MARGUERITE DE NAVARRE. Marguerites de la Marguerite des princesses, tres illustre royne de Navarre. Lyon, Jean de Tournes 1547. 2 parties en un volume in-8, veau fauve, listel brun serti de filets dorés en encadrement, décor d'entrelacs et de fleurons azurés rehaussés de cire brune, blanche et verte sur fond partiellement pointillé émanant d'un grand médaillon central, dos lisse entièrement orné de fleurons azurés, coupes ornées, tranches dorées (Reliure de l'époque). Édition originale, rare et recherchée. Le recueil a été publié par Simon Sylvius, dit Jean de la Haye valet de chambre de la reine. Seuls le Miroir de l'âme pécheresse et la Fable du faux cuyder avaient paru antérieurement. D'inspiration très variée, de la pastorale à la déclaration de foi, les poèmes de Marguerite d'Angoulême, reine de Navarre, marquent la transition entre la fin du Moyen-Age et les débuts de la Renaissance. Certains d'entre eux sont proches de l'esprit de la Réforme, même si la sœur de François Ier est demeurée fidèle à la foi catholique. D'une grande beauté typographique, l'ouvrage est imprimé en caractères italiques et orné d'une suite de dix jolies vignettes gravées sur bois par le Petit Bernard illustrant le poème La Coche, auxquelles s'ajoute encore une vignette, dans le même style, pour l'Histoire des satyres et des nymphes. Les deux titres sont ornés du même joli médaillon ovale montrant Cupidon s'approchant du soleil et le dernier feuillet de chaque partie d'un grand fleuron typographique répété au verso, ainsi que d'une petite vignette à devise au recto du premier. L'exemplaire provient du second tirage de l'édition, donné la même année que le premier. Exemplaire réglé, grand de marges et bien conservé, dans une très belle reliure à entrelacs rehaussée de cire peinte. Cité par Tchemerzine, l'exemplaire provient des bibliothèques Brunet (1868, I, n°295), Paradis (1879, n°244), Pellion (1882, n°168, ex-libris) et La Baume Pluvinel (1981, n°33). Il avait aussi figuré au Bulletin Morgand en mai 1896 (n°27661) et en décembre 1903 (n°45175). Exemplaire remboîté, reliure restaurée, gardes renouvelées, repeints, manques infimes sur deux coins et une coupe. Tchemerzine, IV, 366 (exemplaire cité) – Cartier, n°105.
MARGUERITE DE NAVARRE. Marguerites de la Marguerite des princesses, tres illustre royne de Navarre. Lyon, Jean de Tournes 1547. 2 parties en un volume in-8, veau fauve, listel brun serti de filets dorés en encadrement, décor d'entrelacs et de fleurons azurés rehaussés de cire brune, blanche et verte sur fond partiellement pointillé émanant d'un grand médaillon central, dos lisse entièrement orné de fleurons azurés, coupes ornées, tranches dorées (Reliure de l'époque). Édition originale, rare et recherchée. Le recueil a été publié par Simon Sylvius, dit Jean de la Haye valet de chambre de la reine. Seuls le Miroir de l'âme pécheresse et la Fable du faux cuyder avaient paru antérieurement. D'inspiration très variée, de la pastorale à la déclaration de foi, les poèmes de Marguerite d'Angoulême, reine de Navarre, marquent la transition entre la fin du Moyen-Age et les débuts de la Renaissance. Certains d'entre eux sont proches de l'esprit de la Réforme, même si la sœur de François Ier est demeurée fidèle à la foi catholique. D'une grande beauté typographique, l'ouvrage est imprimé en caractères italiques et orné d'une suite de dix jolies vignettes gravées sur bois par le Petit Bernard illustrant le poème La Coche, auxquelles s'ajoute encore une vignette, dans le même style, pour l'Histoire des satyres et des nymphes. Les deux titres sont ornés du même joli médaillon ovale montrant Cupidon s'approchant du soleil et le dernier feuillet de chaque partie d'un grand fleuron typographique répété au verso, ainsi que d'une petite vignette à devise au recto du premier. L'exemplaire provient du second tirage de l'édition, donné la même année que le premier. Exemplaire réglé, grand de marges et bien conservé, dans une très belle reliure à entrelacs rehaussée de cire peinte. Cité par Tchemerzine, l'exemplaire provient des bibliothèques Brunet (1868, I, n°295), Paradis (1879, n°244), Pellion (1882, n°168, ex-libris) et La Baume Pluvinel (1981, n°33). Il avait aussi figuré au Bulletin Morgand en mai 1896 (n°27661) et en décembre 1903 (n°45175). Exemplaire remboîté, reliure restaurée, gardes renouvelées, repeints, manques infimes sur deux coins et une coupe. Tchemerzine, IV, 366 (exemplaire cité) – Cartier, n°105.
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