. Le complot fut révélé par Jacques de La Fin qui avait été l'agent et l'émissaire de Biron. Henri IV, qui lui avait déjà pardonné une première traîtrise à Lyon, essaie d'obtenir le repentir de ce nouveau crime afin de lui pardonner encore une fois. Le procès de haute trahison fut confié aux mains des conseillers du Parlement et le maréchal fut incarcéré à la Bastille et condamné à mort. Il fut décapité le 31 juillet 1602.