3 L.A.S. «Marianne», novembre-décembre [1914], à son beau-frère Georges Chamerot (époux de sa soeur Claudie); 24 pages in-8 (deuil) Après le décès de sa soeur Claudie. 27 novembre. «Tu as été bien bon et bien courageux de m'écrire cette longue lettre, qui m'a appris enfin les détails de l'horrible drame que je ne peux toujours pas croire réel ! C'est affreux et inexplicable [...]. Dis-toi, mon pauvre Georges, qu'elle a eu une bien belle vie [...]. Elle est partie jeune encore, en plein bonheur, avec tout son monde, gâtée et adulée par toi jusqu'au dernier moment»... 8 décembre. «Ce sont des consolations pour plus tard, mon pauvre Georges, je sais que pour le moment, rien ne peut diminuer ta souffrance aigüe ! Je suis bien malheureuse aussi, je l'assure, je sens un vide affreux dans mon existence, et je trouve la vie très triste »... 28 décembre. À la douleur de la perte s'ajoute l'angoisse de la guerre: «Je suis sûre vois-tu, mon bon Georges, que nous le reverrons ce cher soldat [Raymond, fils de Georges et Claudie], qu'on pourra lui faire oublier par mille gâteries les affreux moments qu'il a passés et passera encore... Est-ce possible que ces monstres aient donné l'ordre de massacrer tout prisonnier ?»... On joint une autre L.A.S. «Tante Marianne» à sa nièce Jeanne
3 L.A.S. «Marianne», novembre-décembre [1914], à son beau-frère Georges Chamerot (époux de sa soeur Claudie); 24 pages in-8 (deuil) Après le décès de sa soeur Claudie. 27 novembre. «Tu as été bien bon et bien courageux de m'écrire cette longue lettre, qui m'a appris enfin les détails de l'horrible drame que je ne peux toujours pas croire réel ! C'est affreux et inexplicable [...]. Dis-toi, mon pauvre Georges, qu'elle a eu une bien belle vie [...]. Elle est partie jeune encore, en plein bonheur, avec tout son monde, gâtée et adulée par toi jusqu'au dernier moment»... 8 décembre. «Ce sont des consolations pour plus tard, mon pauvre Georges, je sais que pour le moment, rien ne peut diminuer ta souffrance aigüe ! Je suis bien malheureuse aussi, je l'assure, je sens un vide affreux dans mon existence, et je trouve la vie très triste »... 28 décembre. À la douleur de la perte s'ajoute l'angoisse de la guerre: «Je suis sûre vois-tu, mon bon Georges, que nous le reverrons ce cher soldat [Raymond, fils de Georges et Claudie], qu'on pourra lui faire oublier par mille gâteries les affreux moments qu'il a passés et passera encore... Est-ce possible que ces monstres aient donné l'ordre de massacrer tout prisonnier ?»... On joint une autre L.A.S. «Tante Marianne» à sa nièce Jeanne
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